Les étapes de la seconde république d'espagne

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A) Dictablanda : l'erreur Berenguer et l'unité de l'opposition.
-Le 28 janvier 1930, Primo de Rivera est allé au Palais royal et a présenté sa démission au roi. Le roi accepta et nomma le général Berenguer comme président du Conseil des Ministres, mais c’est le roi qui a choisi les ministres du gouvernement, parce qu'il considérait que la monarchie était en danger. L'objectif était de rétablir l'ordre constitutionnel de 1876 et de revenir au bipartisme antérieur au coup d'État de 1923.
-Berenguer essayait d'assurer la loyauté de l'armée au roi afin d'éviter n'importe quelle altération de l'ordre il a défendu les manifestations et les actes syndicaux ou politiques, particulièrement ceux des républicains. En juin il était disposé à convoquer des élections générales à Cortes, mais dans une entretien accordée par le roi, il a déclaré qu'il ne voulait pas être à la tête d'un gouvernement qui n’avait pas assez d'appui des différents groupes libéraux de centre et de gauche, ainsi que des partis non dynastiques. Cela résulta en la division de l'opinion des libéraux et une opposition des socialistes et des républicains qui ont avaient refusé à participer à la convocation prétendue de Cortes.
-Le gouvernement de Berenguer était vu comme faille et a été popularisé sous le nom de Dictablanda. Au milieu du mois d’août le Ministre des Finances avait démissionné et suivi du ministre du Gouvernement fin novembre. Ortega et Gasset a publié un article diplômé  "L'erreur Berenguer" dans lequel il critiquait la situation et conclut avec la phrase : "Delenda est monarchia" (La monarchie doit être détruite).
-Francesc Maciá et Lluis Companys. Ils s’étaient réunis avec des syndicats et les partis opposants au régime (socialistes et républicains) et quelques intellectuels, et avaient signé le Pacte de Saint-Sébastien, dans le but d’abolir la monarchie d'Alphonse XIII accusé d'avoir appuyé la Dictature.
-Les groupes d'opposition ont préparé un soulèvement général républicain dans toute l'Espagne et des manifestations ouvrières pour le 15 décembre. Ces projets n’ont pas pu se réaliser car trois jours avant les capitaines Fermín Galán et Ángel García Hernández les ont devancé à Jaca et ont proclamé la République. Après l'échec de la révolte, ils ont été fusillés et se sont devenues les martyrs des partis ayant signé le Pacte de Saint-Sébastien. Le 15 de ce même mois à Madrid depuis Quatre Vents, le général Queipo de Llano proclama la République sur la radio et a défilé à Carabanchel tandis que le commandant d'aviation, Ramon Franco, survolait la capitale pour bombarder le Palais royal, ce qu'il n'a finalement pas fait quand il a su que la révolte avait été un échec; il s'est limité à lancer depuis l'avion quelques pamphlets et à fuir au Portugal.
-Après l’échec du soulèvement militaire, Berenguer voulait convoquer des élections législatives fin janvier 1931, mais le projet s’est annulé quand les socialistes, républicains et politiciens dynastiques ont annoncé leur intention de ne pas y participer. Durant les derniers jours du gouvernement Berenguer, le roi a eu des conversations pour former un nouveau gouvernement avec Cambó, Alba et Sanchez Guerra. Face à leur refus, le roi n'a plus eu d’autre choix que de former un gouvernement de rassemblement avec des hommes politiques aussi différents que La Cierva ou Romanones, présidé par l'amiral Aznar.
B) Les élections municipales et la marche du roi.
L'alliance républicaine-socialiste était à chaque fois plus forte : pendant que le gouvernement et les partis dynastiques étaient divisés, les partis et les groupes de l'opposition étaient unis et même avaient déjà préparé un gouvernement républicain clandestin, avec l'appui d'intellectuels comme Marañón, Unamuno et Ortega et Gasset.
L’unique but de ce gouvernement était de convoquer des élections justes et on a pensé d'abord aux élections municipales pour tout de suite les généraux ont convoqué avec un caractère constituant. Elles sont seulement devenues les premières le 12 avril : le résultat des élections municipales a lancé un triomphe incontournable pour l’association républicaine - socialistes dans 41 des 50 capitales de province, que les citoyens ont proclamé dans la rue l'implantation de la République. Deux jours plus tard Alphonse XIII a décidé d'abandonner l'Espagne mais sans renoncer à la Couronne. En abandonnant l’Espagne il acceptait son échec et reconnaissait la IIe République, et son gouvernement provisoire présidé par Niceto Alcalá Zamora.

A) Dictablanda : l'erreur Berenguer et l'unité de l'opposition.
-Le 28 janvier 1930, Primo de Rivera est allé au Palais royal et a présenté sa démission au roi. Le roi accepta et nomma le général Berenguer comme président du Conseil des Ministres, mais c’est le roi qui a choisi les ministres du gouvernement, parce qu'il considérait que la monarchie était en danger. L'objectif était de rétablir l'ordre constitutionnel de 1876 et de revenir au bipartisme antérieur au coup d'État de 1923.
-Berenguer essayait d'assurer la loyauté de l'armée au roi afin d'éviter n'importe quelle altération de l'ordre il a défendu les manifestations et les actes syndicaux ou politiques, particulièrement ceux des républicains. En juin il était disposé à convoquer des élections générales à Cortes, mais dans une entretien accordée par le roi, il a déclaré qu'il ne voulait pas être à la tête d'un gouvernement qui n’avait pas assez d'appui des différents groupes libéraux de centre et de gauche, ainsi que des partis non dynastiques. Cela résulta en la division de l'opinion des libéraux et une opposition des socialistes et des républicains qui ont avaient refusé à participer à la convocation prétendue de Cortes.
-Le gouvernement de Berenguer était vu comme faille et a été popularisé sous le nom de Dictablanda. Au milieu du mois d’août le Ministre des Finances avait démissionné et suivi du ministre du Gouvernement fin novembre. Ortega et Gasset a publié un article diplômé  "L'erreur Berenguer" dans lequel il critiquait la situation et conclut avec la phrase : "Delenda est monarchia" (La monarchie doit être détruite).
-Francesc Maciá et Lluis Companys. Ils s’étaient réunis avec des syndicats et les partis opposants au régime (socialistes et républicains) et quelques intellectuels, et avaient signé le Pacte de Saint-Sébastien, dans le but d’abolir la monarchie d'Alphonse XIII accusé d'avoir appuyé la Dictature.
-Les groupes d'opposition ont préparé un soulèvement général républicain dans toute l'Espagne et des manifestations ouvrières pour le 15 décembre. Ces projets n’ont pas pu se réaliser car trois jours avant les capitaines Fermín Galán et Ángel García Hernández les ont devancé à Jaca et ont proclamé la République. Après l'échec de la révolte, ils ont été fusillés et se sont devenues les martyrs des partis ayant signé le Pacte de Saint-Sébastien. Le 15 de ce même mois à Madrid depuis Quatre Vents, le général Queipo de Llano proclama la République sur la radio et a défilé à Carabanchel tandis que le commandant d'aviation, Ramon Franco, survolait la capitale pour bombarder le Palais royal, ce qu'il n'a finalement pas fait quand il a su que la révolte avait été un échec; il s'est limité à lancer depuis l'avion quelques pamphlets et à fuir au Portugal.
-Après l’échec du soulèvement militaire, Berenguer voulait convoquer des élections législatives fin janvier 1931, mais le projet s’est annulé quand les socialistes, républicains et politiciens dynastiques ont annoncé leur intention de ne pas y participer. Durant les derniers jours du gouvernement Berenguer, le roi a eu des conversations pour former un nouveau gouvernement avec Cambó, Alba et Sanchez Guerra. Face à leur refus, le roi n'a plus eu d’autre choix que de former un gouvernement de rassemblement avec des hommes politiques aussi différents que La Cierva ou Romanones, présidé par l'amiral Aznar.
B) Les élections municipales et la marche du roi.
L'alliance républicaine-socialiste était à chaque fois plus forte : pendant que le gouvernement et les partis dynastiques étaient divisés, les partis et les groupes de l'opposition étaient unis et même avaient déjà préparé un gouvernement républicain clandestin, avec l'appui d'intellectuels comme Marañón, Unamuno et Ortega et Gasset.
L’unique but de ce gouvernement était de convoquer des élections justes et on a pensé d'abord aux élections municipales pour tout de suite les généraux ont convoqué avec un caractère constituant. Elles sont seulement devenues les premières le 12 avril : le résultat des élections municipales a lancé un triomphe incontournable pour l’association républicaine - socialistes dans 41 des 50 capitales de province, que les citoyens ont proclamé dans la rue l'implantation de la République. Deux jours plus tard Alphonse XIII a décidé d'abandonner l'Espagne mais sans renoncer à la Couronne. En abandonnant l’Espagne il acceptait son échec et reconnaissait la IIe République, et son gouvernement provisoire présidé par Niceto Alcalá Zamora.


A) Dictablanda : l'erreur Berenguer et l'unité de l'opposition.
-Le 28 janvier 1930, Primo de Rivera est allé au Palais royal et a présenté sa démission au roi. Le roi accepta et nomma le général Berenguer comme président du Conseil des Ministres, mais c’est le roi qui a choisi les ministres du gouvernement, parce qu'il considérait que la monarchie était en danger. L'objectif était de rétablir l'ordre constitutionnel de 1876 et de revenir au bipartisme antérieur au coup d'État de 1923.
-Berenguer essayait d'assurer la loyauté de l'armée au roi afin d'éviter n'importe quelle altération de l'ordre il a défendu les manifestations et les actes syndicaux ou politiques, particulièrement ceux des républicains. En juin il était disposé à convoquer des élections générales à Cortes, mais dans une entretien accordée par le roi, il a déclaré qu'il ne voulait pas être à la tête d'un gouvernement qui n’avait pas assez d'appui des différents groupes libéraux de centre et de gauche, ainsi que des partis non dynastiques. Cela résulta en la division de l'opinion des libéraux et une opposition des socialistes et des républicains qui ont avaient refusé à participer à la convocation prétendue de Cortes.
-Le gouvernement de Berenguer était vu comme faille et a été popularisé sous le nom de Dictablanda. Au milieu du mois d’août le Ministre des Finances avait démissionné et suivi du ministre du Gouvernement fin novembre. Ortega et Gasset a publié un article diplômé  "L'erreur Berenguer" dans lequel il critiquait la situation et conclut avec la phrase : "Delenda est monarchia" (La monarchie doit être détruite).
-Francesc Maciá et Lluis Companys. Ils s’étaient réunis avec des syndicats et les partis opposants au régime (socialistes et républicains) et quelques intellectuels, et avaient signé le Pacte de Saint-Sébastien, dans le but d’abolir la monarchie d'Alphonse XIII accusé d'avoir appuyé la Dictature.
-Les groupes d'opposition ont préparé un soulèvement général républicain dans toute l'Espagne et des manifestations ouvrières pour le 15 décembre. Ces projets n’ont pas pu se réaliser car trois jours avant les capitaines Fermín Galán et Ángel García Hernández les ont devancé à Jaca et ont proclamé la République. Après l'échec de la révolte, ils ont été fusillés et se sont devenues les martyrs des partis ayant signé le Pacte de Saint-Sébastien. Le 15 de ce même mois à Madrid depuis Quatre Vents, le général Queipo de Llano proclama la République sur la radio et a défilé à Carabanchel tandis que le commandant d'aviation, Ramon Franco, survolait la capitale pour bombarder le Palais royal, ce qu'il n'a finalement pas fait quand il a su que la révolte avait été un échec; il s'est limité à lancer depuis l'avion quelques pamphlets et à fuir au Portugal.
-Après l’échec du soulèvement militaire, Berenguer voulait convoquer des élections législatives fin janvier 1931, mais le projet s’est annulé quand les socialistes, républicains et politiciens dynastiques ont annoncé leur intention de ne pas y participer. Durant les derniers jours du gouvernement Berenguer, le roi a eu des conversations pour former un nouveau gouvernement avec Cambó, Alba et Sanchez Guerra. Face à leur refus, le roi n'a plus eu d’autre choix que de former un gouvernement de rassemblement avec des hommes politiques aussi différents que La Cierva ou Romanones, présidé par l'amiral Aznar.
B) Les élections municipales et la marche du roi.
L'alliance républicaine-socialiste était à chaque fois plus forte : pendant que le gouvernement et les partis dynastiques étaient divisés, les partis et les groupes de l'opposition étaient unis et même avaient déjà préparé un gouvernement républicain clandestin, avec l'appui d'intellectuels comme Marañón, Unamuno et Ortega et Gasset.
L’unique but de ce gouvernement était de convoquer des élections justes et on a pensé d'abord aux élections municipales pour tout de suite les généraux ont convoqué avec un caractère constituant. Elles sont seulement devenues les premières le 12 avril : le résultat des élections municipales a lancé un triomphe incontournable pour l’association républicaine - socialistes dans 41 des 50 capitales de province, que les citoyens ont proclamé dans la rue l'implantation de la République. Deux jours plus tard Alphonse XIII a décidé d'abandonner l'Espagne mais sans renoncer à la Couronne. En abandonnant l’Espagne il acceptait son échec et reconnaissait la IIe République, et son gouvernement provisoire présidé par Niceto Alcalá Zamora.


A) Dictablanda : l'erreur Berenguer et l'unité de l'opposition.
-Le 28 janvier 1930, Primo de Rivera est allé au Palais royal et a présenté sa démission au roi. Le roi accepta et nomma le général Berenguer comme président du Conseil des Ministres, mais c’est le roi qui a choisi les ministres du gouvernement, parce qu'il considérait que la monarchie était en danger. L'objectif était de rétablir l'ordre constitutionnel de 1876 et de revenir au bipartisme antérieur au coup d'État de 1923.
-Berenguer essayait d'assurer la loyauté de l'armée au roi afin d'éviter n'importe quelle altération de l'ordre il a défendu les manifestations et les actes syndicaux ou politiques, particulièrement ceux des républicains. En juin il était disposé à convoquer des élections générales à Cortes, mais dans une entretien accordée par le roi, il a déclaré qu'il ne voulait pas être à la tête d'un gouvernement qui n’avait pas assez d'appui des différents groupes libéraux de centre et de gauche, ainsi que des partis non dynastiques. Cela résulta en la division de l'opinion des libéraux et une opposition des socialistes et des républicains qui ont avaient refusé à participer à la convocation prétendue de Cortes.
-Le gouvernement de Berenguer était vu comme faille et a été popularisé sous le nom de Dictablanda. Au milieu du mois d’août le Ministre des Finances avait démissionné et suivi du ministre du Gouvernement fin novembre. Ortega et Gasset a publié un article diplômé  "L'erreur Berenguer" dans lequel il critiquait la situation et conclut avec la phrase : "Delenda est monarchia" (La monarchie doit être détruite).
-Francesc Maciá et Lluis Companys. Ils s’étaient réunis avec des syndicats et les partis opposants au régime (socialistes et républicains) et quelques intellectuels, et avaient signé le Pacte de Saint-Sébastien, dans le but d’abolir la monarchie d'Alphonse XIII accusé d'avoir appuyé la Dictature.
-Les groupes d'opposition ont préparé un soulèvement général républicain dans toute l'Espagne et des manifestations ouvrières pour le 15 décembre. Ces projets n’ont pas pu se réaliser car trois jours avant les capitaines Fermín Galán et Ángel García Hernández les ont devancé à Jaca et ont proclamé la République. Après l'échec de la révolte, ils ont été fusillés et se sont devenues les martyrs des partis ayant signé le Pacte de Saint-Sébastien. Le 15 de ce même mois à Madrid depuis Quatre Vents, le général Queipo de Llano proclama la République sur la radio et a défilé à Carabanchel tandis que le commandant d'aviation, Ramon Franco, survolait la capitale pour bombarder le Palais royal, ce qu'il n'a finalement pas fait quand il a su que la révolte avait été un échec; il s'est limité à lancer depuis l'avion quelques pamphlets et à fuir au Portugal.
-Après l’échec du soulèvement militaire, Berenguer voulait convoquer des élections législatives fin janvier 1931, mais le projet s’est annulé quand les socialistes, républicains et politiciens dynastiques ont annoncé leur intention de ne pas y participer. Durant les derniers jours du gouvernement Berenguer, le roi a eu des conversations pour former un nouveau gouvernement avec Cambó, Alba et Sanchez Guerra. Face à leur refus, le roi n'a plus eu d’autre choix que de former un gouvernement de rassemblement avec des hommes politiques aussi différents que La Cierva ou Romanones, présidé par l'amiral Aznar.
B) Les élections municipales et la marche du roi.
L'alliance républicaine-socialiste était à chaque fois plus forte : pendant que le gouvernement et les partis dynastiques étaient divisés, les partis et les groupes de l'opposition étaient unis et même avaient déjà préparé un gouvernement républicain clandestin, avec l'appui d'intellectuels comme Marañón, Unamuno et Ortega et Gasset.
L’unique but de ce gouvernement était de convoquer des élections justes et on a pensé d'abord aux élections municipales pour tout de suite les généraux ont convoqué avec un caractère constituant. Elles sont seulement devenues les premières le 12 avril : le résultat des élections municipales a lancé un triomphe incontournable pour l’association républicaine - socialistes dans 41 des 50 capitales de province, que les citoyens ont proclamé dans la rue l'implantation de la République. Deux jours plus tard Alphonse XIII a décidé d'abandonner l'Espagne mais sans renoncer à la Couronne. En abandonnant l’Espagne il acceptait son échec et reconnaissait la IIe République, et son gouvernement provisoire présidé par Niceto Alcalá Zamora.




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