L'Absolutisme de Louis XIV : Gouvernance et Contrôle
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Louis XIV, monarque absolu
Après la mort de Mazarin en 1661, Louis XIV décide de gouverner seul, sans premier ministre. Il se considère comme le lieutenant de Dieu sur Terre, il estime que personne ne peut s’opposer à lui et qu’il peut exercer un pouvoir absolu. S’estimant supérieur à tous, il prend comme emblème le **Soleil**.
L'extension de l'autorité royale
Louis XIV est aidé par plusieurs ministres ayant chacun des fonctions bien précises, qui sont à la tête d’une administration de plus en plus étoffée (on passe par exemple de 5 000 officiers royaux sous François **Ier** à 46 000 sous Louis XIV). Louis XIV évite de recruter les ministres parmi les *Grands* et les choisit pour leurs compétences (Colbert, Louvois, Vauban). Il envoie de plus en plus d’intendants dans les provinces pour contrôler les officiers locaux.
Le contrôle des sujets par le roi
La surveillance de la haute noblesse
Pour surveiller les Grands, Louis XIV les attire à **Versailles** où il s’installe à partir de 1682. Il les flatte, les divertit et leur verse des pensions. Cette haute noblesse devient sédentaire et soumise ; elle ne peut se disqualifier au risque de perdre ses privilèges.
Le contrôle des arts et des esprits
- Pour s’attacher les artistes et les écrivains, le roi leur donne de fortes pensions et des commandes considérables (tous les arts sont réunis par exemple au palais de Versailles pour célébrer la gloire du « roi Soleil »).
- Il cherche également à contrôler les esprits : les journaux, les livres, les pièces de théâtre ne peuvent pas paraître sans l’autorisation préalable du roi.
La répression
Il punit durement ceux qui s’opposent à lui ou lui font de l’ombre (exemple : Fouquet). Il se sert notamment du système des **lettres de cachet**.
Les politiques de l'État absolutiste
La politique religieuse
Louis XIV considère qu’il n’a pas la même autorité sur les protestants que sur les catholiques et que la division religieuse nuit à l’unité du royaume. Il cherche donc à réduire le protestantisme puis à s’en débarrasser :
- Il augmente d'abord les impôts des protestants.
- Il leur interdit certains offices.
- Enfin, il révoque l’**édit de Nantes** en 1685.