L'actualité éducative et culturelle en France

Lutte contre l'absentéisme scolaire : une cagnotte comme solution ?

Certains lycées expérimentent un nouveau système afin de lutter contre l’absentéisme scolaire. Il s’agit de mettre en place une cagnotte par classe avec une somme déterminée et d'établir un contrat avec les élèves afin de fixer les différents critères pour gagner la cagnotte. En ce qui concerne l’argent, le paiement aux élèves vainqueurs ne sera jamais directement remis en main propre, mais sera utilisé pour financer un projet collectif.

Ce projet a créé un débat chez plusieurs enseignants et parents. Ils disent que ce projet s’apparente à une perversion du sens de l’école et des objectifs de l’éducation. D’autres, en revanche, estiment que la fin justifie les moyens.

Selon plusieurs psychopédagogues, cette marchandisation devient un glissement de valeurs. Ils argumentent que l’absentéisme de certains élèves est dû à un malaise qu’ils ressentent et que le devoir des enseignants est de le résoudre.

Les écoles de journalisme proposent de nouvelles formations

Chaque jour, le reproche fait aux professeurs d’université de journalisme de ne pas suffisamment préparer les étudiants au monde professionnel, notamment celui des graphistes, techniciens et autres personnes qui travaillent dans les coulisses des journaux, devient plus important. Les nouveaux médias inventent de nouvelles pratiques journalistiques et de nouveaux formats éditoriaux dont le principal objectif est que journalistes, graphistes, techniciens, etc. travaillent ensemble et qu’ils connaissent les différents métiers du journalisme. Mais il se peut que l'ajout de tous ces métiers finisse par se convertir en une poignée d’heures d’enseignement. À l'avenir, les journalistes auront de plus en plus de compétences et les écoles se demandent s'il faut proposer des cours où les étudiants puissent apprendre tous ces métiers. Chaque année, la demande sera de plus en plus forte et les écoles doivent saisir l’occasion et tenter l’expérience.

Quand la danse hip-hop s'aventure dans le ballet contemporain

Actuellement, la danse hip-hop peut se mêler au ballet contemporain. Bien qu'ils aient des cultures différentes, les danseurs partagent la même passion. Le danseur Jérémie Bélingard et la chorégraphe contemporaine Misook Seo souhaitent participer à l'opération Cités Danse Variations (CDV), un festival qui confronte un danseur contemporain à des interprètes hip-hop sélectionnés sur audition. Misook Seo admire la puissance de la danse hip-hop, mais elle reste un mystère pour elle. Le festival avait pour but de valoriser le hip-hop sans entrer dans un système dominant-dominé. En conséquence, aujourd'hui, le métissage s'est banalisé. La chorégraphe respecte le style hip-hop. En revanche, elle a proposé aux danseurs de s'échauffer à la barre comme les danseurs classiques et de réaliser des exercices pour développer le buste. La discipline du hip-hop n'est pas loin de celle de la danse classique. Jérémie rétorque : « Au fond, CDV, c'est comme avec un enfant. On prépare tout, on a plein d'idées sur son éducation, et... ça ne se passe jamais comme prévu ! ».

La chirurgie esthétique : une obsession grandissante ?

Manon et sa mère Sylvie ont voulu être opérées en même temps. Malgré les vingt ans qui les séparent, elles ont l'air de deux sœurs à cause des retouches esthétiques qu'elles ont subies.

Selon les chirurgiens, tout le monde va régulièrement à la clinique, ne serait-ce que pour de la prévention, au moins une fois par an. Ainsi, ce serait le rêve des chirurgiens que l'humanité soit figée dans un âge d'or éternel de 25 à 35 ans.

Aux États-Unis, on compte chaque année 14 millions de traitements. Depuis leur plus jeune âge, les Américains se retouchent le corps comme un signe extérieur de richesse.

En France, malgré les 100 000 interventions réalisées, on privilégie les retouches naturelles.

Pour finir, David Beton nous parle d'un avenir où la société est obsédée par l'image et où la notion d'âge a disparu. Il se demande ce qui identifiera les jeunes.