Analyse du Langage Journalistique et des Genres Narratifs Littéraires
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Caractéristiques du Langage Journalistique
Localisation, Fonctions et Genres du Journalisme
Le langage du journalisme se trouve dans les médias d'information, qui peuvent être oraux (radio), audiovisuels (télévision, vidéo, cinéma), écrits (journaux et magazines) et numériques (internet). Fondamentalement, il s'agit d'une communication unilatérale adressée à un groupe de destinataires dispersés. Les fonctions essentielles des articles sont d'informer, de persuader (former une opinion) et de divertir. Les fonctions dominantes sont la fonction référentielle ou d'information dans les textes informatifs, et la fonction d'appel (ou conative), expressive (ou émotive) et poétique (ou esthétique) dans les textes d'opinion. Pour son influence sociale, la presse a été qualifiée de quatrième pouvoir. Derrière chaque média se trouve un groupe financier avec des intérêts économiques et idéologiques certains. Actuellement, la concentration des médias entre les mains d'un petit nombre, ainsi que le financement publicitaire, déterminent le contenu et la portée de l'information, ce qui est plus évident dans certaines situations (élections, conflits sociaux, crises, guerres, etc.).
Les caractéristiques du langage journalistique dépendent des trois genres dans lesquels il se formalise ou se manifeste :
- Le genre d'information : Il inclut les nouvelles, les reportages et les interviews. L'auteur de ces textes ne doit pas effectuer d'évaluations, de jugements ou d'avis sur les faits narrés.
- Les genres d'opinion : Ils comprennent les éditoriaux, les articles de fond (ou chroniques), les critiques et les lettres à l'éditeur. L'auteur ou les auteurs de ces textes informent et cherchent à exprimer une opinion ou une position personnelle.
- Les genres hybrides : Ils combinent information et opinion, et incluent notamment les chroniques et les chroniques-commentaires.
Caractéristiques des Genres d'Information : La Nouvelle
La nouvelle, sous-genre informatif par excellence, relate objectivement l'actualité ou des faits susceptibles d'intéresser un large public. Elle est typique de la structure en pyramide inversée : le titre (le plus important en taille et en gras) peut être précédé d'un sur-titre et suivi d'un sous-titre. Viennent ensuite la source ou l'émetteur et la source de la nouvelle, le chapeau (ou lead/intro) qui résume les données de base, et le corps du texte ou le développement. Dans sa rédaction, on tient souvent compte de la règle des 5W (Qui, Quoi, Quand, Où, Pourquoi) et du Comment, les informations les moins pertinentes apparaissant à la fin du corps du texte. Cette hiérarchie facilite la lecture sélective et d'éventuels ajustements éditoriaux. Une image ou une illustration, accompagnée d'une légende, sert d'appui visuel ou d'accroche. La nouvelle exige objectivité, rigueur, précision, intérêt, clarté et concision. Cependant, l'objectivité absolue n'est jamais atteinte, car la sélection des événements est toujours subjective, et les contraintes déjà mentionnées (idéologie, financement publicitaire et intérêts commerciaux) peuvent agir comme des filtres. La fonction référentielle domine, et l'expression, toujours à la troisième personne, doit être aussi objective que possible.
Caractéristiques des Genres d'Opinion : L'Éditorial, l'Article et la Chronique
Dans les genres d'opinion, dominent la fonction d'appel (ou conative), qui vise à convaincre le lecteur. Pour ce faire, ils s'appuient souvent sur des arguments et des ressources typiques de la fonction poétique (métaphores, comparaisons, hyperboles, personnifications, questions rhétoriques, etc.). La fonction émotive ou expressive révèle l'attitude ou l'état d'esprit de l'auteur. La langue peut présenter divers degrés de subjectivité, allant de l'objectivité apparente de l'éditorial à la subjectivité maximale de certains chroniqueurs, qui transforment le texte en de véritables bijoux littéraires journalistiques.
L'Éditorial
L'éditorial est un article non signé qui exprime le point de vue du journal sur un sujet d'actualité avec l'intention d'influencer l'opinion. L'interprétation des faits est conforme à l'idéologie de la rédaction. Ce document figure en bonne place dans la section opinion. Le contenu est sous la responsabilité de la direction. Il a une grande capacité d'influence sociopolitique et est pris en compte. Les modes de discours les plus utilisés sont l'exposition et l'argumentation. La formule la plus courante est : 1) présentation des faits, 2) explication critique, 3) justification des prises de position, et 4) conclusion.
L'Article-Commentaire (ou Article de Fond)
L'article-commentaire (ou tribune libre) est habituellement signé par une personne extérieure au journal et reconnue (écrivains, scientifiques, philosophes, etc.). Aussi appelé article de fond, sa taille et sa rédaction permettent une plus grande profondeur et un développement plus poussé. Son ton est plus personnel et plus ouvert que celui de l'éditorial.
La Chronique
La chronique est un article d'opinion plus court que l'article de fond, écrit par un journaliste attitré qui dispose d'une section permanente et régulière (telles que les chroniques de Manuel Vicent, Rosa Montero, Eduardo Mendoza, Manuel Rivas, Félix de Azúa ou Maruja Torres dans El País, ou « La Poche » d'Antonio Gala dans El Mundo). La chronique ne nécessite pas de reportage spécialisé, elle permet une grande part de subjectivité et de liberté d'expression (humour, esprit, ironie, frivolité, critique acerbe, récit court, prose poétique, etc.). Elle exige cependant une grande capacité de synthèse (pour s'adapter à un petit espace) et une maîtrise stylistique, ce qui en fait un genre hybride entre le journalisme et la littérature. Elle peut aborder tout sujet d'intérêt actuel.
Caractéristiques des Genres Hybrides : La Chronique
La chronique est un compte rendu envoyé de l'extérieur de la rédaction, relatant des événements que le journaliste a vécus et suivis de près. Elle implique à la fois l'information et l'évaluation des faits (ce qui la distingue des nouvelles et des reportages). Les correspondants envoient leurs chroniques du pays où ils sont basés, ou les envoyés spéciaux se déplacent ponctuellement lorsque le journal n'a pas de correspondant ou que la charge de travail est trop importante. Dans la chronique, le journaliste relate les événements quotidiens en montrant ce qu'il a vécu et en racontant des anecdotes et des détails qui ne seraient pas appropriés dans un article de presse classique. Son champ est très large : sports, tauromachie, faits divers, événements culturels, ou tout autre événement d'actualité.
Particularités Linguistiques et Inexactitudes du Langage Journalistique
Dans le genre des nouvelles, l'utilisation d'un langage clair, concis et correct (les trois « C ») est essentielle. Il est nécessaire d'éviter certaines « tentations » expressives très fréquentes :
- La « littérarisation » (utilisation de tournures littéraires ou expressives).
- La « popularisation » (emploi de termes informels pour attirer les lecteurs).
- La « technicité » (utilisation de termes propres à l'administration ou à la politique, souvent vides de sens et euphémistiques).
Doivent également être évités :
- Les phrases trop longues.
- La répétition.
- Les anglicismes ou mots étrangers inutiles.
- L'omission des articles et des prépositions (ex. : « Les juges reprendre activité » au lieu de « Les juges reprennent une activité »).
- Le conditionnel de rumeur (ex. : « Saddam Hussein aurait la bombe atomique en 24 heures »).
- L'utilisation abusive du gérondif (ex. : « un sac contenant... » ; « ...mourir minutes plus tard »).
- Le gallicisme « nom + à + infinitif » (ex. : « le problème à résoudre » au lieu de « le problème qui doit être résolu »).
- L'omission des verbes auxiliaires (ex. : « Pour dire que... » au lieu de « Il faut dire que... »).
La préférence pour le style nominal plutôt que verbal, les nombreux acronymes, l'utilisation d'euphémismes qui impliquent souvent la manipulation des faits (ex. : « opérations militaires » pour bombardements ou invasion militaire, « dommages collatéraux », etc.), et l'abondance de la voix passive (qu'il s'agisse de « se » ou de périphrases) sont des caractéristiques très présentes dans la langue journalistique.
Importance des Facteurs Extralinguistiques dans la Sémiotique de l'Article
Il faut également prendre en compte les facteurs extralinguistiques qui impliquent une évaluation implicite de l'importance accordée au texte dans les journaux (qu'il s'agisse d'informations ou d'opinions). Ainsi, sont considérées comme plus importantes les nouvelles qui apparaissent en première page et sur les premières pages de chaque section, affichées sur les pages impaires et dans la moitié supérieure de la page. De même, le nombre de colonnes dédiées, la taille et la police de caractères, ainsi que la présence ou non de photographies, sont des facteurs qui « valorisent » le contenu de l'information, démontrant, malgré la prétendue objectivité de l'information, la subjectivité inhérente à toute sélection et hiérarchisation.
Caractéristiques du Genre Narratif
Éléments Clés du Récit Littéraire
Dans le genre de la prose, nous avons l'épopée ou le récit. Raconter ce qui se passe, révélant certains personnages dans un temps et un espace donnés. Parmi les sous-genres narratifs, nous trouvons la nouvelle, le roman, le conte, la fable, le mythe, les légendes... Le récit littéraire se caractérise par la présence des éléments suivants :
L'Intrigue
L'intrigue est le résumé de l'histoire racontée.
Le Sujet ou le Thème
Le sujet ou le thème aborde les questions clés impliquées et est succinctement exprimé par un syntagme nominal.
Le Narrateur et le Point de Vue Narratif
Le narrateur est la technique, l'approche ou le point de vue à partir duquel l'histoire est racontée. Il n'est donc pas l'auteur « en chair et en os », mais une technique pour présenter l'histoire au lecteur. Le point de vue narratif peut être à la première personne, à la deuxième ou à la troisième, ou même à partir de perspectives multiples, combinant différentes approches.
Le Narrateur à la Première Personne
Le narrateur à la première personne est impliqué dans l'histoire, c'est-à-dire qu'il est un personnage de l'œuvre. Cela peut être un protagoniste, s'il est le personnage principal, ou un témoin, s'il raconte ce qui arrive aux autres. Un exemple de narrateur-personnage apparaît dans « La famille de Pascual Duarte », où le protagoniste lui-même raconte sa vie. Dans « San Manuel Bueno, Martyr », le narrateur, également à la première personne, est un témoin moral (important mais non le protagoniste). Le point de vue à la première personne est toujours subjectif. Dans les exemples ci-dessus, nous avons aussi un type de narrateur appelé « éditeur », qui relate au présent (édite ou publie) les souvenirs du narrateur à la première personne (dans l'œuvre précitée d'Unamuno, le rôle de l'éditeur-narrateur est joué par l'auteur).
Le Narrateur à la Deuxième Personne
Le narrateur à la deuxième personne se produit rarement. En racontant à la deuxième personne (par « vous »), il crée une certaine empathie et complicité entre le narrateur et le lecteur.
Le Narrateur à la Troisième Personne
Le narrateur à la troisième personne n'est pas impliqué dans l'histoire qu'il raconte ; il est extérieur à l'histoire. Habituellement, ce type de narrateur est omniscient, c'est-à-dire qu'il sait tout ce que font, pensent et ressentent les personnages. En outre, il peut exprimer son opinion et ses valeurs subjectives. Le narrateur de « L'Arbre de la Connaissance » de Pío Baroja est un exemple courant.
La Structure Narrative
La structure narrative de l'œuvre peut être externe et interne. La structure externe est visiblement organisée en chapitres, séquences (comme dans « San Manuel Bueno, Martyr »), paragraphes, etc. La structure interne se réfère à l'agencement de l'action narrative et peut être ouverte ou fermée. La structure est fermée lorsque les étapes suivantes sont présentes : introduction, développement, apogée ou conflit, point culminant (le moment de tension maximale) et dénouement. Si cette séquence ne se produit pas dans cet ordre ou si le dénouement est absent, on parle de structure ouverte. Un exemple de structure fermée serait « L'Arbre de la Connaissance », tandis que des œuvres plus proches de la structure ouverte seraient « La vérité sur l'affaire Savolta », « La Ruche » de C.J. Cela ou l'œuvre précitée d'Unamuno.
La Langue
En termes de langue, on distingue la langue du narrateur et celle des personnages, l'utilisation des ressources expressives, le degré de complexité. Le langage révèle également le caractère et l'origine culturelle (par exemple, dans « La famille de Pascual Duarte » ou les œuvres d'Unamuno).
L'Espace
L'espace dépend du thème (futuriste en science-fiction, horreur...) et du style narratif. Les espaces peuvent être internes et externes, objectifs et subjectifs, ou romantiques, réalistes, magiques, symboliques, reflets d'une époque... Un exemple est l'espace symbolique de Valverde de Lucerna, avec son lac et ses montagnes comme représentations de la spiritualité et du désir d'immortalité.
Le Temps de la Narration
Le temps de la narration peut suivre un ordre chronologique ou linéaire, ou être modifié par des « sauts », comme dans « Les faits dans l'affaire Savolta ». Il faut distinguer le temps où l'action se déroule (par exemple, l'Espagne de la fin du XIXe et du début du XXe siècle dans « L'Arbre de la Connaissance » ou « San Manuel... »), et le temps et la durée des événements racontés. Il convient également de mentionner l'expérience subjective du temps, exprimée par Ángela Carballino pour évoquer les années passées avec Don Manuel Bueno.
Le Tempo ou Rythme Narratif
Le tempo narratif ou le rythme peut être lent ou rapide. Les dialogues, monologues et descriptions ralentissent le récit, tandis que les verbes d'action l'accélèrent. Par exemple, les réflexions, souvenirs, anecdotes et dialogues des personnages dans « San Manuel Bueno, Martyr » créent, malgré la brièveté du roman, un tempo narratif lent où les événements se déroulent au hasard.
Les Personnages
Les personnages peuvent être classés en majeurs et mineurs, protagonistes et antagonistes (par opposition), plats (simples) ou ronds (complexes et psychologiques, comme Don Manuel Bueno). Ils sont caractérisés par leur apparence physique et, surtout, par leur manière d'être et d'agir.
Le Contexte
Enfin, dans une œuvre narrative, il faut tenir compte de son contexte. Ainsi, pour comprendre « La vérité sur l'affaire Savolta », il faut examiner la situation de l'Espagne, et plus spécifiquement, la Barcelone des années de plomb (1917-1920), marquée par un conflit social intense. Pour comprendre en profondeur l'œuvre d'Unamuno, il faut connaître ses préoccupations existentielles et son agonisme religieux, certains épisodes de sa biographie, comme la grave crise personnelle de 1897, le contexte littéraire dans lequel s'inscrit l'originalité de ses romans ou « Nivolas », ainsi que le contexte politique, idéologique et socioculturel de son époque.
La Fiction Espagnole du XXe Siècle (Jusqu'en 1939)
En cette période de la littérature espagnole, plusieurs volets narratifs se présentent :
Le Récit Moderniste
Le récit moderniste du début du XXe siècle trouve son auteur phare en Ramón María del Valle-Inclán (1866-1936). L'œuvre la plus moderniste de Valle-Inclán est le cycle narratif des « Sonates » (Sonate d'automne, Sonate d'été, Sonate de printemps et Sonate d'hiver), avec le marquis de Bradomín, qui recrée un monde aristocratique décadent avec une langue pleine de sensualité et d'effets musicaux très modernes.
Le Récit « Noventayochiste » (Génération de 98)
Le récit de la Génération de 98 rassemble un certain nombre d'écrivains qui, bien que suivant des trajectoires différentes, montrent le même désir de renouveau littéraire, les mêmes préoccupations concernant le déclin espagnol (dont la « catastrophe de 98 » n'est que la conséquence la plus visible) et des questions philosophiques et existentielles similaires (le sens de la vie, le passage du temps, l'intrahistoire, la relation entre la douleur et la connaissance, le conflit entre foi et raison, pensée et action, etc.). Ces préoccupations, issues d'un point de vue critique de l'existence et influencées par des philosophes tels que Schopenhauer, Nietzsche et Kierkegaard, sont projetées dans des romans qui présentent souvent des informations autobiographiques.
L'Œuvre de Miguel de Unamuno (1864-1936)
L'œuvre de Unamuno est classée en fonction de sa propre évolution idéologique. Avant 1897, date de sa grande crise religieuse et existentielle, il présente des récits sur l'intrahistoire (ou l'histoire du peuple exclu de l'Histoire), avec une vision socialiste d'espoir et des valeurs de science et de progrès. De cette période date Paix dans la guerre, un récit réaliste avec de nombreux aspects autobiographiques. De 1897 à 1914, il écrit des œuvres aux préoccupations religieuses et existentielles obsessionnelles, comme Amour et Pédagogie. De 1914 à 1936, dans la même veine de l'agonie, ses romans les plus représentatifs sont : Brouillard, Tante Tula et San Manuel Bueno, Martyr. Unamuno a appelé « Nivola » ces romans et essais philosophiques qui mettent l'accent sur les conflits internes des personnages.
L'Œuvre Narrative de Pío Baroja (1872-1956)
L'œuvre narrative de Baroja est la plus vaste et liée à la Génération de 98, bien que l'auteur ait toujours nié toute affiliation avec le groupe. Baroja revendique la liberté absolue de l'écrivain et projette dans ses romans son point de vue pessimiste sur l'homme et la société, son individualisme solitaire et son scepticisme radical en matière religieuse, politique et sociale. Ses romans sont basés sur l'observation directe de la réalité, adoptant un style direct, sobre et sec, sans trop de ressources expressives. Les descriptions sont rapides et impressionnistes ; les dialogues, abondants, sont familiers et toujours adaptés à la situation. Ce sont des œuvres ouvertes qui, comme la vie, ne semblent pas obéir à un plan préétabli, mais s'articulent autour d'un personnage central, non-conformiste ou aventureux (souvent une « transcription » de l'auteur), dont la vie d'aventure le mène à rencontrer un grand nombre de personnages plus ou moins secondaires. Parmi son œuvre prolifique, organisée en trilogies, on peut citer : Zalacaín l'aventurier, La Route de la perfection, La Recherche et la plus représentative de l'ensemble : L'Arbre de la connaissance.
Le Récit de la Génération de 14 (Novecentismo)
Le « Novecentismo » regroupe des écrivains situés entre la Génération de 98 et celle de 27, partageant avec la première le désir de renouveler la langue du roman face au réalisme de la fin du siècle. Ramón Pérez de Ayala, Gabriel Miró et Ramón Gómez de la Serna, conteurs noucentistes, rejettent le réalisme, car ils estiment que l'art ne doit pas être confondu avec la vie. Par conséquent, l'action et le contenu de leurs romans sont moins pertinents que la construction et l'exploration formelle. Dans les romans noucentistes dominent le lyrisme (approchant parfois de la prose poétique), l'ironie, l'humour, l'intellectualisme et la déshumanisation (comprise comme la suprématie de l'esthétique sur le réel et le sentimental). Des titres représentatifs sont Belarmino et Apolonio de R. Pérez de Ayala, et Notre Père San Daniel ou L'Évêque lépreux, tous deux de Gabriel Miró.