Analyse Littéraire : Lorca et la Génération de 27, Pio Baroja et la Génération de 98

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Vie et Œuvre de Federico García Lorca

Né à Fuentevaqueros (Grenade), il a étudié le droit, la philosophie et la littérature. À Madrid, il résida à la Residencia de Estudiantes, où il rencontra la plupart des intellectuels importants d'Espagne. Il participa activement aux milieux littéraires et rencontra Jorge Guillén et de nombreux autres membres de la Génération de 27, un groupe de poètes qui commença à écrire vers 1920 avec des caractéristiques communes. Admirant Góngora, ils adoptèrent le nom de Génération de 27 car cette année marquait le tricentenaire de sa mort.

En plus de s'illustrer comme dramaturge, il cultiva avec succès la poésie et le théâtre. Aujourd'hui, il peut être considéré comme l'un des auteurs majeurs de notre histoire littéraire. Il fut abattu près de Grenade en raison de son soutien à la République.

Le Théâtre de Lorca

Il débuta dans l'écriture dramatique en représentant la comédie classique. Il exprima le désir de renouveler la scène de l'époque. Son premier succès fut « Mariana Pineda ». À son retour de voyage à New York, il déclara son intention de rénover le théâtre. Pour cela, il compta, comme mentionné précédemment, sur le symbolisme et le surréalisme, s'inspirant de Valle-Inclán. Ensuite, il se concentra sur le genre qui le mena au sommet : la tragédie en milieu rural.

Thèmes et Style

Les thèmes de ses pièces sont essentiellement les mêmes que ceux de sa poésie : la lutte pour la liberté, l'amour et la mort. Dans ses œuvres se détachent les personnages féminins, souvent réprimées. Ce goût pour le monde féminin fait partie de l'attraction qu'exerçaient sur Lorca les opprimés et les marginalisés. De plus, son travail mélange tradition et renouveau, ce qui était typique de la Génération de 27. Lorca resta attentif aux innovations de l'avant-garde. Ses pièces, bien qu'ayant d'abord eu recours au vers, se tournèrent postérieurement vers l'utilisation de la prose.

Contexte et Critique Sociale

Situé dans l'époque contemporaine, l'auteur s'inspire de faits réels. Il s'agit d'une réflexion critique sur les mœurs de son temps et sur la tyrannie de l'honneur et des normes sociales. Il dépeint une société hostile au bonheur individuel qui se termine par un échec tragique (incorporant la mort dans l'œuvre) qui conteste l'ordre établi.

Pio Baroja et la Génération de 98

« L'Arbre de la Science » (Baroja)

Pio Baroja est l'auteur du livre « L'Arbre de la connaissance ». C'est un écrivain espagnol de la Génération de 98 qui est né à Saint-Sébastien et est mort à Madrid. Issu d'une famille libérale et ayant un père ingénieur des mines, il vécut dans différents endroits.

Parcours et Caractère

Il étudia la médecine et travailla comme médecin, mais, le temps passant, depuis qu'il s'installa à Madrid, il ne voulut plus exercer. Il travailla dans une boulangerie familiale avant de se lancer dans le monde de la littérature. Lorsque la guerre civile éclata, il se rendit en France.

Pio Baroja était solitaire, amer, timide, indépendant et sceptique. Pour lui, le monde n'avait pas de sens et il n'avait pas confiance en l'homme. Dans cette pensée, les philosophes comme Schopenhauer et Nietzsche eurent beaucoup d'influence. Dans ses œuvres apparaît un homme d'action qui se dresse contre la société, tel qu'il aurait aimé être.

La Génération de 98

Comme mentionné, il appartenait à la soi-disant Génération de 98, un groupe né de la catastrophe de 1898. L'Espagne perdit ses dernières colonies et l'économie subit une forte baisse. Les écrivains de cette génération critiquèrent le gouvernement pour :

  • Le manque de culture.
  • L'état intérieur du pays.
  • La religion.
  • La science.
  • La philosophie.
  • Même l'amour, car il impliquait des responsabilités.
Thèmes Critiques chez Baroja

Son œuvre est également basée sur la critique de ces questions : l'environnement culturel, le manque d'investissement dans la science par le gouvernement, la cruauté humaine, le manque de dignité, la nature individualiste de l'Espagnol, la répression sexuelle, le faux patriotisme, l'indifférence des pauvres face à une éventuelle amélioration de leur situation et l'attitude à l'aise des riches.

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