Analyse d'œuvres majeures de la littérature espagnole

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Bodas de Sangre : Tragédie et Symbolisme

Noces de sang est une tragédie écrite par le dramaturge espagnol Federico García Lorca en 1933. Elle est souvent associée à Yerma et La Maison de Bernarda Alba, formant ainsi une trilogie sur l'Espagne de l'époque.

Lorca y utilise un style personnel qui personnifie l'expérience de la nature. Les métaphores, les images et les symboles sont les ressources stylistiques les plus employées. L'assonance est utilisée avec des rimes en vers de huit syllabes. L'auteur emploie également de nombreuses exclamations et un ton autoritaire.

Les thèmes principaux de la pièce sont :

  • La mort
  • L'individu face à la société
  • Le rôle des femmes dans la société

La question des femmes et de leur rôle dans la société est représentée par les personnages féminins confinés à la maison.

Comme beaucoup d'autres œuvres de Lorca, Noces de sang est remplie de symbolisme. Les personnages de la Lune et de la Mort sont des exemples de personnification symbolique. L'azahar (fleur d'oranger) est une fleur qui symbolise la virginité de la mariée.

San Manuel Bueno, Martyr : Foi et Doute

Tout au long de ce livre, San Manuel Bueno, Martyr, plusieurs questions sont soulevées, notamment celle de la croyance religieuse et de la foi qu'un peuple conserve en son pasteur, alors que ce dernier ne croit même pas en l'existence de Dieu.

C'est un texte narratif. Le narrateur utilise un langage qui correspond à sa position sociale. Ce n'est pas un narrateur omniscient, mais un témoin partiel.

Miguel de Unamuno, à l'instar de grands philosophes comme Marx, aborde la question de la religion, faisant écho à la citation « La religion est l'opium du peuple ». L'utilisation de l'imparfait est essentielle pour la création de la mémoire du narrateur.

Je pense que cette œuvre ne soutient pas vraiment la vision d'Unamuno. Je suis convaincu que l'œuvre a un effet antireligieux, car le protagoniste, bien qu'étant prêtre, ne croit pas en Dieu. J'en ai conclu que si l'Église avait été réellement puissante à ce moment-là (le narrateur ne le précise pas), elle aurait étouffé l'affaire, monté un scandale et peut-être même retiré cette œuvre.

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