Analyse de la Rima XXIV de Bécquer

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Rima XXIV : Analyse du poème de Bécquer

Objet : La plénitude de l'amour

Dans ce poème, Bécquer évoque l'union avec l'être aimé. Ce partenariat crée un sentiment d'harmonie.

Résumé et analyse strophe par strophe

Première strophe

Le poète se voit avec sa bien-aimée comme deux flammes qui, en se touchant, ne font qu'un, symbolisant une étreinte. La strophe commence par le chiffre deux, qui sera repris par la suite.

Deuxième strophe

La symbolique change : lui et sa bien-aimée sont comparés aux notes d'un luth qui, tout comme les flammes, se rejoignent pour former un seul élément harmonieux.

Troisième strophe

Nouveau changement symbolique : ils sont cette fois deux vagues arrivant ensemble sur la plage pour y mourir. Ici, le mot mourir peut signifier que l'amour est un sentiment partagé jusqu'à la mort, et qu'une fois celle-ci atteinte, les deux âmes s'unissent encore plus.

Quatrième strophe

L'idée d'union est de nouveau soulignée. Elle est cette fois représentée par deux rubans de vapeur qui montent au ciel pour former un seul nuage.

On peut noter que les éléments des strophes précédentes, le feu (strophe 1) et l'eau (strophe 3), se combinent pour former la vapeur de la quatrième strophe. Cela pourrait symboliser que l'amour passe par plusieurs phases, toutes avec la même finalité : l'union.

Cinquième strophe

Enfin, dans la dernière strophe, le poète n'utilise plus une seule image pour évoquer l'union, mais en emploie plusieurs. Il se concentre sur la fusion des deux âmes amoureuses et les décrit directement.

Structure et figures de style

Métrique et rime

Le poème se compose de cinq strophes de quatre vers d'art mineur (octosyllabes). La métrique est régulière, donnant un style uniforme. La rime est assonante.

Anaphore

La figure de style la plus marquante est sans doute l'anaphore. Elle donne tout son sens au poème, car elle exprime l'union des deux âmes, celle de Bécquer et de sa bien-aimée. Cette anaphore structure les quatre premières strophes et est réitérée dans les trois premiers vers de la cinquième.

Personnification et autres figures

Pour représenter les âmes et leur amour, le poète les compare à une série d'éléments personnifiés :

  • Des langues de feu qui s'embrassent
  • Des notes qui s'enlacent
  • Des vagues qui meurent ensemble
  • Des échos qui se confondent

On note également l'utilisation d'épithètes (« langues de feu rouges », « nuage blanc ») et d'hyperbates, qui modifient l'ordre habituel des mots dans plusieurs vers.

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