Analyse des Symboles et Thèmes dans l'Œuvre de Cuéllar
Classé dans Langue et de philologie
Écrit le en français avec une taille de 4,08 KB
Symboles, le nom utilisé pour désigner le groupe d'amis, "chiots", est un américanisme utilisé pour exprimer le manque de perspectives pour l'éducation. Ce nom dérive de "puppy", ce qui signifie somnoler. Le terme sert à définir une vie vide et dénuée d'idéaux. Pichulita : mot pour le pénis de l'enfant. Le football est la pratique du rituel que Cuéllar devrait suivre lorsqu'il s'agit de l'école pour être accepté dans le groupe d'étudiants et rejoindre le clan. Ainsi, ce sport devient un mythe qui a son propre langage. Cuéllar, avec sa castration de connotations symboliques, se présente comme le dénonciateur d'un système éducatif dégradant. À la sortie de la cage, il représente la libération de l'instinct animal que les humains possèdent. Ce n'est pas un hasard si, après l'accident, le chien s'en va et qu'un couple de lapins blancs prend sa place, car c'est un mécanisme de remplacement qui camoufle la bête sous l'image du rongeur inoffensif.
- En liaison avec Butterfly, Cuéllar manifeste en lui des traits de vulnérabilité, d'amour de la liberté et de fragilité, tout en écrasant le bug, ce qui fait référence à la destruction de Cuéllar dans laquelle tout le monde participe. Grâce à l'interaction avec les entraîneurs, Cuéllar a commencé à devenir l'homme-machine, comme une tentative d'effacer les barrières entre les personnes et les objets. À un niveau inconscient, c'est la tentative de dominer le monde. La voiture est donc un élément important qui ne peut pas supprimer le caractère.
Thèmes des travaux : la castration marque le début du caractère psychologique de Cuéllar, la frustration étant que le problème n'est pas seulement l'accident, mais l'impossibilité d'être un de plus dans le groupe. Le groupe "castration" l'oblige à faire des choses qui sont difficiles à réaliser. Le groupe est également "castré", car il est soumis à des valeurs imposées par sa classe sociale et doit faire la même chose que ses parents.
- Le machisme : la société est sexiste et, dans ce monde, la peur et la timidité sont mal vues. Cela pourrait être la cause de la morsure de Pichulita par Judas, ainsi que du bégaiement lorsqu'il essaie de parler à Teresa. Virilité : à travers ses actions, Cuéllar montre que c'est le genre de masculinité et de virilité macho, affichant tous les attributs, sauf le plus important qui fait défaut. Sa seule issue est la mort. Sur la question du machisme, le football est également inclus. Le travail est un mythe que Cuéllar considère comme un succès.
Structure narrative et point de vue : le travail présente un temps d'aventure qui s'étend sur 25 ans. Au cours des 6 chapitres de l'histoire, les personnages sont à l'école jusqu'à ce que leurs enfants soient remplacés. Chaque chapitre représente une étape dans la vie des jeunes, où Cuéllar porte le poids du travail. Le chapitre 1 couvre deux ans. Les chapitres 2 et 3 couvrent chacun 5 ans. Les chapitres 4 et 5 couvrent deux ans chacun, et le chapitre 6 est plus long que les précédents, mais il n'est pas précisé qu'il peut durer 10 ans. Ainsi, à la fin du livre, les personnages ont 36 ans. L'histoire se situe dans les années 1950, avec des références à des artistes comme Elvis. Le passage du temps est marqué par l'utilisation de verbes à particule, tandis que le narrateur exprime la naissance de Cuéllar à travers une structure parallèle : "encore portaient des shorts". C'est l'histoire d'un jeune Cuéllar, mais le groupe continue, puis recommence avec la prochaine génération. Le narrateur a sa place dans l'histoire, même s'il s'identifie à un personnage ou un groupe. D'où le changement entre la première et la troisième personne. Le lien entre le narrateur et les personnages est également visible dans l'utilisation d'onomatopées propres aux enfants et dans la manière dont ils parlent des plus grands.