Classification et Structure des Phrases en Français

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Types de phrases selon l'intention

Phrases déclaratives

Les phrases déclaratives correspondent essentiellement à des actes de langage déclaratifs et ne présentent pas de marques spécifiques (type non marqué). On pourrait simplifier en disant que la déclaration est communiquée sans effet particulier. Elles peuvent être affirmatives : José María est sombre, ou négatives : Marina n'est pas brune.

Phrases interrogatives

Grâce à une phrase interrogative, le locuteur pose une question. Elles sont caractérisées par une intonation interrogative et, parfois, par un ordre des mots particulier. Elles peuvent être directes ou indirectes. Les interrogatives directes posent une question directement, soit sur un élément de la phrase, soit sur la phrase entière : Qui est Nuria ? Mariano est-il venu ?

Les interrogatives indirectes font partie d'une phrase complexe, sont donc des propositions subordonnées, et dépendent d'un verbe de compréhension (par exemple, savoir, comprendre, découvrir...) ou de communication (par exemple, demander, dire...) :

Je ne sais pas ce que tu as fait à la foire.

Demandez à Jean de Dieu qui est cette fille.

Dans une autre section, nous examinerons la différence entre les interrogatives totales et partielles.

Phrases impératives

Aussi appelées jussives. Ce sont des phrases dans lesquelles l'orateur donne un ordre. Normalement, elles utilisent le verbe à l'impératif : Réveille-toi, Emma.

Mais il existe d'autres façons de remplacer l'expression verbale d'un ordre impératif : le futur simple (par exemple, Tu feras tes devoirs) est largement utilisé dans certaines régions dialectales (Tu mangeras pour grandir beaucoup plus). On peut aussi utiliser l'infinitif dans des registres familiers : À manger ! L'interdiction, c'est-à-dire l'impératif négatif, s'exprime par l'utilisation du subjonctif présent. Il n'est pas correct de dire : Ne pas regarder, mais plutôt : Ne viens pas. Un autre temps acceptable est l'indicatif présent : Pour le pire, tu ne viens pas te promener aujourd'hui. Un autre exemple de l'impératif futur est : Tu ne commettras pas d'actes impurs. Pour exprimer la courtoisie ou atténuer la force d'un ordre, on utilise souvent des interrogatives au présent ou au conditionnel simple : Voulez-vous me faire cette faveur ? Pourriez-vous me dire où il est ?

Phrases exclamatives

Ce sont des phrases qui mettent un accent particulier sur la communication transmise ou qui expriment une émotion :

Que le nouveau professeur de mathématiques me fait peur !

Quelle absurdité, ces professeurs de langues !

L'intonation peut parfois transformer une phrase déclarative en exclamative.

Phrases optatives (ou désiratives)

Elles sont aussi appelées optatives. Ce sont des phrases exprimant un souhait :

Bonne chance !

J'espère gagner à la loterie !

Elles sont caractérisées par une intonation proche de l'exclamative et l'utilisation du subjonctif. En fait, elles sont étroitement liées à l'impératif, tant par le mode verbal utilisé que par leur sens, ce qui explique pourquoi de nombreux auteurs actuels les incluent dans ce groupe.

Phrases hésitatives

Elles se situent entre l'affirmative et la négative. En elles, l'orateur exprime des doutes sur le message, évite de s'engager sur ce qu'il dit, et indique la probabilité que sa déclaration se produise :

Il peut pleuvoir demain.

Peut-être que j'irai à l'Immaculée Conception samedi.

Souvent, elles utilisent le subjonctif avec des adverbes de doute et de probabilité. Pour exprimer qu'un événement est considéré comme probable, on utilise parfois l'indicatif futur : Il aura six ans. Elles peuvent aussi prendre une forme interrogative ou négative : Est-il déjà le soir ? Il ne doit pas être déjà en retard.

Types de phrases selon la structure syntaxique

Présence ou absence du sujet : impersonnelles

Voir graphique de classe : impersonnel

Les phrases impersonnelles sont caractérisées par l'absence des deux membres de la structure sujet + prédicat ; le sujet est absent. Elles sont constituées d'un seul membre, c'est pourquoi elles sont aussi appelées unimembres.

À ne pas confondre avec d'autres phrases dans lesquelles le sujet n'adopte pas de forme lexicale distincte, mais est implicite dans la personne du morphème verbal :

Vous avez cinq minutes pour compléter le test.

Ce n'est pas impersonnel. Sujet : 2e personne du pluriel.

Il existe différents types de phrases sans sujet en français :

Verbes météorologiques impersonnels

La signification des verbes qui servent de noyau à ces phrases est liée aux phénomènes de la nature :

Hier, il a beaucoup plu.

L'aube de la fin de l'hiver.

Il a beaucoup grêlé pendant le voyage.

L'absence du sujet explicite est le résultat de la valeur dénotative propre à ces verbes (pleuvoir, bruiner, grêler, neiger, tonner, foudroyer, etc.). Cependant, dans un usage figuré, ils peuvent retrouver la capacité de varier en personne grammaticale et de prendre alors un sujet manifeste, comme tout autre verbe. Dans ces cas, ils doivent être analysés comme des verbes personnels :

Je me suis réveillé à Valence.

Les problèmes pleuvent sur lui.

Sa voix tonna dans la salle vide.

Je me suis réveillé à la vie ce jour-là.

Impersonnelles grammaticalisées

Certains verbes qui présentent des variations personnelles dans d'autres contextes peuvent être figés à la troisième personne du singulier et rejeter tout sujet explicite. Cela se produit avec le verbe avoir, qui, en outre, est autonome uniquement dans des constructions impersonnelles à la troisième personne du singulier. Au présent de l'indicatif, le verbe prend même une forme spéciale : il y a.

Il n'y a pas de honte.

Hier, il y avait deux mille jeunes à l'Arche.

De nombreux locuteurs commettent une faute à éviter en accordant le verbe au pluriel lorsque le complément d'objet direct est pluriel : *Il y avaient beaucoup de gens au mariage, *Nous avons eu beaucoup là-bas.

Il en est de même pour le verbe faire, qui a aujourd'hui remplacé avoir dans les références de temps :

Il y a longtemps que nous n'avons pas vu Laura et Javi.
(Comparez : Il était une fois un gentilhomme...)

Pour d'autres significations, on utilise aussi l'impersonnel :

Il fait froid.

D'autres verbes sont impersonnels dans certaines constructions :

Il vient de me venir une idée.

Il est trop tard.

Il fera sombre.

Aujourd'hui, il fait clair.

Impersonnelles réfléchies (en "se")

Le locuteur peut montrer, par certaines constructions sans sujet, son indifférence quant à l'agent de l'action. Ce sont toujours des phrases intransitives, avec ou sans complément d'objet direct.

À Jaén, on vit bien.

L'inspecteur est attendu.

Tuer une femme est facile, et on se tue avec des poisons. (Jardiel Poncela)

Il faut distinguer entre les impersonnelles réfléchies et les passives (passives en se), dans lesquelles un sujet grammatical s'accorde avec le verbe et peut devenir une passive périphrastique (avec être) :

On a voté la loiLa loi a été votée.

On a vendu un appartementUn appartement est vendu.

Autres constructions impersonnelles

Parfois, le verbe à la troisième personne du pluriel ne prend pas de sujet réel, qu'il soit explicite ou omis, soit parce qu'il est ignoré, soit parce qu'il n'a aucun intérêt ou importance ; on les appelle alors des impersonnelles temporaires ou occasionnelles. Le contexte détermine si la phrase est impersonnelle ou non :

Ils disent qu'il va pleuvoir (le contexte ou la situation ne permet pas de savoir qui dit).

On frappe à la porte (on n'attend personne ou n'importe qui, on a parlé plus tôt).

La première personne du pluriel et la deuxième personne du singulier peuvent également être utilisées pour exprimer l'impersonnalité ; la construction à la première personne du pluriel est souvent utilisée dans l'enseignement des langues, dans les textes universitaires et scientifiques, tandis que l'autre n'est acceptable que dans les registres familiers :

On appelle à l'action contre la corruption et l'effet de corrompre un office public.

Lorsque l'on a un poste à responsabilité, on doit prendre des décisions difficiles.

Types de phrases selon le prédicat

Attributives et prédicatives

Voir graphiques projetés en classe : attributives et prédicatives

Elles sont construites avec les verbes être, paraître ou sembler. Elles sont aussi appelées phrases à verbe copulatif, dont la seule fonction est d'assurer la liaison (copule) entre le sujet et l'attribut. Le verbe a peu de valeur sémantique, car le sens se concentre sur l'attribut. La particularité de l'attribut est de caractériser le sujet et de présenter, si possible, un accord en genre et en nombre :

Les étudiants de 2e année sont amicaux.

Votre ami est méchant.

Une autre caractéristique de l'attribut est sa capacité à être remplacé par le. Cela pourrait créer une confusion avec le complément d'objet direct (COD) ; pour les distinguer, il suffit de noter que le COD est remplacé par le, la, les, selon son genre et son nombre, tandis que l'attribut ne l'est jamais, indépendamment de son genre et de son nombre.

Ces gars sont gentils → Ils le sont.

Les élèves de 2e F sont dégoûtants → Ils le sont.

Bien que le nom de phrases prédicatives ne soit pas très approprié, la grammaire traditionnelle a utilisé ce terme pour désigner les phrases qui ont un verbe qui n'est ni être, ni paraître, ni sembler, c'est-à-dire un prédicat verbal. Il existe plusieurs types de phrases prédicatives. Premièrement, il est possible de distinguer entre les transitives et les intransitives.

Transitives et intransitives

Voir graphique de classe du projet : transitives et intransitives

Les phrases transitives sont celles qui ont un complément du verbe (groupe nominal ou équivalent) dont l'existence est nécessaire pour que le sens soit sémantiquement complet. Traditionnellement, cet élément est appelé complément d'objet direct (COD), qui est facilement reconnaissable car il peut être remplacé par l'un des pronoms personnels atones suivants : le, la, les :

La vieille femme a donné une aumône.

On ne peut pas dire qu'il est vieux, car le sens serait incomplet. On peut remplacer le pronom par le (l').

Sont appelées intransitives les phrases qui ne nécessitent pas de complément direct du verbe pour être sémantiquement complètes :

Maria Luisa se promène.

L'année dernière, nous avons voyagé dans les Asturies.

La plupart des verbes peuvent apparaître dans les deux structures :

Aujourd'hui, nous n'avons pas étudié. / Aujourd'hui, nous n'avons pas étudié la langue.

Fatima dort. / Fatima fait la sieste.

Cependant, il existe des verbes qui apparaissent généralement dans des constructions transitives et peuvent être appelés transitives pures, par exemple, donner, prendre, posséder, et ainsi de suite. Et d'autres qui sont souvent construits sans COD et sont appelés intransitifs (vivre, exister, mourir, aller, venir, etc.). Quoi qu'il en soit, il convient de noter que ce sont les phrases, et non les verbes, qui sont transitives ou intransitives.

Réfléchies

Voir les graphiques de classe du projet : Réfléchies

Elles sont caractérisées par le fait que le sujet est à la fois agent et patient, c'est-à-dire qu'il fait et reçoit l'action exprimée par le verbe. Le sujet de ces phrases est toujours animé et elles sont construites avec les pronoms réfléchis me, te, se, nous, vous. Elles peuvent être directes ou indirectes selon que le pronom est complément direct ou indirect :

Antonio se lave (COD).

Antonio se lave les mains (COI).

Il existe des constructions pronominales où, bien qu'il y ait un pronom réfléchi, le sens réflexif est moins clair. Elles présentent un pronom réfléchi avec un verbe transitif. La fonction du pronom dans ces cas est uniquement emphatique et il peut même être supprimé :

Veronica s'est mangé un kilo de viande de porc. / Veronica a mangé un kilo de viande de porc.

Il existe aussi des pseudo-réfléchies qui comportent un pronom réfléchi avec un verbe intransitif : Je m'en vais à la maison. / Je vais à la maison. Mon père s'est retiré du cinéma. / Mon père a quitté le cinéma. Dans ces cas, la particule réfléchie souligne l'importance du volontariat et de la subjectivité.

Il existe quelques verbes dont la forme est nécessairement réfléchie : se repentir, se vanter, se plaindre, se suicider, etc. :

Je me repens d'avoir été à la conférence.

Il se vantait de ses succès.

Réciproques

Voir graphiques projetés dans la salle de classe : réciproques

Les phrases réciproques sont considérées comme un cas particulier des réfléchies lorsque le sujet est multiple ou pluriel et que l'action est échangée entre chacune des composantes du sujet. Les sujets sont toujours animés et elles sont construites avec les pronoms nous, vous, se ; elles peuvent être directes ou indirectes :

Ana et Paco s'embrassent (COD).

Marta et son copain s'écrivent de longues lettres (COI).

Actives et passives

Voir les graphiques de classe du projet : Passif

Certaines phrases transitives peuvent subir une transformation par laquelle le complément d'objet direct devient sujet passif et le sujet devient un complément d'agent. En outre, le verbe prend la forme d'une périphrase passive, c'est-à-dire, auxiliaire être + participe passé. Dans ce cas, on dit que la phrase est passée de la voix active à la voix passive : Les étudiants ont évacué le bâtiment.Le bâtiment a été évacué par les étudiants. Les deux constructions ont une signification identique, mais leur structure syntaxique change.

Le latin avait une conjugaison particulière pour exprimer que le sujet grammatical n'est pas l'agent ou le producteur de l'action, mais que l'action est subie par lui. En espagnol, cette conjugaison a été perdue, sauf pour le participe passé ; mais bien que la forme manque, le sens est maintenu, et pour exprimer une attitude passive, on utilise la périphrase avec le participe passé, le seul moyen qui restait des passives latines, combiné avec le verbe être.

Types de passifs

Bien que la grammaire latine ait distingué deux types de passifs (le premier avec un complément d'agent à l'ablatif, le second sans), la grammaire espagnole ne maintient pas cette séparation, préférant les classer par leur structure : passif périphrastique (aussi appelé passif analytique ou simplement passif avec être + participe passé) et passif réfléchi (passif en se).

Les députés ont adopté le projet (actif transitif).

Le projet de loi a été adopté par les députés (passif périphrastique).

La loi se vote (passif réfléchi).

Dans ce cas, ce qui est mis en évidence est l'objet de l'action (la loi), qui est donc placé au centre, et l'agent (les députés) est habituellement omis. C'est pourquoi il y a une tendance à les confondre avec les impersonnelles.

Utilisation limitée du passif

Parfois, soit par manque de précision sur l'agent, soit par volonté de le taire, soit par indifférence, les circonstances exigent l'utilisation de la forme passive. Sinon, les francophones préfèrent la construction active. Dans la langue parlée actuelle, le passif tend à disparaître ; on utilise à sa place soit l'actif, soit le passif réfléchi (aussi appelé passif en se).

Son utilisation a donc été limitée à certains types de textes, tous écrits. Elle est particulièrement fréquente dans les textes humanistes et scientifiques, ainsi que dans les lettres administratives.

Passif ou attributif ?

La voix révèle clairement la nature de la relation établie entre le sens du verbe et le sujet. Souvent, l'acteur est celui qui réalise l'activité désignée par le verbe, et le patient est celui qui la subit. Lorsque l'acteur et le sujet correspondent, on parle de sujet agent ; quand il s'agit du patient, on parle de sujet patient.

Comme indiqué plus haut, en français, les morphèmes verbaux ne diffèrent pas pour le passif ; c'est-à-dire que l'expression du contenu actif et passif n'affecte pas la structure du verbe, mais seulement la construction de la phrase. Comparez ces phrases :

Aznar a été défait.

Aznar a été le gagnant.

À partir de ces exemples, aucune différence significative n'est induite entre les attributs et un passif. Toutefois, pour des raisons pratiques, nous continuons à parler des structures passives périphrastiques et à les analyser comme telles.

Lorsque le participe passé, dans l'une de ses significations ou utilisations, n'est plus considéré comme un verbe mais comme un adjectif de manière permanente, il peut y avoir ambiguïté entre l'interprétation passive et attributive :

L'édition est limitée (« peu nombreuse »).

L'édition est limitée (« restreinte » par quelqu'un).

Letizia Ortiz est connue (« célèbre »).

Letizia Ortiz est connue (par quelqu'un, à un certain moment).

Ce sont des cas limites ; le sens est généralement clair dans le contexte ou la situation.

Si le passif périphrastique présente des caractéristiques qui le différencient de l'attributif, le passif en se ne présente pas de caractéristiques spéciales dans sa forme verbale :

On construit des maisons.

Le fait que l'objet désigné par le sujet (la maison) soit en fait le patient de l'activité n'impose pas à la structure grammaticale de trait particulier. C'est une construction verbalement renforcée par le « réfléchi » se qui se réfère à la personne désignée par la terminaison du verbe et le sujet explicite. En fait, il a cessé d'être un réfléchi dans ces cas, et est devenu une simple marque de passivité.

Restrictions d'utilisation des passifs

Tous les verbes transitifs en français ne peuvent pas faire partie de constructions passives à tous les temps, bien que parfois, dans les cours de langue, on les soumette à des exercices farfelus et inutiles. Toutefois, l'explication de ces restrictions implique la distinction entre les verbes perfectifs et imperfectifs, ce qui dépasse le cadre de ce cours.

L'analyse de ce phénomène, d'abord observé par Bello, est disponible chez Samuel Gili Gaya (1943, § 102), qui, après une déclaration détaillée, conclut : « Veuillez noter que le contexte et les circonstances peuvent modifier l'apparence de l'action, le temps que les employés et leurs interférences mutuelles. Il n'y a donc pas de règle fixe qui prévoit tous les cas qui pourraient survenir. »

Voici quelques exemples :

*La page a été tournée par le lecteur.

*Le merlu a été mangé par ma cousine, Elvira.

*La maison a été achetée pour moi.

Passifs avec "être"

Il est encore plus douteux de considérer certaines périphrases être + participe passé comme des passifs, car elles sont plus faciles à expliquer soit comme des périphrases verbales perfectives, soit comme des structures totalement attributives :

Le problème est résolu.

L'événement est discuté.

Les maisons ont été construites par Inonsa en un an.

Il est interdit de cracher sur les professeurs de langue.

Passif réfléchi ou passif en "se"

Les phrases passives réfléchies sont significatives et actives.

Les phrases passives périphrastiques sont moins utilisées dans notre langue actuelle. Pour exprimer un contenu passif, la tendance générale est au passif réfléchi, qui était rare au début de l'espagnol. Il prévaut actuellement tant à l'oral qu'à l'écrit. Sa structure formelle est la suivante :

seV (voix active, 3e pers.)GN SujetCompléments
IlSignel'accord de paixdemain.
Ildiscute deplusieurs questionslors de la réunion.
seV (voix active, 3e pers.)Sub. Sujet
Ilditque la course de Santa Catalina a été un succès.

Le GN Sujet peut également avoir la préséance :

GN SujetseV (voix active, 3e pers.)Compléments
Ces questionsseessaientencore.

Le passif réfléchi ne comporte généralement pas de complément d'agent (CAg), bien que parfois, dans des articles de journaux ou des textes administratifs, on le trouve.

La proposition d'Ana a été rejetée par tout le monde.

Dans l'évolution du passif périphrastique au passif réfléchi, il y a une intention claire de dissimuler l'agent, et donc sa signification est très proche de celle des phrases impersonnelles.

La structure passive réfléchie se produit lorsque l'agent n'a aucun intérêt pour le locuteur :

Les performances des athlètes ont été analysées par les techniciens.

On a analysé la performance des athlètes.

Le passif réfléchi est également utilisé lorsque le locuteur n'apparaît pas dans la phrase et cherche à se réfugier dans une généralisation pratique :

Le colis a été reçu.

On loue des appartements.

Il est dit qu'il n'y aura pas de cours pendant le spectacle.

Pour reconnaître les phrases passives réfléchies, par opposition aux impersonnelles, il est essentiel d'observer l'accord entre le noyau du groupe nominal sujet et le prédicat. Lorsque le CAg est présent, il n'y a aucun problème à classer ces phrases. Notez l'accord dans les exemples suivants :

L'agence immobilière Rajas vend cette maison.

Cette maison est vendue par l'agence immobilière Rajas.

Cette maison se vend.

Cependant, on trouve souvent sur des panneaux et dans les médias une expression non conforme à la règle :

*Se vendent des étages.

Dans ces cas, lorsque le groupe nominal sujet se réfère à des choses, il n'y a aucune difficulté, mais si cela concerne des personnes, une ambiguïté naît :

Les professeurs se vantent.

Les professeurs sont loués par les élèves.

On a salué les professeurs.

Dans le troisième exemple, il y a trois interprétations : 1) les professeurs se louent eux-mêmes ; 2) les professeurs se louent les uns les autres ; 3) quelqu'un loue les professeurs...

Pour éviter ce problème, la langue répand la pratique de mettre le verbe au singulier et de faire de l'élément sujet un complément d'objet direct en le préfixant d'une préposition :

On loue les professeurs.

Cela permet de résoudre l'ambiguïté et les phrases sont converties en une construction avec sujet actif indéterminé (impersonnel) et un complément d'objet direct de personne prépositionnel.

De telles constructions sont de plus en plus répandues, même avec des compléments de chose. Cependant, dans ces cas, il n'y a pas d'hésitation ou de confusion possible avec des phrases réfléchies ou réciproques : dans ces terres se sont vendues, personne ne peut penser que les terres se sont vendues à elles-mêmes ou qu'elles ont vendu des terres à d'autres.

L'indécision entre les pommes se vendent et *les pommes sont vendues, telle que discutée par les grammairiens, dépend de l'idée que les pommes sont vendues, et donc l'élément nominal entre dans le verbe, ou qu'il est considéré qu'il y a un sujet indéterminé (force impersonnelle).

La construction passive est la traditionnelle et dominante dans la langue littéraire, bien que l'actif trouve facilement sa place dans la langue parlée. L'Académie, dans sa description provisoire, a recommandé la construction passive : « À l'heure actuelle, il semble préférable de s'en tenir à l'usage religieux, littéraire et plus répandu... »

Au singulier, certains affirment qu'il y a une question entre la construction impersonnelle et passive, mais au pluriel, il doit être déclaré catégoriquement qu'elles sont des passifs réfléchis :

Les pommes très mauvaises se vendent dans les supermarchés.

Lors de l'analyse, surtout lorsque le sujet du passif réfléchi est une proposition, une grande majorité des étudiants font l'erreur de considérer la proposition subordonnée comme un objet direct et la phrase comme impersonnelle.

Mais il est clair que la proposition subordonnée est le sujet si l'on suit les étapes de commutation appropriées :

Il est dit que Rafa est chaleureux.

Il est dit cela. ß sujet singulier, verbe au singulier.

On discute de ces choses. ß sujet pluriel, verbe au pluriel.

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