Comprendre la criminalité et ses éléments

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La criminalité se définit comme la violation d'une norme de droit pénal. L'anti-légalité stipule que la violation d'une règle n'est pas expressément autorisée par la loi. La culpabilité implique que la violation d'une règle pénale a été commise par une personne responsable ou dont la conduite peut être reprochée.

Exigences de la culpabilité

  • A) La personne avait-elle la capacité de comprendre ce qui se passait ?
  • B) Si oui, était-elle consciente de l'illégalité de son acte ?
  • C) Les conditions particulières permettaient-elles qu'elle adopte un comportement différent et conforme à la loi ?

La punition, ou l'applicabilité de la sanction pénale, est le résultat d'un événement classé comme crime, mais ce n'est PAS un élément du crime.

L'excuse légale : acquittement dû à des circonstances ou conditions personnelles qui, bien que n'étant pas partie de l'action, excluent la peine.

Les conditions objectives de la criminalité : ce sont des circonstances indépendantes de l'action et de la culpabilité, mais nécessaires pour que le fait typique, illégal et coupable soit passible de sanctions pénales.

Article 1 : Définition du crime

Art. 1° : Est un crime toute action ou omission volontaire punissable par la loi. Les actes ou omissions punis par la loi sont présumés toujours volontaires, sauf indication contraire.

Éléments de l'action

  • Un élément intellectuel : la possibilité objective du résultat.
  • Un élément volontaire : la possibilité de diriger son comportement (potentiel prévu).

Un élément objectif : une approche possible pour l'homme ; un élément social : les conséquences qui affectent d'autres personnes ou une communauté, un résultat socialement pertinent.

Phases de l'action

Dans l'action, il y a deux phases :

  • Une phase subjective (les buts), comprenant :
    • A) Le but recherché par le sujet pour exécuter l'action.
    • B) Le choix des moyens pour atteindre cet objectif.
    • C) L'acceptation des effets concomitants de l'action, non recherchés mais inhérents à sa mise en œuvre.
    • D) La décision de finaliser l'activité nécessaire pour atteindre l'objectif.

La notion d'action est limitée aux activités volontaires et orientées vers un but. Les actes involontaires, c'est-à-dire sans but, ne sont pas des actions et donc pas des crimes. Ce manque est appelé absence d'action ou absence de défaillance, car la défaillance n'existe pas si le sujet n'est pas en mesure de prendre les mesures obligatoires ou prévues par la loi.

Types d'action :

  • A) Vis absolue : est appelée une force matérielle ou physique. Exigences : 1) Extérieure au sujet, un tiers ou une force naturelle. 2) La force physique ne peut être combattue par ceux à qui elle s'applique.

B) Mouvements réflexes : sont ceux que l'homme fait involontairement, provenant de l'extérieur du système nerveux central directement vers le système moteur. Exemples : actes convulsifs, épileptiques. Les actes de défense sont réflexes. Il ne faut pas les confondre avec les actes de réaction, qui sont des courts-circuits qui provoquent une action de vitesse extrême et éphémère.

C) L'inconscience : actes commis pendant le rêve, l'ivresse pathologique, le somnambulisme.

Types d'action délictueuse

Type criminel : description par le droit pénal du comportement humain pertinent et interdit socialement (action ou inaction), de sa phase subjective et objective. Est typique la coïncidence d'un comportement particulier et réel avec le schéma abstrait contenu dans le type criminel. Le fait est la qualité concrète d'une description légale subsumée dans le type.

  • Genre de type ;
  • Garantie de type : celui où se matérialise le principe constitutionnel de légalité.
  • Type systématique ou d'adaptation : formé par la description du comportement lui-même.

Fonctions du type pénal

  • A) Rôle de garantie : Il n'y a pas de crime sans loi et il n'y a pas de peine sans loi.
  • B) Rôle de motif : motif de précaution, en notant ce qui est interdit, induit un comportement à s'abstenir d'accomplir.
  • C) Rôle systématique ou circonstanciel : le comportement typique est indicatif d'une intervention illicite, soit qu'il soit présent ou non comme cause d'élimination de l'illégalité.

Type d'adéquation et principe de pertinence sociale

Hans Welzel soutient que les comportements qui sont maintenus dans l'ordre social historique normal, mais qui sont inclus dans le comportement typique formel, sont exclus de l'infraction.

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