La Connaissance et l'Expérience selon Kant

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La connaissance commence avec l'expérience. Cependant, l'expérience n'est pas quelque chose de donné à l'avance. Le sujet, en fait, étant donné ce que le sujet est, est une masse chaotique d'impressions, et ne parle de l'expérience qu'à partir du moment où les questions sensationnelles sont organisées par les formes a priori de la sensibilité fixées par le sujet.

Donc, la connaissance est une combinaison de deux éléments : premièrement, ce qui est en dehors de nous, et un autre qui est fourni par notre capacité à savoir quand nous organisons des intuitions empiriques.

Cette approche a eu des conséquences importantes et répond aux préoccupations profondes qui ont comme point de référence les conclusions que Hume a faites, à savoir que toutes les connaissances des événements commencent dans l'expérience.

Kant est d'accord que, de par eux-mêmes, ces éléments ne peuvent rien justifier de caractère nécessaire et universel. Kant est pleinement convaincu de la nécessité et de l'universalité de la connaissance, qui modèlent la physique de Newton. La solution proposée par Kant est que la nécessité et l'universalité de la connaissance sont rendues possibles par les éléments a priori.

L'a priori est ce qui est indépendant de telle ou telle expérience particulière, mais ce qui est absolument indépendant de toute expérience, et qui est la condition qui met le sujet en place.

L'identification de ces éléments de connaissance pure est effectuée par Kant dans sa Critique de la raison pure. Il s'agit sans aucun doute d'une tâche importante. Cette recherche est appelée équivalent transcendantal à l'enquête des conditions a priori qui rendent possible la connaissance.


Chez Kant, le terme métaphysique a deux significations : il s'agit d'une disposition naturelle, innée chez tout être humain, et d'une science. Comme une disposition naturelle, c'est la tendance incontournable à planifier de façon rationnelle et à expérimenter au-delà des questions de liberté et d'immortalité. Comme science, c'est la demande, sans succès jusqu'à présent, de poser et de résoudre ces trois problèmes. Kant utilise les deux sens de la métaphysique, ajoutant un nouveau sens à la métaphysique traditionnelle, purifiée de tout dogmatisme et de critique. Cela est possible par un changement radical de méthode (un revirement complet). Il s'agit de modéliser les grandes révolutions méthodologiques qui ont eu lieu en mathématiques et en physique. Kant dit que l'homme devrait poser des questions, mais non en tant que chercheur, mais comme un juge qui demande à un témoin, toujours des juges de leur propre discrétion et de la connaissance.

Cette connaissance, donnée par un revirement complet, signifie que l'individu ne respecte pas l'objet ; ce sont maintenant des objets qui deviennent dépendants de l'objet. Les sciences et les mathématiques sont des formes a priori de la sensibilité ; l'espace et le temps sont des intuitions pures ou a priori. La physique est la science des catégories de l'entendement, tandis que la métaphysique traditionnelle ne l'est pas. La connaissance est le résultat d'une collaboration entre ce qui est donné, toujours particulier et contingent, et ce que met le sujet, qui est universel et nécessaire.

La tradition philosophique distingue deux jugements : analytique et synthétique. Le laboratoire des vérités de la raison a montré une identité entre les termes (ils ont universalité et nécessité). D'autre part, les jugements synthétiques ont été vrais, en fait, contribuant à des informations factuelles, mais qui se rapportent à un état spécifique des affaires, ce qui entraîne l'absence d'universalité et de nécessité. Selon Kant, aucun de ces jugements ne peut servir de base à la science, car ils doivent avoir nécessité et universalité pour étendre les connaissances. Kant soutient qu'il existe un troisième type de jugements : les jugements synthétiques a priori. Les jugements de la science ne peuvent élargir les connaissances s'ils ne sont pas synthétiques, et ne peuvent être universels et nécessaires s'ils sont a priori. Selon Kant, ces jugements synthétiques a priori sont donnés en mathématiques et en physique, qui est la science rendue possible par les éléments a priori de la connaissance. La métaphysique ne concerne pas les jugements synthétiques a priori.

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