Le Crime Éternel de Lord Arthur Savile

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Chapitre 1 : La Prédiction Fatale

C'était la dernière réception de Lady Windermere ; tout le monde était là. Toutes les belles personnes étaient présentes. Lady Windermere a demandé à son chiromancien de lire quelques mains. Quand il lut la main de Lord Arthur Savile, il pâlit et ses mains devinrent moites. Le chiromancien lui dit que Lord Arthur perdrait un parent éloigné et ajouta qu'il était un homme charmant. Ce n'était pas la vérité tout entière.

Plus tard, Lord Arthur demanda à M. Podgers de lui révéler toute la vérité, l'horrible vérité. M. Podgers accepta en échange d'argent.

Chapitre 2 : Le Devoir Horrible

Lord Arthur apprit qu'il devrait commettre un assassinat. Horrifié, il marcha toute la nuit sans savoir quoi faire, entendant des coups et des injures. Il rentra chez lui le matin.

Chapitre 3 : Le Devoir Conjugal

Le lendemain, Lord Arthur eut une vision différente des événements. Il considéra la prédiction de M. Podgers comme un devoir à accomplir pour pouvoir épouser Sybil. Il pensait qu'il ne pouvait pas l'épouser tant qu'il n'avait pas accompli cet assassinat, sinon ce serait une trahison envers elle. Plus tôt l'assassinat serait commis, mieux ce serait pour eux deux.

Il dressa donc une liste de ses victimes possibles. Il choisit Lady Clementina, une vieille dame, sa cousine au second degré du côté de sa mère.

Il prépara pour elle une pilule remplie de poison. Il la lui donna en la présentant comme une pilule américaine contre l'indigestion, à prendre en cas de crise.

Lord Arthur demanda à Sybil de reporter leur mariage. Elle fut très triste, mais lui fit confiance. Il partit pour Venise.

Chapitre 4 : Fausse Joie et Retour à Londres

Il passa deux semaines à Venise avec son frère, qui le convainquit ensuite de descendre la côte de Ravenne. Inquiet pour Lady Clementina, il prit un train pour Venise. Il y trouva un télégramme annonçant sa mort. Il se sentit bien.

Il dut retourner à Londres, car elle lui avait légué sa maison et ses meubles. Ce n'était pas une fortune, mais cela toucha Lord Arthur. Arthur planifia son mariage pour le 17 juin.

Lui, Sybil et l'avocat se rendirent à la maison. La surprise fut grande lorsque Sybil trouva la boîte contenant la pilule, qui était toujours là. Arthur découvrit alors que Lady Clementina était morte de mort naturelle.

Chapitre 5 : La Dynamite et la Solution Finale

M. Merton et la mère de Sybil étaient vraiment en colère contre le deuxième report du mariage et firent tout pour mettre fin à la relation, mais ils ne purent changer l'avis des fiancés. Lord Arthur Savile pensa que la dynamite serait la bonne chose à essayer pour sa tentative suivante.

Il décida de faire sauter son oncle, le doyen de Chinchester, qui aimait les horloges. Il décida de lui envoyer une horloge explosive et demanda à son ami le comte Rouvaloff, un jeune Russe aux tendances révolutionnaires, de trouver un endroit où il pourrait obtenir l'horloge. Il s'y rendit et on lui donna l'horloge sans aucun frais. Elle était censée exploser le vendredi à midi, mais rien ne se produisit.

Quelques jours plus tard, ils reçurent une lettre du doyenné. C'était son cousin qui parlait de l'horloge ; ils pensaient que c'était un jouet, un cadeau de quelqu'un qui les aimait beaucoup.

Lord Arthur était au désespoir. Il sortit, triste, ayant essayé de faire son devoir, mais le destin ne lui était pas favorable. Il s'assit près de la rivière et vit M. Podgers. Il eut alors une idée : il le noya dans la rivière.

Les jours suivants, il craignit l'échec. Il voyait M. Podgers partout. Puis vint la nouvelle qui parlait d'un suicide, le suicide de M. Podgers. Il se sentit alors soulagé et heureux, car il pouvait enfin épouser Sybil.

Chapitre 6 : Le Bonheur Conjugal

Ils se marièrent. Ils formaient un beau couple et étaient heureux. Deux petits enfants naquirent.

Lady Windermere leur rendit visite un certain temps. Une fois, elle parlait à Sybil de l'amour et évoqua également M. Podgers. Elle l'aimait bien, même s'il était un imposteur et n'avait pas dit la vérité.

Quand on demanda à Arthur s'il avait confiance dans les chiromanciens, il répondit oui et affirma qu'il leur devait son mariage et son bonheur. Lady Windermere ne comprit rien et dit que c'était absurde.

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