Crises en Afrique et en Asie : Analyse des tensions politiques et migratoires
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Crise politique au Burundi : Enjeux et contestation
La crise au Burundi a débuté lorsque le président Pierre Nkurunziza a décidé d'être candidat à l'élection présidentielle pour un troisième mandat. Les chefs d'État de l'Afrique de l'Est ont demandé au gouvernement de Bujumbura de reporter d'un mois et demi au moins les élections qui devaient avoir lieu.
Le gouvernement burundais accepte de décaler les élections. Cependant, pour le mouvement de contestation populaire, ce n'est pas suffisant. Les gens sont déçus, d'abord parce que le président n'est pas allé à Dar es Salaam. D'après beaucoup d'habitants dans les quartiers de Cibitoke et de Nyakabiga, c'est une honte ! Selon un habitant, le président burundais n'aime pas son peuple. Une jeune femme dit que si la communauté internationale attend pour agir, ils vont tous mourir.
Depuis le début de la mobilisation, il y a eu 40 morts et des centaines de blessés. Le mouvement d'Arusha a déclaré qu'après la décision du sommet, les militants d'Arusha sont choqués. Pour eux, le report des élections d'un mois et demi est trop court. Les militants continueront à se battre contre une troisième élection du président.
Le journaliste ajoute que le mouvement d'Arusha est une coalition politique et que ce mouvement organise les manifestations des contestataires. Quant aux élections, il est impossible de les organiser, même dans 45 jours, selon les dires du mouvement d'Arusha. Le troisième mandat est une condition non négociable, explique ce mouvement. « Nous sommes recherchés par la police. Impossible pour nous d'aller à des élections dans ces conditions. »
Crise migratoire en Asie du Sud-Est : Le drame des Rohingyas
Dans ce journal, on parle de la crise migratoire en Asie du Sud-Est, où, après des semaines de silence, la Birmanie a accepté d'évoquer la crise migratoire en mer d'Andaman. Les faits sont que, depuis une dizaine de jours, plus de 3000 migrants Rohingyas, des musulmans originaires de Birmanie et Bangladais, sont arrivés sur les côtes de Malaisie et d'Indonésie. Ils fuient, pour la plupart, la Birmanie.
Cette crise concerne les pays suivants :
- La Birmanie
- La Malaisie
- L'Indonésie
- La Thaïlande
Les organisations et groupes politiques cités sont :
- Le gouvernement birman
- La communauté internationale
- Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays
- Le parti d'opposition d'Aung San Suu Kyi
Les explications que Rémy Favre nous donne sont les suivantes : il comprend l'inquiétude, dit-il, de la communauté internationale. Le gouvernement birman infléchit donc légèrement sa position. La semaine dernière, il rejetait le problème. Aujourd'hui, il accepte d'en parler sans évoquer pour le moment sa propre responsabilité dans le drame des migrants Rohingyas.
La situation actuelle : le déni, en réalité, n'était plus possible. D'une part, car les bateaux, avec des centaines de migrants à bord, continuent d'arriver sur les côtes de Malaisie et d'Indonésie. D'autre part, car les pays d'Asie du Sud-Est mettent la pression sur la Birmanie.