Culture de Masse et Mutations de l'Entre-Deux-Guerres

La Culture de Masse et ses Enjeux

Quand on parle de « masse », on utilise souvent un mot péjoratif. Très souvent, on pense que tous les produits destinés à une société sont utilisés de la même façon. On pense que tout ce qui sort des médias a un effet obligatoire sur la population, et cela n'est pas vrai. On pense que tout le monde reçoit le même message, ce qui est faux. Chaque produit culturel a des effets différents sur chaque individu. Les produits ne peuvent pas avoir le même effet parce que les individus sont différents.

Mondialisation vs. Globalisation

En français, on utilise généralement le terme « mondialisation » plutôt que « globalisation ». Le terme global désigne la planète, il englobe tout. La mondialisation (ou globalisation) implique le partage d'échanges économiques et représente une expansion générale de quelque chose. En anglais, on parle de globalization.

Les Aspects de la Globalisation

La globalisation a son côté favorable et son côté défavorable. L'objectif est d'amplifier et d'entretenir les côtés positifs de la globalisation, tout en essayant d'éliminer les aspects négatifs. La globalisation permet des échanges au niveau global.

L'Entre-Deux-Guerres (1919-1939)

La période de l'Entre-Deux-Guerres, du point de vue culturel, est marquée par les problématiques de la rupture entre les enjeux des changements et de la continuité.

Les Débats autour de l'École

L'école est perçue comme un moyen de transformer la société. Voici les évolutions majeures :

• En 1926, le gouvernement maintient la distinction entre le primaire et le secondaire, mais multiplie les bourses et instaure la gratuité des premières années du secondaire.
• En 1936, Jean Zay porte l'obligation scolaire de treize à quatorze ans.
• C'est également en 1936 que le Ministre de l'Instruction publique est renommé Ministère de l'Éducation nationale.

Vers une Politique Culturelle

Jusqu'au milieu des années 30, une conception libérale sur le rôle de l'État en matière culturelle prévaut. Il n'existe pas de Ministère de la Culture. Les socialistes et les communistes soutiennent l'idée d'une popularisation de la culture. Si le Front Populaire ne met pas en place un Ministère de la Vie Culturelle, il instaure un sous-secrétaire à la Santé publique chargé du sport et des loisirs, répondant ainsi au congé payé et à la diminution du temps de travail.

La Presse Écrite face à la Concurrence

Au cours des années 20, les tirages diminuent et ce média se voit concurrencé par la radio. Le lectorat s'est effondré durant la Grande Guerre et la grande presse, du fait de sa soumission à la censure, sort dévalorisée du conflit. L'après-guerre voit aussi un renouvellement des genres journalistiques :

• Le grand reportage.
• Un renouvellement de la présentation.
• Une place plus grande laissée à la photographie.

L'Émergence de la Radio et du Cinéma

La Radio

La radio, mise au point à la fin du XIXe siècle, connaît un essor rapide. En 1929, on compte 500 000 postes récepteurs en France. Ce nouveau média se veut plus proche du public et offre un nouveau rapport avec l'actualité en couvrant en direct les grands événements.

Le Cinéma

L'exploitation du cinéma a commencé avant la guerre et se généralise après. À la fin des années 30, le cinéma constitue la première industrie culturelle.

Le Renouveau Artistique : Le Surréalisme

L'après-guerre voit la percée du mouvement surréaliste, porté par André Breton, Louis Aragon et Philippe Soupault. Le surréalisme est un mouvement qui se veut subversif et se caractérise par le rejet de l'art classique, des valeurs bourgeoises et de la guerre.

Le surréalisme attire des peintres comme Dali et Magritte. Ils se rapprochent initialement du mouvement Dada. Les deux mouvements se différencient très vite : le Dadaïsme se préoccupant moins des politiques, tandis que les Surréalistes se déchirent autour du communisme.

Le Rôle Croissant des Intellectuels

D'une façon générale, l'engagement progresse, même parmi les plus réticents. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, des recompositions s'opèrent. Les intellectuels se divisent entre pacifistes et partisans de la fermeté, comme en témoigne l'opposition entre Georges Bernanos et Romain Rolland.