Dictablanda: La crise de Berenguer et l'unité de l'opposition
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La crise de Berenguer
Berenguer essayait d'assurer la loyauté de l'armée au roi afin d'éviter n'importe quelle altération de l'ordre. Il a défendu les manifestations et les actes syndicaux ou politiques, particulièrement ceux des républicains. En juin, il était disposé à convoquer des élections générales à Cortes, mais dans une entretien accordée par le roi, il a déclaré qu'il ne voulait pas être à la tête d'un gouvernement qui n’avait pas assez d'appui des différents groupes libéraux de centre et de gauche, ainsi que des partis non dynastiques. Cela a résulté en la division de l'opinion des libéraux et une opposition des socialistes et des républicains qui ont refusé à participer à la convocation prétendue de Cortes.
Le Pacte de Saint-Sébastien
Francesc Maciá et Lluis Companys se sont réunis avec des syndicats et les partis opposants au régime (socialistes et républicains) et quelques intellectuels, et ont signé le Pacte de Saint-Sébastien, dans le but d’abolir la monarchie d'Alphonse XIII accusé d'avoir appuyé la Dictature.
Les élections municipales et la marche du roi
L'alliance républicaine-socialiste était à chaque fois plus forte : pendant que le gouvernement et les partis dynastiques étaient divisés, les partis et les groupes de l'opposition étaient unis et même avaient déjà préparé un gouvernement républicain clandestin, avec l'appui d'intellectuels comme Marañón, Unamuno et Ortega et Gasset.
L’unique but de ce gouvernement était de convoquer des élections justes et on a pensé d'abord aux élections municipales pour tout de suite les généraux ont convoqué avec un caractère constituant. Elles sont seulement devenues les premières le 12 avril : le résultat des élections municipales a lancé un triomphe incontournable pour l’association républicaine - socialistes dans 41 des 50 capitales de province, que les citoyens ont proclamé dans la rue l'implantation de la République. Deux jours plus tard Alphonse XIII a décidé d'abandonner l'Espagne mais sans renoncer à la Couronne. En abandonnant l’Espagne il acceptait son échec et reconnaissait la IIe République, et son gouvernement provisoire présidé par Niceto Alcalá Zamora.