Droit Administratif : Actes, Procédures et Recours Légaux

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1. Révocation d'un Acte Administratif Incompétent

Un acte administratif exécutoire, émis en violation des principes d'objectivité par un tribunal incompétent, peut-il être révoqué par l'administration s'il contient un vice visé à l'article 10 de la loi n° 27444 ? Précisez la procédure.

Oui, un tel acte peut être révoqué. La procédure implique un examen de l'acte par l'administration elle-même, pouvant mener à son annulation pour vice de forme ou de fond, conformément à l'article 10 de la loi n° 27444.

2. Appel d'un Acte Administratif en Référé

Peut-on faire appel d'un acte administratif en référé qui statue sur une collection de trois procédures, étant donné qu'il affecte les droits des administrations concernées ?

En principe, les actes interlocutoires ne sont pas susceptibles d'appel car ils ne tranchent pas le fond du litige. Cependant, si l'acte en référé place l'administré dans un état d'impuissance ou viole le principe du contradictoire, un recours peut être envisagé.

3. Annulation d'une Résolution Déclarant une Plainte Fondée

Le plaignant peut-il demander l'annulation d'une résolution déclarant sa plainte fondée ? Expliquez.

Oui, car même une résolution déclarant une plainte fondée peut être entachée de vices de procédure ou de fond. Si cette résolution, bien que favorable en apparence, prive l'administré de certains droits ou est contraire à la loi (par exemple, si elle contient des motifs de nullité visés à l'article 10 de la loi n° 27444), son annulation peut être demandée.

4. Recours en Révision face à une Nouvelle Preuve

Face à une décision unilatérale de l'administration statuant sur le fond d'un dossier, peut-on déclencher une nouvelle procédure administrative en première instance si de nouvelles preuves sont découvertes, susceptibles de faire changer d'avis l'autorité ? Expliquez brièvement.

Non, il s'agit d'un recours en révision. Ce recours est fondé sur l'apport de nouveaux éléments de preuve et est adressé à la même autorité qui a rendu l'acte administratif initial.

5. Cessation des Effets d'un Acte Administratif

Quand les effets d'un acte administratif cessent-ils ?

  • La loi le prévoit (acte à durée limitée).
  • L'abrogation par l'autorité compétente.
  • La déclaration de nullité (vice substantiel).
  • Une décision judiciaire (par exemple, une action en annulation ou un recours en amparo).

6. Caractéristiques de l'Acte Administratif

Unilatéralité

L'acte administratif est une déclaration de volonté émise par l'administration à l'issue d'une procédure. Il est unilatéral car il émane d'une seule partie, l'autorité détentrice du pouvoir de décision.

Présomption de Légalité

Tout acte administratif est présumé légal dès lors qu'il est émis par l'autorité compétente, après une procédure régulière, légale et légitime.

Toute décision est réputée valide et exempte d'erreurs tant que sa nullité n'a pas été déclarée par l'autorité administrative ou par le juge compétent.

Force Exécutoire

C'est le pouvoir conféré à l'administration de mettre en œuvre ses propres décisions (résolutions) sans l'intervention préalable d'un juge. Cette force exécutoire est une manifestation du pouvoir administratif, visant à protéger l'ordre public, les bonnes mœurs et à satisfaire l'intérêt général.

Portée Personnelle

Les effets de l'acte administratif ne peuvent être transférés à des tiers qui ne sont pas les bénéficiaires directs. Ses effets sont généralement personnels et s'appliquent à la personne qui a initié la procédure ou qui est directement visée par l'acte.

7. Motifs de la Réclamation Administrative

Veuillez énumérer les motifs ou les fondements d'une réclamation administrative.

  • Retards excessifs dans le traitement du dossier.
  • Manquement fonctionnel ou faute de l'administration.
  • Vice de procédure ou omission d'une étape essentielle.

9. Signification de l'Administration de la Preuve

Que signifie la gestion des preuves (ou l'administration de la preuve) ?

La gestion des preuves (ou administration de la preuve) désigne l'ensemble des actions par lesquelles l'administration recueille et évalue les faits présentés par les administrés. Elle est essentielle car elle permet à l'autorité de démontrer objectivement et conformément à la vérité les aspects matériels du dossier, constituant ainsi le cadre juridique et administratif pour l'établissement d'une base factuelle solide en vue de la décision finale sur le fond.

10. Prémisse Correcte

Indiquez la prémisse correcte.

  • La résolution est une déclaration de l'autorité.

11. Cas Pratique : Plainte à la SEGAT

Juan De Las Casas Vigo dépose une plainte auprès de la SEGAT concernant une décision qui, selon lui, viole son droit à la preuve, n'ayant présenté que des photographies et des démonstrations. Quelle est la première action que l'autorité compétente doit entreprendre, à sa discrétion ?

L'autorité compétente doit instruire le dossier en ordonnant des actes de constatation et des mesures d'instruction (tests, expertises) afin de déterminer si les faits reprochés constituent effectivement des violations relevant de la compétence de la SEGAT.

12. Distinction : Réclamation et Dénonciation Administrative

Réclamation Administrative (ou Recours Gracieux)

La réclamation administrative est une voie de recours permettant à une personne de signaler et de contester des anomalies ou des irrégularités survenues au cours d'une procédure administrative. C'est une mesure corrective visant à rectifier les défauts causés par l'autorité durant le déroulement de la procédure.

Dénonciation Administrative

Il s'agit des cas où une personne porte à la connaissance de l'administration un fait qu'elle estime constituer une infraction administrative commise par un agent public. Le dénonciateur peut être une victime directe ou non. La loi permet ainsi à tout citoyen de signaler un comportement fautif d'un agent de l'État. L'objectif du dénonciateur est de rechercher la justice et d'obtenir que l'entité administrative concernée, par l'intermédiaire de ses organes compétents, exerce son pouvoir de sanction et que l'agent mis en cause soit puni après une procédure disciplinaire administrative.

13. Pouvoirs de l'Autorité Administrative

Nommez trois pouvoirs de l'autorité administrative qui relèvent de la compétence d'un employé de la SEGAT-Trujillo. Expliquez chacun.

a) Pouvoir d'Impulsion

Il s'agit de la capacité de l'autorité administrative à initier et à faire avancer la procédure, en veillant à son bon déroulement.

b) Pouvoir d'Instruction

C'est le pouvoir de l'autorité d'acquérir toutes les informations et preuves nécessaires (probanza) pour éclairer sa décision, en menant des enquêtes, des auditions et en recueillant des documents.

c) Pouvoir de Décision

Il s'agit de la faculté de l'autorité de rendre une décision (déclaration) sur le fond du dossier et, le cas échéant, d'en assurer l'exécution (mise en œuvre).

14. Définition de l'Intérêt à Agir

Définissez ce que l'on entend par l'intérêt à agir (ou intérêt géré).

L'intérêt à agir est la motivation légitime et légale qui pousse une personne à engager une procédure administrative. Il peut s'agir de questions économiques ou morales. L'objectif est que la décision de l'autorité soit favorable et modifie positivement la situation juridique et personnelle de l'administré.

Personnel

L'intérêt à agir contre l'administration publique doit être personnel, propre à l'administré, intime et unique. Une exception est faite pour le représentant qui agit au nom du titulaire d'un intérêt réel.

Actuel

L'intérêt doit être actuel et réel au moment de l'introduction de la procédure et tout au long de son déroulement, afin d'éviter que la procédure ne devienne sans objet.

Légitime et Démontrable

L'intérêt doit être légitime et démontrable, de sorte que l'administré puisse prouver sans équivoque que sa démarche est fondée.

15. Principes de la Procédure Administrative

Nommez quatre principes de la procédure administrative.

  • Principe de légalité.
  • Principe de la vérité matérielle.
  • Principe de l'informalisme (ou de la simplicité administrative).
  • Principe de la motivation des décisions.

16. Accès à l'Information Publique : Cas Pratique

Pedro Campos Ravello a demandé une copie d'un rapport technique, crucial pour la décision finale du directeur de la SEGAT-Trujillo, en se basant sur la loi sur la transparence et l'accès à l'information publique. Comment résoudre ce cas : le document demandé doit-il être délivré ou non ? Expliquez votre réponse.

Si le document est classifié comme un rapport préparatoire ou un document interne dont la divulgation pourrait compromettre le processus décisionnel ou l'intérêt public, il ne peut pas être délivré a priori. La loi sur la transparence et l'accès à l'information publique prévoit des exceptions à la règle de divulgation, notamment pour les documents dont la communication porterait atteinte à la bonne administration ou à la confidentialité des délibérations.

17. Projet de Résolution : Droit aux Vacances

Projet de résolution concernant le droit aux vacances obtenu par Doña Maria Cubas Chavez.

RÉSOLUTION

DOSSIER NO:

OBJET:

OBJET:

ORIGINE:

DATE:

VISTA : La requête purement juridique déposée par [Nom de la requérante]

ATTENDU QUE :

Considérant que la requérante fait valoir [Motifs invoqués par la requérante]

RÉSOLU :

ACCUEILLIR le recours de droit pur, produisant ainsi ses effets.

Pour les enregistrements, informations et déclarations nécessaires.

18. Définition de l'Acte Administratif

Définissez l'acte administratif.

L'acte administratif est une déclaration expresse de l'autorité compétente, qu'il s'agisse d'une décision interlocutoire ou d'une décision finale.

19. Distinction : Décisions Interlocutoires et Définitives

Quelles sont les différences entre les décisions interlocutoires et les décisions définitives ?

Décisions Interlocutoires

Ce sont des actes qui interviennent au cours de la procédure sans trancher le fond du litige, mais qui portent sur des questions de procédure. Elles peuvent être révoquées, mais ne sont généralement pas susceptibles de recours directs (sauf exceptions comme la réclamation administrative, les arriérés de cas, ou l'exécution d'une ordonnance judiciaire).

Décisions Définitives (ou Résolutions)

Ce sont les décisions finales qui tranchent le fond du litige. Elles sont susceptibles de recours en annulation et d'autres voies de recours (recours gracieux, recours hiérarchique, recours en révision).

Ces décisions constituent le mécanisme normal de clôture de la procédure. Elles doivent résoudre la controverse et l'incertitude juridique, et leur émission est une obligation pour l'autorité administrative.

20. Qu'est-ce que le Dossier Administratif ?

Qu'est-ce que le dossier administratif ?

Le dossier administratif est l'ensemble des documents et des actes qui constituent une procédure administrative. Il implique le développement de l'instruction sous l'impulsion de l'administration, tout en respectant les principes d'unité, de célérité et de concentration de la procédure. Sa flexibilité permet à l'instructeur du dossier de mener diverses actions pour justifier et éclairer le fond de l'affaire, en agissant sur les éléments de preuve qui seront examinés en temps voulu.

21. Les Recours Administratifs

Identifiez et expliquez les recours administratifs.

Recours Administratif Général

Le recours administratif est la faculté offerte à l'administré d'engager une procédure administrative pour contester, attaquer ou s'opposer à une décision administrative. Ainsi, face à une décision qu'il estime erronée ou portant atteinte à ses droits, l'administré peut exercer son droit de contestation contre la décision de l'autorité et demander un réexamen. Les conditions suivantes doivent être respectées :

  • Nécessité d'un intérêt à agir.
  • Exposé écrit du fond du litige (détaillé, motivé et raisonnable).
  • La requête doit être signée par un avocat (selon les cas).
  • Délai de 15 jours pour contester l'acte notifié.
  • Décision sur le recours dans les 30 jours ouvrables suivant son dépôt.
  • Le recours est unitaire : il n'est pas possible d'utiliser plusieurs types de recours simultanément pour la même affaire.

Recours Gracieux (ou Recours en Réexamen)

  • Nature facultative : L'administré est libre de demander ou non ce réexamen, car il n'est pas indispensable pour la poursuite de la procédure.
  • Déposé auprès de l'autorité émettrice : Il est adressé à la même autorité qui a rendu la décision contestée, afin qu'elle reconsidère sa position et, le cas échéant, modifie les effets de sa décision.
  • Fondé sur de nouveaux éléments : Ce recours doit être basé sur des éléments de preuve nouveaux et pertinents (conducentes), capables de modifier la décision initiale. Ces éléments servent de base juridique et factuelle pour demander à l'autorité de reconsidérer et de modifier sa décision.

Recours Hiérarchique (ou Appel Administratif)

  • Action nécessaire : Il est souvent une étape préalable obligatoire pour épuiser les voies de recours administratives avant de pouvoir saisir le juge. Sans cet épuisement, le recours contentieux pourrait être déclaré irrecevable.
  • Déposé auprès de l'autorité émettrice, mais tranché par le supérieur : Bien que déposé auprès de l'autorité qui a rendu l'acte, il est transmis à son supérieur hiérarchique pour décision. Ce recours est appelé "appel" car il est résolu par une autorité supérieure, censée statuer avec plus d'objectivité et de connaissance.

Motifs du Recours Hiérarchique

  • Nouvelle interprétation des données existantes : Il peut être fondé sur une nouvelle analyse, étude, appréciation et évaluation des preuves déjà présentes dans le dossier, effectuée par l'autorité supérieure.
  • Questions de droit : Il peut également porter sur de pures questions de droit, des aspects juridiques, procéduraux, doctrinaux ou d'interprétation qui rendent l'acte administratif invalide ou inefficace.

Il est conseillé de joindre à la requête une liste des éléments de preuve à réexaminer, ainsi que les arguments soutenant la nouvelle interprétation. Il faut également énumérer les erreurs juridiques commises par l'autorité, car ce sont des questions de pur droit.

Recours en Révision

  • Il intervient lorsque l'entité publique ayant émis l'acte administratif a une compétence nationale, et constitue souvent l'ultime recours administratif après l'épuisement des autres voies.
  • Il est réservé aux cas exceptionnels, exigeant une base solide, car le dossier a déjà été réévalué par l'autorité ayant statué en appel. L'autorité suprême examine le dossier pour s'assurer qu'aucune faille n'a été détectée lors des recours précédents.
  • Il est déposé auprès de l'autorité qui a statué en appel, et c'est la plus haute autorité du secteur qui en prend connaissance et statue.

22. Validité de l'Acte Administratif

La validité de l'acte administratif.

Un acte administratif est présumé valide jusqu'à ce que sa nullité soit déclarée. La validité d'une décision, quelle que soit sa nature, implique sa légitimité, sa légalité et sa conformité aux exigences essentielles (sine qua non) établies par la réglementation en vigueur.

23. Invalidité de l'Acte Administratif

L'invalidité de l'acte administratif.

L'invalidité survient lorsque l'acte administratif est entaché de vices insurmontables. Elle peut être déclarée :

  • Par l'administration elle-même : La décision est prise par l'autorité administrative supérieure.
  • Par une autorité externe : La décision est prise par l'autorité juridictionnelle (le juge).

24. Types de Nullité

Types de nullité.

  • Nullité partielle.
  • Nullité totale.

25. Définition de la Réclamation Administrative

Définissez la réclamation administrative.

La réclamation administrative est une réaction à une action qui cause un préjudice (relation de cause à effet). Elle permet à une personne de contester les anomalies ou les déviations de la procédure administrative. C'est une mesure corrective qui vise à rectifier les défauts causés par l'autorité durant le déroulement de la procédure, et qui produit deux effets curatifs :

  • La procédure est réorientée pour permettre la poursuite du dossier.
  • Si le défaut n'est pas corrigé, une procédure disciplinaire peut être ouverte, car l'autorité responsable de la procédure pourrait être accusée de désobéissance aux ordres supérieurs.

26. Modes de Clôture d'une Procédure Administrative

Quels sont les moyens de mettre fin à une procédure administrative ?

Clôture Normale

La procédure se termine de manière régulière par une décision expresse, rendue conformément à la loi 27444 (généralement dans un délai de 30 jours). Cette décision statue sur le fond du dossier et est susceptible de recours.

Clôture Anormale

La procédure se termine de manière exceptionnelle ou irrégulière par les moyens suivants :

1. Le Désistement

Le désistement est l'acte par lequel l'administré renonce à la procédure administrative qu'il a engagée. Pour que le désistement soit accepté, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • Démontrer la volonté de se désister.
  • Présenter une demande écrite, éventuellement avec signature légalisée.
  • Doit être déposé avant qu'une décision expresse ne soit rendue.

Désistement de Procédure

Il s'agit de la renonciation à la procédure elle-même, l'administré perdant l'intérêt à la poursuivre. Pour récupérer cet intérêt, il peut demander la réouverture du dossier archivé.

Désistement d'Action

Il s'agit de la renonciation au droit d'agir pour la même cause. Dans ce cas, l'administré ne peut plus exiger la réouverture de la procédure, car il a renoncé à son droit.

2. La Déclaration d'Abandon

L'abandon est déclaré lorsque l'administré, bien qu'étant une partie active à la procédure, ne réalise pas une action nécessaire et que cela entraîne la suspension de la procédure pendant plus de trente (30) jours. L'autorité déclare alors l'abandon et notifie sa décision, qui peut faire l'objet de recours.

3. Le Silence Administratif

Le silence administratif est une technique procédurale visant à éviter que les administrés n'aient à subir une inaction prolongée de l'administration. Pour que ses effets se matérialisent, les éléments suivants doivent être réunis :

  • L'administration a l'obligation de statuer.
  • Un délai légal est fixé sans que l'autorisation ne soit donnée ou la décision rendue.
Silence Administratif Positif

Il trouve son origine dans les procédures d'approbation automatique. Il signifie que la demande ou la réclamation de l'administré est considérée comme approuvée en l'absence de réponse de l'administration dans le délai imparti. Il est assimilé à un acte administratif réel, équivalent à une approbation expresse.

Silence Administratif Négatif

Il est présumé que l'absence de décision de l'administration dans le délai imparti, concernant une demande, équivaut à un rejet. L'inaction est alors considérée comme une décision formelle de rejet. Malgré ce silence administratif négatif, l'administration conserve l'obligation de statuer sous sa responsabilité, tant que la question n'a pas été portée devant une autorité judiciaire.

Tout silence négatif découle d'une procédure administrative de pré-évaluation.

4. La Conciliation ou le Règlement Extrajudiciaire

La conciliation est un acte volontaire par lequel les deux parties parviennent à un accord, rendant ainsi inutile la poursuite du litige en cours. Cette solution du conflit est atteinte lorsque, par exemple, un juge parvient à concilier les parties, nécessitant alors une résolution ou un acte de clôture.

27. Facultés de l'Administration

Énumérez les facultés de l'administration.

Ce sont les pouvoirs que l'autorité peut exercer dans une procédure administrative afin d'établir la vérité des faits.

1. Pouvoir de Connaissance (ou d'Instruction)

C'est le pouvoir d'instruire l'affaire en raison de sa compétence (par exemple, le pouvoir de requérir des informations, d'assumer la compétence et de déterminer le lieu).

2. Pouvoir de Convocation

Ce pouvoir s'exerce par des convocations ou des avis, visant à assurer la présence des administrés lorsque celle-ci est importante pour la résolution de l'affaire.

3. Pouvoir de Restriction (ou de Contrainte)

L'administration utilise ce pouvoir (par exemple, dans une procédure administrative disciplinaire) pour contraindre les administrés à respecter certaines obligations, ou pour restreindre, réduire ou limiter certains droits conformément à la politique établie.

4. Pouvoir de Décision (ou de Déclaration)

C'est la faculté qui permet à l'autorité administrative de rendre une décision sur les actes administratifs, en acceptant ou en rejetant tout ou partie de la demande, démontrant ainsi sa capacité à résoudre le litige.

5. Pouvoir d'Exécution

C'est le pouvoir conféré à l'administration de faire appliquer ses propres décisions, garantissant ainsi le caractère exécutoire des actes administratifs.

28. Qu'est-ce que la Compétence Administrative ?

Qu'est-ce que la compétence administrative ?

C'est la faculté qu'a toute autorité administrative de connaître, d'organiser ou de conduire des procédures administratives et de statuer sur le fond. C'est une condition essentielle que doit posséder toute autorité pour pouvoir émettre un acte administratif.

29. Parties d'une Résolution Administrative

Quelles sont les parties d'une résolution administrative ?

1. L'Exposé (Première Partie)

Cette partie stipule :

  • Le nom de l'autorité émettrice.
  • Le secteur concerné.
  • L'objet de la résolution.
  • Le numéro de la résolution.
  • Les sigles de l'entité.
  • L'année de la déclaration.

2. Les Considérants (Partie Modulaire)

ATTENDU QUE :

(Les conclusions de fait et de droit)

Un résumé détaillé des faits pertinents et des arguments soulevés au cours de la procédure, fournissant les orientations nécessaires à l'autorité pour statuer sur le fond.

Il doit respecter :

  • L'ordre chronologique.
  • Une connexion logique entre les faits.

3. Le Dispositif (Partie Décisionnelle)

RÉSOLU :

C'est dans cette partie que se trouve la décision de l'autorité. Elle est cruciale car elle détermine la portée de l'acte et la possibilité pour toute personne d'exercer son droit de contestation si elle estime que l'acte est contraire à ses droits.

30. Conditions de Validité d'une Décision (Art. 3 - Loi 27444)

Indiquez les conditions de validité d'une décision, conformément à l'article 3 de la Loi 27444.

La validité d'un acte est présumée dès sa délivrance, jusqu'à ce que sa nullité soit déclarée.

  • La validité, quelle que soit sa nature, implique la légitimité, la légalité et la conformité de l'acte lui-même aux exigences sine qua non établies par la norme pertinente.

Exigences :

  • Compétence de l'autorité.
  • Objet licite et déterminé.
  • Finalité d'intérêt public.
  • Motivation suffisante.
  • Respect de la procédure légale.

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