Le Droit Pénal : Structure et Concepts des Lois en Blanc
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Le droit pénal et sa structure
Le point de départ de la discussion sur le rôle du droit pénal se situe dans sa structure. La structure ou les normes externes du droit pénal, d'un point de vue objectif, peuvent être considérées comme un ensemble de règles juridiques. Leur structure formelle et extérieure est définie par deux éléments : un budget légal et la conséquence (par exemple, crime et châtiment).
Nous sommes en présence d'une loi pénale complète lorsque nous en apprécions les deux côtés. Bien que nous trouvions toujours des lois pénales qui possèdent ces deux éléments, on rencontre souvent les soi-disant lois pénales incomplètes. C'est ainsi que nous nous référons à toute règle à laquelle il manque l'une des deux parties. Dans cette catégorie, nous trouvons une spécialisation. Lorsque ce qui manque à cette règle est l'hypothèse de fait, la loi pénale est qualifiée de vide.
Le Code pénal espagnol... ...si nous examinons la partie spéciale, la plupart des lois pénales sont complètes. ...Si nous nous référons à la partie générale, nous verrons qu'il manque souvent l'une des deux parties (la règle principale). La partie générale du Code complète toujours le Code, fournissant les règles qui nous permettent d'appliquer la partie spéciale (par exemple, pour punir quelqu'un qui tue, il faut d'abord se référer à la partie générale). Il est dit que la partie spéciale constitue la partie principale du Code (Livres II et III). La partie spéciale de la loi pénale est la description des crimes et des fautes.
Concepts de droit pénal en blanc
En nous concentrant maintenant sur les lois pénales en blanc, dans le Code pénal espagnol (doctrine espagnole), trois concepts de droit pénal en blanc sont abordés :
Concept vaste ou large
Est considérée comme une loi pénale en blanc toute règle qui, faute d'hypothèse de fait, se réfère à d'autres règlements pour compléter ce qui lui manque. Ceci inclut également le cas où une loi organique est élaborée pour compléter cette hypothèse de fait (exemples : Art. 386 et 387).
Concept intermédiaire ou restrictif
Seules sont considérées comme des lois pénales en blanc celles qui, en plus de ne pas déterminer l'hypothèse de fait, se réfèrent à une autorité législative ou normative de rang inférieur à celui du Code pénal, et pas seulement différente de la loi pénale. Il ne s'agit pas seulement d'une question de technique législative, mais aussi d'une question de compétence législative.
Concept modéré
La loi pénale est considérée comme en blanc pour toute loi criminelle dont l'hypothèse de fait a été placée en dehors du Code, indépendamment du statut de la loi à laquelle il est fait référence (qu'elle soit inférieure ou non).
Le concept restrictif est le plus proche de la technique de la législation pénale en blanc. Cependant, il est préférable d'adopter la position du milieu (par exemple, l'art. 371 du Code pénal), car elle semble être la plus appropriée.
Le problème fondamental du droit pénal en blanc est la violation du principe de légalité. Lorsqu'on se réfère à une loi de nature inférieure, on confère indirectement une capacité législative ou judiciaire à un corps qui ne la possède pas, et le principe de légalité exige que les affaires criminelles soient réglementées par une loi organique.