L'enfance de Joseph Joffo face à la persécution nazie
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Chapitre 1 : L'enfance de Joseph Joffo
La famille Joffo et les premières craintes
Joseph Joffo, l'auteur et le héros de ce roman, est juif. Il a une sœur, Rosa, qui vit près de Montluçon, et trois frères : Maurice, Henri et Albert. Henri et Albert exercent le même métier que leur père : celui de coiffeur. Joseph aime son père, car il est compréhensif et aime son fils.
Les récits du grand-père et les pogroms
Le père de Joseph lui raconte souvent des histoires de son grand-père : « C’était un homme riche, connu et aimé des habitants d’un grand village [...] Il vivait heureux avec sa famille jusqu’au jour où ont commencé les pogroms. »
L'espoir de la France : Liberté, Égalité, Fraternité
« Liberté, Égalité et Fraternité. » C’est ce que les Juifs espèrent rencontrer en France.
L'inquiétude maternelle face à l'arrivée allemande
Sa mère se fait du souci, car les Allemands arriveront.
La prudence paternelle pour protéger les enfants
On n’apprend pas pourquoi le père ne partage pas l’opinion de sa femme, mais je pense qu’il ne veut pas faire peur à ses enfants.
Chapitre 2 : L'étoile jaune et la discrimination
Les premières réactions à l'étoile jaune
- La mère de Joseph sourit, mais elle semble pensive.
- Son père est également inquiet. Maurice, lui, aime l’étoile, car elle ressemble à une médaille.
- Zérati, un ami, trouve que cette étoile est une décoration.
- Ses camarades de classe, dans la cour, le traitent comme un criminel.
Les interdictions imposées aux Juifs
Il est interdit d’entrer dans les cafés, les cinémas et les trains.
L'innocence face à la haine et aux préjugés
Joseph a les cheveux blonds, les yeux bleus et une apparence tout à fait normale. Il ressemble à tous les autres enfants. Pourtant, les enfants le traitent comme un monstre, simplement parce qu’il porte une étoile.
La propagande antisémite et ses symboles
Une image montre une araignée qui rampe sur le monde. En bas, il est écrit : « Le Juif cherchant à posséder le monde. »
Chapitre 3 : L'exclusion scolaire et la prise de conscience
Le cours de géographie et l'isolement de Joseph
- Joseph réalise qu'il n’est plus un élève comme les autres. Il ne comprend pas ce qu’ils ont contre lui.
- Il souhaite que le père Boulier lui pose une question.
- Le professeur le regarde longuement, puis il détourne son regard.
- Il sait que l’école est finie pour lui, car ils le traitent plus mal qu'un animal.
Le harcèlement et la violence à l'école
Les enfants dansent autour de lui en chantant : « Youpin ! Youpin ! Youpin ! » Un garçon le pousse dans le dos et son tablier se déchire.
L'offre de Zérati : un échange symbolique
Zérati lui propose d’échanger l’étoile contre un sac de billes, espérant ainsi que les garçons traiteront Joseph mieux.
La prise de conscience du père face à l'impasse
Le père remarque qu’il n’y a pas d’issue.
Le père espérait qu’en France, la persécution ne deviendrait pas si grave. Maintenant, il sait qu’il s’est trompé.
Chapitre 4 : La fuite de Paris et le début du voyage
La décision de fuir Paris et la zone libre
Le salon de coiffure du père Joffo a de moins en moins de clients. Les deux jeunes garçons, Joseph et Maurice, doivent quitter Paris pour se rendre en zone libre où ils retrouveront leurs frères.
Le passé du père et son parcours de vie
Le père avait dû quitter la Russie à l'âge de sept ans. En arrivant en France, il a exercé toutes sortes de professions. Par la suite, il a rencontré sa femme, ils se sont mariés et ont eu des enfants. Plus tard, il a acheté le salon de coiffure.
La raison du départ : être Juif et la menace du régime
Joseph et son frère doivent partir parce qu’ils sont juifs. Le père suppose que s’ils ne partent pas, le régime les arrêterait. Ce n’est pas seulement le régime qui les traite mal, mais aussi leurs camarades de l’école.
L'itinéraire de l'évasion vers la zone libre
Ils partent de la gare d’Austerlitz et se rendent à Dax. Ensuite, ils vont dans une ville qui s’appelle Hagetmau. Là, ils doivent passer la ligne de démarcation pour atteindre la zone libre. Leurs frères les attendent à Menton.
Les consignes de survie du père aux enfants
Le père explique aux enfants qu’il ne faut jamais dire qu’ils sont juifs et il veut leur montrer que la situation est grave.
Les adieux déchirants et la douleur des parents
La mère de Joseph pleure et ses lèvres tremblent au moment du départ de Joseph et Maurice. Leur père reste debout longtemps, les yeux fermés, accablé par une grande douleur.
La fin de l'enfance et le passage à l'âge adulte
Le père déclare que Joseph et Maurice n’auront plus d’enfance. Désormais, ils sont adultes.