L'évolution des hôpitaux et des soins infirmiers (XVIe-XVIIIe siècles)

L'Époque Moderne (XVIe - XVIIIe siècles) : Les hôpitaux étaient effectivement gérés par les rois, les donateurs et les évêques, qui étaient responsables de l'approvisionnement et de la gestion. Par la suite, ces hôpitaux sont devenus provinciaux.

Durant cette période, avec Martin Luther, le XVIe siècle voit une séparation de l'Église, menant à la formation d'une église protestante et d'un pays protestant. Les ordres religieux catholiques sont expulsés, laissant les personnes sans famille et les malades sans soins. Cette époque est considérée comme une période sombre pour les soins infirmiers.

Une solution est trouvée avec la création d'écoles laïques. Ces pays sont les pionniers dans la formation, qui n'est plus assurée par les moines ou l'Église. Le médecin allemand Fliedner, au XVIIe siècle, lance à Keiserswerth un programme d'éducation pour former des femmes infirmières avec un niveau de base. L'enseignement se faisait par le biais de conférences.

Dans les pays catholiques, ces connaissances persistent jusqu'au processus de sécularisation au XIXe siècle. Jusqu'au milieu de ce siècle, l'Espagne, la France et le Portugal créent les premières écoles de soins infirmiers, transmises par des moines. Des moines, des marquis, des bourgeois et des personnes riches sont impliqués, influencés par l'Église, particulièrement dans le domaine féminin. Des écoles de soins infirmiers sont créées dans les hôpitaux.

L'hôpital San Juan de Dios s'engage à mettre fin aux mauvais traitements infligés aux personnes atteintes de maladies mentales. Le XVIIe siècle se termine avec des épidémies, un manque de connaissances en matière de santé et d'hygiène, et l'absence de systèmes d'égouts.

La société est patriarcale, les femmes étant soumises aux hommes. La peste est éradiquée, mais laisse place au choléra. Les hôpitaux ne sont pas réformés depuis la fin du Moyen Âge, faute de moyens financiers, ce qui entraîne la fermeture de nombreux établissements.