L'Évolution du Monde Post-1945 : Science, Capitalisme et Crises
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L'essor de la recherche scientifique après 1945
Le développement actuel n'aurait pas été possible sans les investissements massifs en recherche. Cette évolution est intervenue après la Seconde Guerre mondiale, qui a révélé la grande puissance de la science. Depuis 1945, les dépenses scientifiques ont augmenté. Cependant, l'écart se creuse entre pays riches (comme le Japon, les États-Unis, l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne) qui investissent davantage en recherche que les autres pays.
Domaines clés de l'investissement scientifique
Les principaux domaines dans lesquels la recherche scientifique est la plus ciblée sont les suivants :
- Chimie : Nouveaux matériaux, matières plastiques, colorants, etc.
- Physique Nucléaire : Initialement appliquée à des fins militaires (la bombe atomique), puis à la production d'énergie.
- Informatique : Grâce à son usage, n'importe quel travail peut être fait plus facilement et plus rapidement. Dans les années soixante, le *microprocesseur* a été inventé et l'ordinateur personnel est apparu. L'application de l'informatique à l'industrie et au transport a permis l'automatisation des machines.
Révolution des communications : Radio, TV et Internet
L'émergence de la radio et de la télévision ont confirmé l'importance de la communication et de l'information au XXe siècle. Au cours des 40 dernières années, les progrès de la communication ont permis une forte augmentation de la portée de l'information.
Avec l'avènement de l'Internet, il est devenu possible de communiquer d'un point à l'autre du monde. Internet est devenu un moyen majeur de communication et d'expression d'opinion (si bien que de nombreuses dictatures interdisent l'accès gratuit à Internet, afin d'éviter les révolutions, comme celles en Égypte).
Le capitalisme, système économique dominant
Après la Seconde Guerre mondiale, deux systèmes politiques et économiques se sont imposés. Après la désintégration de l'URSS, le seul système économique durable est le capitalisme.
Le capitalisme est devenu le système économique dominant sur la planète, et a étendu ses mécanismes de dépendance à travers le monde, de sorte que les économies de tous les États sont de plus en plus liées.
Facilitation des échanges et dépendance financière
L'existence d'un modèle économique unique est rendue possible par de grands progrès dans les transports. Les échanges sont de plus en plus faciles et rapides.
Les nouvelles technologies permettent le transfert rapide des placements financiers. Le résultat est que les pays sont de plus en plus dépendants des banques multinationales, etc. Ces dernières années, les grandes entreprises ont réussi à dominer le monde.
Crise pétrolière et restructuration industrielle
La crise du pétrole dans les années soixante-dix a eu des effets persistants qui ont mené à un processus de restructuration industrielle. Ces changements ont modifié la relation entre la production et l'emploi. Au cours des années 50 et 60, une augmentation de la production entraînait une augmentation de l'emploi. Cependant, à la fin des années 80, la reprise du PIB a entraîné une faible création d'emplois, malgré les innovations qui peuvent sauver des emplois.
Une grande partie des activités à forte intensité énergétique ne sont plus compétitives dans les pays industrialisés et se délocalisent vers les pays du Tiers Monde, laissant de nombreuses personnes au chômage.
La crise de l'État-providence et ses défis
L'État-providence a émergé des luttes sociales alimentées par le mouvement ouvrier et sur lesquelles ont été forgés les principes de l'État démocratique. La conséquence immédiate de cette crise est que de nombreux pays sont contraints de repenser le rôle de l'État dans leur économie, en réduisant les coûts de personnel, les prestations, et en essayant généralement d'atteindre une plus grande efficacité dans le fonctionnement du secteur public.
La crise de l'État-providence n'est pas seulement une crise financière. Derrière la crise financière se cache une crise éthique ou une crise des valeurs sociétales, qui remettent en question les principes moraux qui sous-tendent l'État-providence et son idéal de justice sociale.
Le problème démographique est le défi majeur de l'État-providence. Si ce n'était pas pour ce désagrément, la pérennité du modèle ne serait pas remise en question, mais le vieillissement de la population peut faire craindre que les fondations de l'État-providence s'effondrent.
Délocalisation et exploitation par les multinationales
Les entreprises cherchent à réduire les coûts pour gagner plus de profits. Les pays pauvres ont besoin d'investissements et d'emplois, et offrent une main-d'œuvre abondante, bon marché et peu qualifiée. Ce marché du travail est idéal pour la grande majorité des grandes multinationales, (*comme c'était le cas durant le colonialisme et l'impérialisme*).
Le transfert des activités de production vers le Tiers Monde a entraîné, dans certains de ces pays, des processus de croissance économique (à travers l'exploitation des personnes et la violation des droits de l'homme, comme en Chine).
Cependant, le lien avec le marché mondial a profondément déstabilisé leurs économies. Le marketing étant entre les mains des grandes entreprises, les prix de ces produits les rendent inabordables pour les populations des pays producteurs.
L'émergence des nouvelles puissances économiques
Certains pays qui faisaient partie du Tiers-Monde se sont intégrés à l'économie mondiale, comme c'est le cas étonnant de la Chine. La modernisation de l'économie chinoise a permis à des millions de consommateurs chinois de devenir de plus en plus actifs. (Des cas similaires se sont produits en Inde, au Brésil, au Mexique, etc.).
La forte production de ces pays inonde les marchés occidentaux de produits à bas prix et crée des difficultés pour les entreprises dans les pays industrialisés.