Grammaire française : Conjugaison et propositions
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La conjugaison : formes régulières et irrégulières
La conjugaison s'appelle l'ensemble de toutes les façons dont vous pouvez faire apparaître un verbe, c'est-à-dire à tout moment et par tous les moyens.
Verbes réguliers
Les verbes réguliers sont ceux qui conservent la même racine dans toutes leurs formes et prennent les mêmes terminaisons que le verbe qui sert de modèle.
SING ![]() ![]() ![]() |
FEAR ![]() ![]() ![]() |
Verbes irréguliers
Les verbes irréguliers sont ceux qui ne gardent pas la même racine dans toutes leurs formes et ne prennent pas les mêmes terminaisons que le verbe qui sert de modèle.
BE ![]() ![]() ![]() |
THINK ![]() ![]() ![]() |
Propositions : classes et coordonnées
Propositions coordonnées
Une proposition est coordonnée avec une autre pour former une phrase complexe lorsque les deux propositions ont la même hiérarchie : les deux peuvent être énoncées de façon indépendante et avoir un sens plein.
Les propositions coordonnées sont reliées entre elles par une conjonction de coordination, qui sert de lien entre elles.
Classes de propositions coordonnées
Les propositions peuvent être coordonnées :
- Copulatives : ajoutent des informations.
- Disjonctives : les propositions sont présentées en option, et l'une exclut l'autre ou les autres.
- Distributives : présentent les actions en alternance, mais ne s'excluent pas mutuellement.
- Adversatives : corrigent ou rectifient le sens d'une autre.
- Explicatives : l'une clarifie le sens de l'autre.
Propositions copulatives
Jointes par les conjonctions et (positives) et ni (négatives) ou une combinaison. On peut coordonner trois propositions copulatives ou plus ; dans ce cas, seules les deux dernières sont liées par la conjonction et. Mais parfois, par effet littéraire ou expressif, toutes sont reliées par et ; ce phénomène est appelé polysyndète. La conjonction ni, au contraire, précède toutes les propositions qui sont coordonnées dans la construction polysyndétique.
Propositions disjonctives
Jointes par les conjonctions ou, soit... soit. La conjonction ou n'est pas toujours disjonctive : lorsqu'elle connecte deux éléments identiques d'une phrase ou d'une proposition, elle peut être explicative.
Propositions distributives
Les conjonctions les plus courantes qui joignent ces propositions sont soit... soit, tantôt... tantôt, ici... là, d'une part... d'autre part. Mais la relation de distribution peut également être marquée par des mots corrélatifs contenus dans les deux propositions, qui sont généralement des pronoms (l'un... l'autre, celui-ci... celui-là) ou des adverbes (ici... là, près... loin, etc.).
Propositions adversatives
Sont liées par les conjonctions suivantes : mais, or, cependant, néanmoins, pourtant, toutefois. On peut aussi utiliser des locutions conjonctives comme au contraire, par contre, en revanche, sauf que, seulement que, etc. La conjonction adversative mais, lorsqu'elle équivaut à "sauf si" ou "à moins que", est une conjonction de subordination concessive.
Propositions explicatives
Sont reliées entre elles par les conjonctions ou locutions conjonctives suivantes : c'est-à-dire, à savoir, soit. Ces propositions sont généralement placées entre virgules. L'expression "qui est" ou "ce qui est" (souvent mal utilisée) ou "ou" (dans le sens de "c'est-à-dire") peuvent jouer ce rôle. L'utilisation de "qui est" comme simple "béquille" pour introduire une idée, sans fonction explicative réelle, est familière, voire argotique.