Guide Complet : Gestion, Coûts et Contrats de Projets BTP
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1. Qu'est-ce qu'un projet ?
C'est l'ensemble des documents et des dessins visant à prouver, définir, déterminer et évaluer tous les éléments et pièces d'un ouvrage avec suffisamment de précision pour qu'un autre technicien de même niveau, mais différent de l'auteur du projet, puisse réaliser le même ouvrage concerné.
2. Ouvrages achevés : concepts et nomenclatures
C'est le travail qui, une fois achevé, est susceptible d'être livré au public ou au département concerné. Ils sont classés comme suit :
- Construction d'un premier établissement : ce sont ceux qui créent une propriété ou modifient la forme du sol ou du sous-sol.
- Travaux de réforme : ils modifient, prolongent ou améliorent un ouvrage existant.
- Travaux de grande réparation : ils réparent les dommages causés à une propriété par des causes accidentelles impliquant la structure résistante.
- Travaux de simple réfection : ils réparent les dommages causés à une propriété par des causes accidentelles, mais n'affectent pas la structure résistante.
- Travaux de réparation et de maintenance : ils réparent les dommages causés à une propriété par le passage du temps ou par l'usage naturel de la propriété.
- Travaux de démolition : ils servent à renverser et détruire les ouvrages existants.
3. Documents d'un projet et leur mission
- Document n° 1 - Mémoire : il justifie les travaux dans leurs aspects juridiques, administratifs, techniques et économiques, et doit exposer et présenter le projet.
- Document n° 2 - Plans : il consiste à définir l'ouvrage dans son ensemble et dans chacune de ses parties.
- Document n° 3 - Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) : il détermine les travaux en fixant les conditions à remplir par les matériaux, les conditions de mise en œuvre des unités d'œuvre, et fournit un moyen de mesurer et de payer ces unités.
- Document n° 4 - Budget : il consiste à évaluer les ouvrages.
4. Documents contractuels et signification du contrat
Les documents contractuels sont :
- Document n° 2 - Plans, à l'exception des métrés et des mesures.
- Document n° 3 - CCTP.
- Document n° 4 - Budget (Tableaux de prix n° 1 et n° 2).
Le Contrat signifie lier les parties, d'une part l'administration et d'autre part l'entreprise, l'entreprise étant chargée de l'exécution des travaux.
5. Le Mémoire : structure et définition des parties
Le Mémoire est le document n° 1 du projet, qui vise à justifier l'ouvrage dans ses aspects juridiques, administratifs, techniques et économiques, ainsi qu'à introduire et présenter le projet. Il est divisé en deux parties :
- Mémoire descriptif : déclaratif, il introduit le lecteur et coordonne les articles contenus dans les autres documents.
- Mémoire d'appui (Annexes) : il fournit des informations de soutien et comprend :
- Données de base : les contraintes imposées par la propriété, le cadre juridique et l'environnement entourant l'ouvrage.
- Annexe de calcul : un ensemble d'études et de calculs nécessaires pour le dimensionnement des différents éléments de l'ouvrage.
- Annexe de justification des prix : elle représente la composition de la main-d'œuvre, des machines et des matériaux, ainsi que les coûts indirects pour le prix réel d'exécution de chacune des unités d'œuvre.
- Programme : il est inclus dans les projets avec un budget de plus de 350 000 €. Le programme de développement permet de planifier les travaux en temps et à coût optimal.
- Autres annexes jointes : nécessaires selon le type et les besoins du projet (étude des taux, expropriation, services concernés, santé et sécurité, essais...).
6. Unité d'œuvre : concept
C'est une partie élémentaire de l'ouvrage lui-même, qui implique une certaine action (travail, machines) généralement utilisée pour la construction de certains éléments qui ont le caractère de matériaux. Les mesures devraient être reflétées dans l'exécution d'une certaine partie du travail.
7. Différence entre coûts directs et indirects
- Coûts directs : ce sont ceux qui correspondent aux différents éléments impliqués dans la mise en œuvre de chacune des unités d'œuvre (main-d'œuvre, machines, matériaux).
- Coûts indirects : ce sont ceux qui découlent de la mise en œuvre des travaux, mais ne sont pas imputables à une unité d'œuvre particulière (installations, salaires, dépenses imprévues). Il est calculé sur la base des coefficients K1 et K2, où K = K1 + K2, K étant le ratio des coûts indirects à mettre en œuvre.
- K1 = coefficient dû à la construction des installations, bureaux, ateliers, etc. K1 = (CI / CD) x 100
- K2 = le pourcentage quantifié par la direction pour les différents types de travail (3 % pour la mer, 2 % pour la rivière, 1 % pour la terre).
8. Détermination du coût horaire de la main-d'œuvre
Le coût horaire est obtenu à partir des échelles de salaires selon la catégorie de main-d'œuvre et le nombre d'heures travaillées par an, ce qui est établi dans l'horaire de travail au début de l'année. Il se compose de :
- Rémunération annuelle : montant perçu par le travailleur qui n'est pas assujetti à la négociation. (1)
- Prix de base : soumis aux quantités à la négociation.
- Cotisations : montants déduits par l'employeur comme une citation. (3)
Le montant annuel total est la somme de (1) + (3).
9. Facteurs influençant les coûts
Facteurs influençant le calcul de la performance d'une machine
Ils sont : le volume unitaire du terrain, les travaux à exécuter, l'impact de la température, le degré de couplage à la fosse. Ceci est quantifié sur la base de l'expérience des projets précédents, des bases de données offertes par la littérature ou des données statistiques compilées à partir de l'observation de la réalité.
Facteurs nécessaires pour le calcul du prix des matériaux
Au prix d'achat à la source, il faut ajouter les frais de chargement, de déchargement et de transport, ainsi qu'une partie des pertes, casses et gaspillage de matériel.
11. Prix unitaire : concept
C'est le prix d'exécution effective de chaque unité d'œuvre. Ces prix font partie des tableaux de prix du document n° 4. P = CD + CI (Coûts Directs + Coûts Indirects).
12. Programme de travail : obligation et éléments minimaux
Le règlement prévoit que dans les budgets des projets de construction de plus de 350 000 € (PTA), doit être inclus un programme de développement possible du temps de travail et des coûts optimal.
13. Objectifs des cartouches et des encarts
Ils sont la carte de visite du plan, ils indiquent le contenu et les principales caractéristiques du plan en question.
14. Niveaux de plans de travail possibles
- Plan du site.
- Plan de définition.
- Plan détaillé.
- Plan de mesures et de métrés.
15. Recommandations pour le pliage et la présentation des plans
Nous recommandons de plier les pages dactylographiées au format A4. Le cartouche (en bas à droite) doit toujours être visible. Parfois, la présentation de l'ensemble du projet au format A3 est requise. Les plans doivent être énumérés dans un ordre logique. Il doit y avoir un niveau de taux.
16. Plans nécessaires pour les mouvements de terre et chaussées
Plans de définition générale : profil longitudinal.
- Échelle : Horizontal 1/2000 - 1/50
- Vertical 1/2000 - 1/50
Plans pour les métrés ou les mesures
- Échelle : 1/2000 - 1/50
17. Document n° 4 : Le Budget (Évaluation des travaux)
Il vise à évaluer les travaux pour donner une idée de ce qu'ils coûteront et fournir une base pour la concurrence. Il est divisé en :
- Dimensions (Métrés) : opérations de mesure de toutes les unités d'œuvre qui composent le travail.
- Table des prix : liste des prix adoptés pour les différentes unités d'œuvre. Le système est basé sur le prix unitaire et les prix qui apparaissent dans ces tableaux sont fixes et définis dans :
- C.P. N° 1 : fixe les prix d'exécution réelle des unités d'œuvre exprimés en lettres et chiffres.
- C.P. N° 2 : expose les prix décomposés pour l'attribution des unités d'œuvre incomplètes.
- Budget : expose ce que coûteront les futurs travaux et comprend :
- Budget d'exécution matérielle (PEM) : obtenu en multipliant les mesures de chaque unité d'œuvre par le prix du CP 1 et en ajoutant les postes forfaitaires correspondants, le cas échéant. Son but est d'obtenir le montant total des travaux.
- Budget d'exécution contractuelle (PEC) : couvre les coûts qu'une entreprise de construction produira dans le cadre de l'exécution des travaux (frais généraux, impôts) et le bénéfice industriel (BI) qui est un pourcentage du PEM. On applique l'IGIC (Impôt Général Indirect Canarien) pour obtenir le PEC.
- Budget total ou de gestion des connaissances : budget privé, utilisé par les collèges afin de déterminer la quantité de temps et de qualité pour le contrat.
18. Mesures et normes applicables
Simplifications dans les mesures des travaux
- Déduction pour les trous.
- Augmentations pour les liens, les bordures, les chevauchements, les coupures, etc.
- Compensation des trous non déduits pour combler le surplus de travail et les coûts requis par l'enchère de ces trous.
- Utilisation de mesures auxiliaires.
- Regroupement des unités de travail qui se ressemblent.
Normes de mesures en vigueur applicables
- Règlement officiel : basé sur ce que le cahier des charges prévoyait les prescriptions techniques générales en vigueur.
- Normes de l'Union : basées sur les coutumes des différents métiers.
- Règles contractuelles : basées sur les dispositions du contrat entre le propriétaire de l'ouvrage et l'entreprise de construction.
20. Tableaux de prix et types de budgets
Objectif des tableaux de prix n° 1 et n° 2
Listes des prix adoptés pour les différentes unités d'œuvre :
- Le CP 1 énonce les prix d'exécution effective des unités d'œuvre.
- Le CP 2 décompose les prix du CP 1 pour payer les unités incomplètes et si des modifications sont apportées au projet.
Types de budgets
- Budget pour la mise en œuvre physique (PEM).
- Budget d'exécution du contrat (PEC).
- Budget total ou de gestion des connaissances.
22. Prix contradictoire : concept
Le prix est modifié dans le cadre du projet et établi entre le maître d'ouvrage et le constructeur.
23. Coûts et coefficients contractuels
Structure budgétaire des études de sécurité
Le budget, calculé dans cette étude, devrait faire partie du budget du projet et être établi entre le maître d'ouvrage et le constructeur.
Coefficients du budget d'exécution par contrat
Le pourcentage des dépenses générales et fiscales comprend les coûts qui surviennent en dehors de la zone du site. Ses pourcentages sont entre 13 % et 17 % du PEM. Le bénéfice industriel (BI) est de 6 % du PEM.
25. Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
Le CCTP vise à déterminer les travaux projetés. Il définit les conditions à remplir par les matériaux et les conditions de mise en œuvre des différentes unités d'œuvre, définit les tests et les essais, et fournit un moyen de mesurer et de payer les unités de travail. Il est divisé en :
- Dimensionnement et normes : il rassemble les différentes dispositions, règles, instructions et spécifications du projet.
- Description du travail : brève description des travaux effectués par le concepteur, les qualités et les matériaux fournis, indiquant dans chaque cas les dimensions de base des éléments de travail.
- Conditions à remplir par les matériaux : il établit les conditions à remplir par les matériaux et les installations.
- Conditions d'exécution des unités de travail : il spécifie la manière dont les différentes unités de travail doivent être gérées.
- Tests et essais : détail des tests obligatoires pour l'acceptation des matériaux et des unités de travail une fois réalisés.
- Mesure et paiement des travaux : liste des actions impliquées dans l'exécution de chaque unité de travail et détermination de la manière de mesurer les unités de travail effectuées, pour le paiement de celles-ci.
- Conditions générales : comprend les conditions générales qui sont jugées nécessaires et ne sont pas contenues par la loi.
26. Cahier des Clauses Administratives (CCA)
Il établit les conditions économiques. Il ne fait pas partie du projet, mais est effectué par l'administration une fois le projet réalisé et lorsqu'il s'agit d'un appel d'offres.
27. Postes forfaitaires (Partidas Alzadas) : concepts et classes
Ce sont des évaluations globales de certaines parties d'un ouvrage qui ne peuvent être évaluées en les décomposant en unités d'œuvre comme on le fait avec les autres parties de l'ouvrage.
- Postes forfaitaires à justifier : ces articles, au moment de la rédaction du projet, ne sont pas des mesures qui peuvent être décomposées en unités d'œuvre, mais le sont après l'achèvement des travaux concernés.
- Postes forfaitaires de paiement intégral : actions complémentaires dans le jeu, lorsque l'on n'est pas intéressé à étudier en détail le coût des pièces de base, l'entrepreneur sera payé par simple exécution.
28. Sections du Cahier des Charges du Projet
- Contexte et objectifs du projet.
- Lieu des travaux.
- Description de l'environnement de travail.
- Description et justification de la solution.
- Date limite pour l'exécution des travaux.
- Classification de l'entrepreneur.
- Révision des prix.
- Budgets.
- Conditions d'exécution.
29. Description de l'environnement de travail
Référence est faite à tous les aspects de la collecte des données et des études antérieures qui ont mené le projet comme point de départ pour déterminer la solution appropriée.
30. Délai de présentation du programme de travail
30 jours à compter du début de l'ouvrage. C'est une étude approfondie des moyens réels que le constructeur fournit et doit se conformer aux délais spécifiés dans le contrat.
31. Révision des prix : composition et justification
Précisez si le projet n'a pas de révision de prix ou, le cas échéant, vous devez indiquer quelle est la formule de révision et si elle n'explique pas pourquoi. Les formules prévues par le concepteur ne sont pas contractuelles, mais la formule de révision des prix fixée par l'administration dans les documents de contrat privé l'est.
32. Statut de l'entrepreneur et documents signés
Document fixant le statut de l'entrepreneur
Le Cahier des Charges.
Documents à signer par l'auteur du projet
Le Cahier des Charges, les dessins, le CCTP, les tableaux de prix 1 et 2 et le budget.
34. Étude et Plan de Sécurité : différences
L'étude sur la santé et la sécurité vise à analyser la possibilité d'accidents résultant de la mise en œuvre des unités de travail et à chercher des solutions pour les éviter. Elle est réalisée par le concepteur.
L'élaboration du plan de sécurité reprend les dispositions visées dans l'étude et est présentée par le concepteur.
35. Facteurs d'accidents dans le secteur de la construction
Les travaux très dangereux, la formation et l'insuffisance temporaire des travailleurs, la relation contraignante et complexe entre les employés et les employeurs.
36. Structure des études de sécurité et de santé
- Mémoire :
- Caractéristiques du travail.
- Analyse des risques potentiels.
- Mesures de prévention.
- Formation, médecine préventive et premiers secours.
- Santé et services sociaux.
- Plan :
- Plan de situation.
- Protection collective.
- Cahier des conditions :
- Conditions des mesures à prendre.
- Santé et services sociaux.
- Budget :
- Mesures.
- Tableau des prix.
- Budgets.
37. Cas nécessitant une Étude de Sécurité et de Santé
- La durée du travail dépasse 30 jours.
- Plus de 20 travailleurs travaillent en même temps.
- Le volume de travail, défini comme la somme des journées de travail du coût des travailleurs dans les travaux, dépasse 500 jours.
- Dans les travaux de tunnels, de galeries, de barrages et de canalisations souterraines.
- Lorsque le ministère le juge nécessaire.
38. Mouvements de terre : unités de mesure
Les unités de mesure dépendent des caractéristiques de l'élément jugé, mais on utilise généralement le m³. Dans certains cas, la faible épaisseur de terrassement à faire peut être mesurée en m² (déblaiement, nettoyage) et le m linéaire pour les fouilles de tranchée.
39. Méthodes de cubage pour le terrassement
- Par prismes : lorsque le sol a une forme polygonale, avec des dimensions comparables en longueur et en largeur.
- Par sections : lorsque le travail a un grand développement, mais une faible largeur et longueur.
- Par cubes de sections horizontales : lors de la suppression ou du remplissage en forme de tumulus ou de fossé.
40. Classes de mesures (Chantier vs Projet)
- Mesures sur un chantier de construction : elles concernent le travail réellement effectué et sont la base pour le paiement des travaux. Elles sont effectuées sur les données tirées directement du terrain, les plans de travail ou un projet pour les parties signées en plein accord avec celui-ci.
- Mesures dans le projet : elles concernent les travaux inclus dans un projet et sont à la base pour l'obtention du budget. Elles sont effectuées sur les plans du projet.
41. Facteurs influençant l'évaluation des mouvements de terre
- Caractéristiques de la terre.
- Taille de l'excavation.
- Distance de transport.
- Moyens à utiliser.
- Existence d'eau ou d'humidité.
- Conditions météorologiques.
42. Différence entre décapage, nivellement et drainage
Le décapage et le nivellement des travaux d'excavation sont l'ensemble des opérations nécessaires à la mise à niveau et au défrichage de la terre à la hauteur du sol, tandis que le drainage est unique en ce que l'élévation de la terre est en dessous du terrain environnant sur toute son extension.
43. Le Remblai : concept, machines et paiement
Le remblai est le compactage des sols et l'extension des fouilles sur les prêts à l'élévation du sol. Les machines à utiliser sont :
- Niveleuse et lame : pour le nettoyage et la terre.
- Dozer, laisse et niveleuse : pour l'épandage.
- Citerne d'eau : pour hydrater.
- Rouleau à pieds de mouton, rouleau lisse, compacteur à pneus et éléments vibrants : pour le compactage.
La mesure et le paiement sont effectués en m³ effectivement exécutés, mesurés comme la différence entre les données initiales et finales, prises avant et après l'exécution des travaux. Dans le projet, la mesure se fait sur le plan, mesurant le travail de remblai effectivement réalisé en utilisant des coupes transversales et en reflétant la réalité.
44. Contrat de travaux : définition
Ce sont ceux qui visent à la construction d'un bien immobilier, des travaux pour modifier la forme ou le fond du sol et du sous-sol, ainsi que la rénovation, la réparation, l'entretien ou la démolition de ce qui précède.
45. Procédure d'adjudication
Actuations avant l'adjudication
Développement, traitement et présentation du projet et processus et résolution du dossier d'appel d'offres.
Dossier de recrutement (Expediente de Contratación)
C'est l'ensemble des actions préparatoires d'un contrat qui tient compte de l'attribution.
47. Classification des travaux pour le développement de projet
- Construction d'un premier établissement : ce sont ceux qui créent une propriété ou modifient la forme et la substance du sol ou du sous-sol.
- Construction de la réforme : restructurer, modifier, prolonger ou améliorer un ouvrage existant.
- Travaux de grande réparation : réparer les dommages causés à une propriété par des causes accidentelles, qui n'affectent pas la structure résistante.
- Travaux de réparation et de maintenance : réparer les dommages causés à une propriété par le passage du temps ou par l'usage naturel de la propriété.
- Travaux de démolition : ils servent à briser et à détruire un ouvrage existant.
48. Implantation de l'œuvre et Vérification du Piquetage
Oui, il y a une différence. L'implantation de l'œuvre est nécessaire après l'approbation du projet et avant le traitement du dossier d'appel d'offres. Elle consiste à vérifier la réalité géométrique de celui-ci et la disponibilité des terres pour la mise en œuvre. La vérification du piquetage consiste à confronter sur le terrain le jeu précédemment fait par l'administration avant d'enchérir, car il doit être déduit de la viabilité ou non d'exécuter les travaux de l'avis des deux parties, ainsi que les terres et les services affectés et la possibilité d'un développement normal du contrat.
49. Dossier d'appel d'offres et documents contractuels
Documents normatifs du dossier d'offre
Après avoir fait la présentation du projet avant l'approbation, le début du dossier d'appel d'offres doit contenir :
- Rapport du Bureau sur la supervision des projets.
- Procès-verbal de piquetage.
- Certificat de l'existence du crédit.
- Le contrôle des dépenses.
- Clauses administratives particulières.
Liste des points à inclure dans les documents de contrat privé
- Définition de l'objet du contrat.
- Budget.
- Constat exprimant l'existence de crédit.
- Délai total et partiel de mise en œuvre.
- Droits et obligations spécifiques des parties.
- Causes spéciales de cessation d'emploi.
- Sanctions administratives.
- La période de garantie.
- Clause de révision des prix.
- Article et exigences pouvant être modifiés.
- Formulaire d'attribution du marché.
- Classification des sous-traitants.
- Garanties.
- Soumission au PLCAP (Loi sur les Contrats des Administrations Publiques) et aux documents contractuels en général.
- Toute clause devant être appliquée.
51. Classes de procédures de passation de marchés
Le traitement peut être de trois types :
- Traitement régulier (calendrier) : celui dont les différentes étapes de la procédure suivent les règles d'application générale, c'est celui qui respecte le délai fixé par la loi.
- Traitement d'urgence : le dossier d'appel d'offres est déclaré urgent par l'agence de recrutement et l'exécution du contrat est urgente ou nécessaire pour accélérer l'intérêt du public. La déclaration d'urgence implique :
- Préférence dans le bureau des dossiers pour différents organes (5 jours pour publier des rapports).
- La réduction de moitié du délai fixé dans la LCAP pour l'appel d'offres et l'attribution du travail et la présentation des offres ou des demandes.
- L'administration peut décider de commencer la sentence, même si elle n'a pas encore été officialisée.
- La performance du contrat (l'heure du début des travaux) débutera dans les deux mois à compter de la date d'attribution.
- Traitement d'extrême urgence : s'applique lorsque le gouvernement doit agir immédiatement en raison d'un événement catastrophique, de situations extrêmement dangereuses ou de besoins qui touchent la sécurité nationale. La LCAP permet de convenir de la mise en œuvre de ce qui est nécessaire pour remédier à la situation d'urgence sans avoir à remplir les exigences formelles. Les actions exécutées sont l'accomplissement des procédures nécessaires pour le contrôle et l'approbation des dépenses.
52. Garanties et cautions
Saisie de la caution provisoire et définitive
La caution est le document juridique de l'entrepreneur pour soumissionner, afin de garantir la capacité des demandeurs d'affaires.
- Caution provisoire : elle est saisie si le contrat est résilié avant qu'il ne soit attribué. Cela se produit si l'adjudicataire ne respecte pas les délais fixés à partir de la date de notification de l'attribution :
- 15 jours pour former le dépôt final.
- 10 jours de travail pour officialiser le contrat.
- Caution définitive : elle est saisie en cas de résolution du contrat due à la violation par l'entrepreneur, la faillite et l'insolvabilité, ou en cas d'utilisation frauduleuse.
53. Garanties : concepts et classes
C'est une condition préalable pour pouvoir aller aux soumissions pour les travaux du gouvernement, afin de garantir la capacité d'exécution des sociétés aspirantes.
- Provisoire : nécessaire pour aller à l'appel d'offres des travaux, équivalent à 3 % de la base de l'offre. Elle est conservée jusqu'à la conclusion du contrat. L'entrepreneur qui a été délivré doit être dans les 15 jours et la dernière garantie dans les 10 pour signer le contrat. Si, une fois obtenu le travail, l'entrepreneur ne se présente pas, la garantie provisoire est confisquée.
- Garantie définitive : pour les contrats de construction accordés par le gouvernement, elle est de 5 % de la base de la concurrence (ou sur le prix des enchères). Elle doit être constituée dans les 15 jours ouvrables après la notification de l'attribution des travaux. Une fois le règlement du contrat approuvé, et après la période de garantie, elle sera remboursée.
- Garantie complémentaire : 5 % de l'offre de base, elle est constituée en plus de la définitive dans le cas où le travail est d'une importance particulière.
- Garantie totale : 100 % du budget. Elle est déterminée si la sentence a été mise aux enchères, avec l'entrepreneur dont le budget est une présomption de témérité. Si le temps a passé et qu'il n'y a pas de témérité, elle est ensuite retournée et devient la dernière garantie (4 %).
- Garantie globale : doit être de 4 % par rapport à tous les contrats que la société entretient avec l'administration (par exemple, le développement).
54. Classification des entrepreneurs pour les marchés publics
Toutes les entreprises espagnoles ou étrangères (pays de la communauté européenne) peuvent être classées. Les sociétés des pays non-membres doivent satisfaire à l'exigence de réciprocité, s'inscrire au registre et avoir ouvert une succursale en Espagne.
La classification permet d'assurer la capacité technique et économique pour faire face à l'exécution d'un contrat d'une certaine taille.
Pour un contrat avec l'État d'exécution d'un ouvrage dont le budget est inférieur à 60 101,42 € ou 120 202,42 € en cas de consultation et de contrat de soutien, services ou travaux spécifiques et concrets inhabituels, il sera nécessaire que l'entrepreneur ait déjà obtenu un tel classement.
La classification des entreprises prendra en compte :
- Économique et financière : justifiée par les rapports des institutions financières, la présentation du bilan, et la déclaration de chiffre d'affaires global et des travaux et fournitures pour les 3 dernières années.
- Solvabilité technique : justifiée par la fourniture et l'accréditation des diplômes et de l'expérience, en présentant le recrutement dans le domaine dans lequel la classification est recherchée dans les 5 dernières années, en décrivant l'équipe technique disponible, les moyens privés d'étude et de recherche.
Les catégories existantes sont fixées en fonction du montant maximum annuel que l'entrepreneur a exécuté au cours des 5 dernières années, pour les travaux du sous-groupe.
| Catégories | Annuité moyenne |
|---|---|
| A | < 10 M |
| B | 10 - 20 M |
| C | 20 - 60 M |
| D | 60 - 140 M |
| E | 140 - 400 M |
| F | > 400 M |
55. Document fixant le statut de l'entrepreneur
Le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP).
56. Procédures de passation de marchés et documentation
Les procédures de passation des marchés pour les travaux de l'État sont :
- Procédure ouverte (Informations générales) : tout employeur peut soumettre une proposition.
- Procédure restreinte : seuls les entrepreneurs sélectionnés peuvent être soumis à l'avance par le Conseil après leur demande.
- Procédure négociée : l'administration adjuge le contrat à l'employeur présentant la meilleure offre après négociation et consultation sur les termes du contrat avec un ou plusieurs employeurs.
Formes de passation des marchés
- Enchères (Adjudication) : adjugé au soumissionnaire offrant le prix le plus bas, sans dépasser ce taux.
- Concurrence (Appel d'offres) : la sentence tombera sur le soumissionnaire dont la proposition est la plus avantageuse, en tenant compte des critères établis dans le cahier des charges (prix, formule de révision, temps d'exécution, qualité...).
Documentation à fournir par les soumissionnaires
- La certification du statut juridique de l'employeur.
- La certification de la classification de l'entrepreneur.
- La déclaration signée de ne pas être frappé par l'interdiction d'embauche.
- Certification de la garantie provisoire.
- La preuve documentaire d'être à jour avec la taxe et la sécurité sociale.
57. Procédure de négociation
L'administration adjuge le contrat à l'employeur qui a la meilleure offre après négociation et consultation sur les termes du contrat avec chacun un ou plusieurs employeurs.
Seules les propositions d'affaires soumises par la direction, sur demande, en réponse à l'invitation de l'administration peuvent être appliquées aux enchères et appels d'offres. L'autorité contractante devrait émettre des invitations à participer à la procédure. Le nombre d'entreprises invitées sera supérieur à 5 et inférieur à 20.
58. Proposition des intervenants
Les soumissionnaires doivent présenter des états financiers dans le délai prescrit dans la LCAP pour chaque type de procédure.
59. Différence entre enchères ouvertes et restreintes
Dans les deux cas, on suit la même procédure, on présente les mêmes documents et le contrat est adjugé à la proposition la plus basse. La différence est que dans l'enchère ouverte, tous les employeurs (entrepreneurs) peuvent présenter une proposition, et dans l'enchère restreinte, seuls les entrepreneurs choisis par le Conseil après leur demande, en réponse à l'invitation de l'administration, peuvent soumettre des propositions.
60. Circonstances et délai maximum pour l'appel d'offres
Circonstances : lorsque l'attribution se fait à la proposition d'ensemble qui est la plus avantageuse selon plusieurs ou la totalité des critères, non seulement économiques. C'est le cas lorsque :
- Le prix n'a pas été défini, basé sur un projet de l'administration.
- Le projet est complété en tant que solutions différentes.
La base des critères d'attribution devrait être incluse dans la déclaration dans l'ordre décroissant d'importance et leur pondération en conséquence.
Le concours sera attribué par les contrats suivants :
- Ceux dont le projet ou le budget ne pouvait être établi par la direction.
- Lorsque la définition de fonctionnement adoptée par l'administration est susceptible d'être améliorée par les soumissionnaires.
- Ceux à exécuter des contrats qui fournissent des matériaux d'administration et auxiliaires qui exigent des garanties spéciales de bon usage des sous-traitants.
- Ceux qui nécessitent l'utilisation de technologies de pointe, et dont la mise en œuvre est complexe.
La date limite pour l'attribution est de 3 mois.
61. Cas d'application de la procédure négociée
La LCAP prévoit les circonstances dans lesquelles vous pouvez utiliser la procédure négociée :
- Avec publicité : lorsque les propositions dans les procédures ouvertes ou restreintes sont irrégulières ou inacceptables ; lorsque ces travaux sont réalisés uniquement à des fins de recherche et à ne pas céder ; dans des cas exceptionnels quand ils essaient de travail dont la nature ne peut pas permettre un prix préalable ; le montant est égal ou supérieur à 3 976 633,90 € annoncé dans le Journal officiel dans les 37 ou 15 jours en cas d'urgence.
- Sans publicité : l'urgence, des travaux complémentaires du projet, mais pas plus de 20 %, des secrets et réservés et moins de 30 050,60 €.
62. Adjudication Provisoire et Définitive
Adjudication provisoire
Le jury est impliqué dans la procédure de passation pour exercer la fonction de conseiller le pouvoir adjudicateur. Une table ne peut examiner les documents soumis avec les demandes de recrutement. Une fois cette documentation décrite, les enveloppes contenant la proposition sont ouvertes. Enfin, à la lumière des rapports jugés nécessaires et des propositions techniques des soumissionnaires, le jury fait une proposition d'attribution. Cette proposition ne crée pas de droits en faveur de l'employeur proposé avant d'être acceptée par le pouvoir adjudicateur.
Adjudication définitive
L'attribution du marché par le pouvoir adjudicateur peut déroger à la proposition faite par le bureau tout en motivant sa décision. Dans le cas d'une procédure d'enchères, la convention ne peut être acceptée sur la proposition sur la table :
- Lorsque la proposition a été faite en violation de la loi.
- Lorsque l'offre se situe anormalement bas.
Dans le concours, le pouvoir adjudicateur a le pouvoir d'attribuer le contrat à la proposition la plus avantageuse, sans tenir compte de critères économiques ou de déclarer nulle et non avenue.
63. Délais et formalisation du contrat
Délai d'attribution
La date limite des offres est d'attribuer plus de 20 jours à partir du jour suivant l'ouverture des soumissions. Au concours, la date limite est de 3 mois.
Formalisation du contrat
Dans les 30 jours à compter du jour suivant la notification de l'attribution, le marché sera attribué à un document administratif, l'hébergement pour le gagnant de la garantie définitive étant une condition préalable nécessaire.
65. Actions préalables à l'exécution des travaux
- Désignation du chef de projet et du délégué de l'entrepreneur : l'administration, avant la date de vérification du piquetage, procède à la nomination du directeur des travaux. Le directeur des travaux est la personne responsable du contrôle et de la surveillance de l'achèvement des travaux. En outre, l'entrepreneur est tenu d'aviser l'administration dans les 15 jours d'un résident ou d'un entrepreneur délégué. Le délégué est la personne nommée directement par le contractant et acceptée par la direction avec une capacité suffisante pour :
- Représenter l'entrepreneur.
- Organiser l'exécution des travaux.
- Interpréter et appliquer les ordres reçus de la direction.
- Collaborer avec la gestion du projet.
- Vérification du piquetage : elle cherche à confronter sur le terrain, l'enjeu précédemment fait par la direction, avant d'enchérir. Intervenants : l'administration et la construction. La vérification du piquetage ne sera effectuée qu'après la finalisation du contrat, elle ne peut excéder un mois.
66. Conséquences d'une vérification du piquetage non conforme
L'entrepreneur fait des réserves dans le procès-verbal. Il peut y avoir suspension des travaux jusqu'à ce que le gouvernement ait émis la résolution qu'il juge appropriée. Si la suspension devait cesser définitivement ou si 6 mois de suspension passent sans accord sur la question du statut, le contractant est en droit de résilier le contrat sans violation de la garantie et de recevoir 3 % du prix d'adjudication.
67. Suivi de l'exécution
Livre d'ordres et d'incidents
Il est ouvert au moment du jalonnement et sera fermé au contrôle à la réception. Pendant cette période, il est disponible à l'adresse de travail, qui fixe les orientations et les ordonnances qu'il juge appropriées.
Délai de présentation du programme de travail
Dans les 30 jours après la notification de l'autorisation de commencer les travaux, un programme de travail où vous définissez le cahier des charges spécifique doit contenir les éléments suivants :
- Gestion des classes dans certaines parties de l'ensemble du projet.
- Détermination des moyens nécessaires.
- Note mensuelle et cumulative des travaux prévus.
- Graphiques des différentes activités et du travail.
69. Certification et paiements provisoires
Certification : concept et classification
C'est le document juridique attestant les montants reçus par l'entrepreneur pour les règlements partiels. Les certificats sont signés par la direction et ont le caractère de réception due à l'ouvrage construit.
Classes de certification
- Certificat ordinaire : publié en vertu de la rente actuelle.
- Certification anticipée : rentes émises pour s'engager pour les années futures.
- Certification du solde des paiements : extension pour régler le solde restant à la fin des travaux.
- Certification simultanée : émis le même jour qu'un ou deux certificats normaux à la même date, après épuisement de la rente en vigueur et une autre rente facturée à l'avance à l'autre.
- Certifications passées : déjà émises.
70. Paiements provisoires à bon compte
Les paiements à l'entrepreneur résultant de la certification sont ceux qui sont payés, mais sont sujets à des changements qui se produisent dans la mesure définitive rendue à la livraison de l'ouvrage et sans assumer l'approbation et l'acceptation des travaux.
71. Paiement des matériaux collectés, équipements et installations
- Matériaux collectés : quand il n'y a pas de danger que les matériaux collectés dans le travail deviennent une déficience ou disparaissent, vous pouvez payer à l'entrepreneur jusqu'à 75 % de sa valeur, y compris la question à l'attachent beaucoup de prix mensuels, et compte tenu de l'avance au plus tard en déduire le montant total des unités de travail dans lesquelles ces matières sont incluses.
- Équipement et installations : des acomptes peuvent être accordés pour les machines et les installations nécessaires à la mise en œuvre du travail, dont l'entrepreneur a la propriété et qui doivent être utilisés dans l'immédiat.
72. Types d'incidents dans le développement de l'œuvre
- Indemnisation en cas de force majeure.
- Non-respect des délais.
- Modification des contrats.
- Indexation des rentes.
- Suspension des travaux.
- Cession et la sous-traitance.
- Révision des prix.
73. Projet Modifié vs Projet Réformé (Amendement)
- Le projet modifié : est dû à de nouveaux besoins ou pour des raisons techniques imprévues lors de la rédaction du projet. L'entrepreneur est tenu à son exécution, sans aucune compensation, si cela n'excède pas 20 % du budget. Lorsque le changement apporte avec elle la mise en place de nouvelles unités de construction, de nouveaux prix doivent être établis. Si l'entrepreneur n'est pas d'accord avec eux, il sera libre de les exécuter.
- Le projet réformé (amendement de l'œuvre) : une modification non autorisée du travail concernant le projet qui sert de base de la responsabilité de l'entrepreneur. Il n'a pas droit au paiement de celle-ci et devra être démoli si cela est prononcé. Il doit aussi indemniser le gouvernement.
74. Différences entre marchés privés et marchés publics
Les contrats privés sont régis par le droit privé et non par la LCAP. Ils se distinguent principalement par l'absence de rigidité spécifique des contrats administratifs et la relation d'égalité entre les parties contractantes, conformément aux termes du contrat, c'est-à-dire que le principe de l'autonomie prévaut.
75. Implantation de l'œuvre et vérification du piquetage (Rappel)
Oui, il y a une différence. L'implantation des travaux est de tester la réalité géométrique de celui-ci et la disponibilité de terrains pour l'exécution normale, un acte que rend l'administration, tandis que la vérification du piquetage est un acte commis par l'entrepreneur après que le travail est attribué qui reflète :
- La nature géométrique du travail.
- L'autorisation de l'acquisition de la terre.
- Pour tous les budgets qui affecteront le respect du contrat.
76. Différents plans de travail possibles
- Plan de travail du concepteur.
- Plan de travail de l'administration.
- Plan de travail de la soumission de l'entrepreneur.
- Plan de travail de l'adjudicataire.
En plus de ces plans, le constructeur fait généralement un plan de travail pour un usage interne.
77. Droits de l'entrepreneur (Occupation, Servitudes, Biens)
- Occupation et suivi de l'emplacement de l'ouvrage : l'entrepreneur ne peut pas occuper un terrain qui se verrouille sur le bon de travail jusqu'à ce qu'il reçoive l'adresse des travaux. L'entrepreneur est également responsable de la surveillance.
- Entretien et remplacement de la servitude : L'entrepreneur est tenu d'exécuter à son niveau de travail requis pour maintenir pendant l'exécution des travaux et de récupérer à la fin de celui-ci pour les servitudes.
- Biens qui apparaissent dans l'exécution des travaux : L'entrepreneur a droit à la libre utilisation seulement avec la permission de la direction et l'exécution des travaux. Si des objets d'art, d'archéologie, etc., apparaissent, ils seront la propriété de l'administration.
78. Révision des prix : conditions d'application
C'est l'acte juridique par lequel l'État reconnaît au constructeur (entrepreneur) une augmentation des prix des contrats dans un travail à partir d'une certaine date, en raison de la violation qui se produit, soit une augmentation entraînée par la hausse des prix légaux du travail, des matériaux et de l'énergie.
Conditions d'application
- Concernant le contrat :
- La déclaration du contrat doit contenir la clause de révision de prix et la formule détaillée de révision.
- Doit avoir lieu après les 6 mois suivant le début des travaux.
- N'a pas lieu pour des contrats spécifiques.
- Concernant l'entrepreneur :
- Les œuvres ne doivent pas porter de retards dus à des causes qui lui sont imputables.
- Concernant les travaux :
- Doit avoir été certifié au moins 20 % du budget des travaux (ces 20 % n'ont pas le droit d'être révisés).
- Si le travail est effectué sur la base d'un projet modifié, cela signifie 20 % du nouveau budget.
- Concernant l'évaluation des prix :
- Le quotient résultant de la mise en œuvre de la formule polynomiale correspondante selon l'indice officiel des prix est supérieur à 1,025 ou inférieur à 0,975.
79. Résolution du contrat et saisie des cautions
Phases de résolution du contrat
- Résolution avant l'exécution du contrat : si l'adjudicataire, pour des raisons qui lui sont imputables, ne remplit pas les conditions requises pour l'exécution du contrat ou ne fournit pas la garantie finale.
- Résiliation du contrat après avoir été formalisé, causée par :
- Non-paiement par l'administration dans les 8 mois.
- Changements dans le projet visant une modification supérieure à 20 % du budget.
- Suspension de travail pour une période n'excédant pas 6 mois plus tard.
- Décès ou incapacité de l'entrepreneur.
- Extinction du statut juridique de l'entreprise sous-traitante.
- Faillite ou insolvabilité.
- Défaut de fournir la garantie finale.
80. Circonstances de saisie de la caution provisoire et définitive
- Dépôt provisoire : Si l'adjudicataire, pour des raisons qui lui sont imputables, ne remplit pas les conditions requises pour l'exécution du contrat ou ne fournit pas la garantie finale.
- Dépôt final : Si le contrat est résilié du fait de l'entrepreneur, le cautionnement est confisqué. La résolution peut être due à :
- L'entrepreneur en défaut par rapport au temps total.
- La non-présentation du programme de travail dans les 30 jours.
- Fraude ou tromperie.
- Violation des vagues par l'entrepreneur.
- En cas de défaut.
- Lorsque les œuvres à la réception n'ont pas pu être reçues.
- Lorsque dans une coentreprise d'entrepreneurs, certains d'entre eux se trouvent dans les cas de décès, de dissolution ou de faillite.
81. Conclusion du contrat : étapes administratives
- Réception : Une fois les travaux achevés par l'entrepreneur, la réception de ceux-ci est vérifiée. Cette réception est un acte officiel visant à vérifier que l'entrepreneur a rempli son obligation de délivrer une puissance de charge pour usage public ou de service, en levant l'enregistrement correspondant.
- Période de garantie : après la réception des travaux, commence la période de garantie. Elle doit être établie par la complexité du travail. Durant cette période, l'entrepreneur est responsable et les travaux de conservation sont à sa charge. Si les travaux avaient des défauts cachés de la construction, l'entrepreneur est responsable des dommages dans les 15 ans.
- Paiement : à moins de 3 mois à compter de la réception, l'entrepreneur doit être accepté pour le paiement et le solde résultant.
- Retour du cautionnement définitif : après approbation du règlement du contrat et s'il n'y a pas eu de problème.
82. Types de contrats de construction privés (Évaluation et Paiement)
- Contrat de travail à mesurer : les prix unitaires sont convenus et le travail accompli est mesuré, puis ces prix sont appliqués pour obtenir le total que le maître d'ouvrage doit payer.
- Le travail d'une somme forfaitaire du contrat : Le contrat a un prix fixe, calculé a priori, par lequel l'entrepreneur s'engage à exécuter les travaux.
- Cas où l'entrepreneur agit comme un intermédiaire : le travail fournit des ressources humaines, matériel et machines, portant le bilan des coûts réels de propriété.
83. Modifications de projets et leurs effets
L'administration peut apporter des modifications au projet si elles sont dues à :
- Nouvelle exigence.
- Causes techniques imprévues de rédaction de la proposition.
Si le changement est une augmentation ou une diminution du budget, le temps d'exécution doit être remis à zéro. Si les changements sont < 20 % du budget, l'entrepreneur est tenu d'exécuter si une augmentation ou une diminution du volume d'unités de travail à accomplir, sans compensation. Si les modifications portent sur l'introduction de nouvelles unités de travail, vous devez définir les nouveaux prix. Ces prix sont faits par l'administration. Si l'entrepreneur n'est pas d'accord, il est libre de ne pas exécuter ces nouvelles unités de travail. Si les changements sont > 50 %, l'entrepreneur peut demander la résiliation du contrat.
85. Causes de résolution d'un contrat de travail avant sa conclusion
- Ne pas fournir le dépôt définitif dans les 15 jours.
- Ne pas exécuter le contrat dans les 10 jours.
- Ne pas effectuer la vérification du piquetage en moins d'un mois.
86. Causes de résolution d'un contrat de travail après sa conclusion
- Le défaut de paiement par l'administration en 8 mois.
- Modifications à un projet de modification impliquant plus de 20 % du budget ou impliquant une modification substantielle du projet initial.
- Suspension des travaux pour une période de 6 mois approuvée par la direction.
- La mort ou l'incapacité de l'entrepreneur individuel.
- Déclaration de faillite ou d'insolvabilité.
- Accord amiable entre le gouvernement et l'entrepreneur.
- Absence de disposition du dépôt final ou spécial.
- Les autres causes.
87. Contratation Directe et Schéma de Procédure
Procédure de passation du contrat dans lequel la propriété privée attribue le travail au titulaire qu'elle choisit.
- Projet : Autorisation, Replanteo (Piquetage).
- Contratation : Rapport de surveillance, Procès-verbal d'implantation, Certificat pour le crédit de l'existence, Prix.
- Procédures : Négociée, Ouverte (Enchères), Restreinte.
- Formalisation : Désignation du Directeur, Signature du contrat (30 jours), Délégué du contrat (30 jours).
- Exécution : Vérification du piquetage, Modification du projet, Travaux supplémentaires, Incidents papier, Commandes de livres, Travaux privés.
- Fin des travaux : Réception, Procès-verbal, Période de garantie (6 mois - 15 ans), Liquidation, Retour de la caution, Mesures, Certification.
88. Principes de base de la planification
- Les délais fixés par le maître d'ouvrage doivent être respectés.
- La main-d'œuvre salariée doit rester aussi stable que possible pour ne pas faire face à des changements fréquents et inopinés.
- Les machines et le matériel auxiliaire attachés à un travail doivent être maximisés.
- Le programme qui en résulte devrait être clairement compréhensible.
89. Planification des travaux : concept et objectif
Planifier un travail est de fournir au travail les moyens et les procédures qui permettent le coût d'exécution minimum ou la durée minimale.
La planification doit fournir un moyen d'effectuer le travail, les moyens et les procédures utilisés et le point de l'accomplissement des différentes activités ou d'emplois.
90. Actions préalables à la planification
- Examen approfondi du projet et du chantier.
- La décomposition des activités de travail ou des travaux élémentaires.
- Analyse des relations entre les différentes activités de l'œuvre.
- Déterminer les procédures et les moyens de construction à suivre.
- Calcul des durées d'activités.
91. Classification des ouvrages selon le programme MOPU
Selon l'importance du travail du point de vue du budget et le montant des investissements par mois, il semble souhaitable d'établir des critères différents dans l'élaboration du programme. Il y a trois groupes :
- Groupe A : budget inférieur ou égal à 30 050,60 € ou investissement moyen de 3 005,06 € par mois.
- Groupe B : budget de plus de 30 050,60 € et investissement moyen mensuel inférieur ou égal à 18 030,36 €.
- Groupe C : budget de plus de 30 050,60 € et investissement moyen mensuel de plus de 18 030,06 €.
Le programme du Groupe C doit comporter les éléments suivants :
- Rapport : expliquer le processus de réalisation des travaux sur les points suivants :
- Solution donnée aux problèmes de circulation.
- Étude des problèmes posés par le domaine éminent.
- Détermination de la classe d'œuvres.
- Division des travaux par tranches.
- Détermination de la quantité de travail : à chaque activité, déterminer les quantités de travaux à exécuter dans les différentes sections.
- Estimation des moyens : basée sur des équipes pour chacune des activités, le calcul de leur production horaire utile.
- Durée des activités : estimation du rendement de chaque équipe, définir la durée de chaque activité. La présentation aura lieu dans le diagramme d'espace-temps.
92. Terminologie PERT : Définitions
- Activité fictive : ce sont des activités complémentaires qui représentent seulement une connexion ou une interdépendance entre deux nœuds et se caractérisent par ne pas consommer de temps, d'efforts et de ressources. Elles sont nécessaires car il y a des activités qui ont un début identique et une fin différente et nous devons faire la différence. Elles sont représentées en pointillés et sont placées au temps zéro.
- Activité critique : on dit qu'une activité PERT est essentielle lorsque la flottabilité totale est égale à zéro. Dans ce cas, ses deux événements antécédents et conséquents sont également essentiels. Mais cela ne signifie pas qu'une activité qui relie deux événements est également critique.
- Chemin critique : celui dans lequel toutes les activités de la composante ont une marge totale nulle. Il y a toujours au moins un chemin critique. Il donne la durée du projet.
- Délai maximum : la date limite qui ne peut être dépassée pour lancer des activités à partir d'un nœud ou d'un événement. S'il est adopté, le délai prévu n'est pas respecté.
- Délai minimum : représente le temps minimum avant lequel il est possible de commencer les activités qui sont fondées sur le nœud.
- Marge (Slack) : nous allons chaque activité un espace total, libre et indépendant.
- Marge totale : représente le retard total possible dans le début de l'activité, en supposant que toutes les activités précédentes commencent à partir de leurs premiers instants et de tous les instants qui ont suivi leur dernier.
- Marge libre : représente l'éventuel retard dans l'apparition de l'activité lorsque les activités antérieures et postérieures à leur début premiers instants.
- Marge indépendante : représente l'éventuel retard dans l'apparition de l'activité, c'est-à-dire les activités antérieures terminées le plus tard possible et dès que possible après le démarrage.
93. Le système PERT
Il peut être appliqué à un programme qui permet de définir toutes les opérations de base nécessaires à son plein épanouissement. L'utilisation du PERT pour l'organisation d'un travail prévoit, entre autres choses, quel est le moyen le plus approprié pour que le temps passé soit minimum.
94. Types de production
- La chaîne de production : c'est que chaque équipe joue sur différentes activités.
- Cycle de production : c'est la même équipe qui effectue la même activité à plusieurs reprises. Pour l'appliquer, il est nécessaire de disposer d'éléments similaires dans les travaux qui peuvent être réalisés successivement.
- Production en parallèle : c'est que deux ou plusieurs équipes travaillent simultanément en exerçant la même activité. Pour l'appliquer, il est nécessaire d'avoir des parties similaires dans le travail qui peuvent être effectuées de façon indépendante.
95. Éléments de base de la planification
- Activité : c'est un acte nécessaire pour atteindre une certaine cible dans le cadre d'un projet et caractérisé par une durée.
- Événement : le moment qui marque la fin des activités dans la très fréquentée et le début de cette partie.
- Route : est une séquence d'activités liées à l'événement. Elle peut être une chaîne, un réseau ou un réticulum.
96. Offre anormalement basse (Baja Téméraire)
Toute proposition qui dépasse de 10 % des unités en dessous de la moyenne arithmétique de toutes les propositions soumises.