Henri IV, l'Édit de Nantes et la Saint-Barthélemy
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Henri IV : Règne et Réformes (1589-1610)
C'est le premier roi de la dynastie des Bourbons. Il était protestant et, pour devenir roi, il dut se convertir au catholicisme. En 1598, il promulgua l'Édit de Nantes, qui confirma le catholicisme comme religion d'État, mais accorda certaines libertés aux protestants. On dénombrait à l'époque plus d'un million de huguenots, et il leur fut concédé une centaine de places où leur sécurité serait garantie.
Henri IV encouragea l'agriculture et stimula les industries nouvelles : soieries, verrerie, tissus. Il chercha à augmenter les exportations et à réduire les importations. Il mourut assassiné en 1610.
Le Massacre de la Saint-Barthélemy (1572)
Le Massacre de la Saint-Barthélemy fut le massacre des protestants perpétré par les catholiques à Paris le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy. Ce massacre se prolongea pendant plusieurs jours dans la capitale, puis s'étendit à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes.
Causes et Contexte du Massacre
- Un enchevêtrement complexe de facteurs multiples : religieux, politiques et sociaux.
- Les déchirements militaires et civils de la noblesse française entre catholiques et protestants, notamment la vendetta entre le clan des Guise et celui des Châtillon-Montmorency.
- Une sauvage réaction populaire, ultra-catholique et hostile à la politique royale d'apaisement.
- Les tensions internationales entre les royaumes de France et d'Espagne, avivées par l'insurrection aux Pays-Bas.
Interprétations Historiques
Pendant longtemps, la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère Catherine de Médicis les principaux responsables du massacre. Faute de sources, les historiens se partagent encore aujourd'hui sur le rôle exact de la Couronne. Ils retiennent aujourd'hui que seuls les chefs militaires du clan protestant étaient visés par l'ordre royal. Dès le matin du 24 août, Charles IX avait ordonné l'arrêt des tueries, mais dépassé par le zèle et la fureur du peuple, il n'avait pu les empêcher.