Histoire du XXe siècle : Colonialisme, Guerres et Révolutions

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Colonialisme

L'Europe domine le monde

La deuxième révolution industrielle a permis l'émergence des grandes puissances européennes.

Profitant de leur supériorité technique, financière et militaire, elles ont occupé des territoires, surtout en Asie et en Afrique.

Causes du colonialisme

Causes économiques

Les pays voulaient vendre leurs surplus de production.

Ils devaient également acheter des matières premières pour leurs industries au meilleur prix possible.

Causes démographiques

La croissance démographique européenne a entraîné un excès de population, causant des tensions sociales et des difficultés à trouver un emploi.

La politique coloniale offrait la possibilité de migrer vers d'autres terres.

Causes politiques

Les frontières de l'Europe s'étaient stabilisées à la fin du XIXe siècle. Les grandes puissances sont entrées en compétition pour le contrôle politique et militaire de zones géographiques d'intérêt économique ou stratégique (ports, détroits, etc.).

Causes idéologiques

Le nationalisme conservateur prônait la supériorité des Blancs sur les populations noires.

Seuls quelques intellectuels, syndicalistes et dirigeants politiques se sont opposés au colonialisme.

Exploration et conquête des continents

La recherche de nouveaux territoires pour l'expansion européenne a été rendue possible par une série de voyages scientifiques et d'explorations géographiques.

Une fois le territoire connu, la conquête fut rapide et facile grâce à la supériorité technique et militaire des Européens.

L'organisation coloniale

Colonies d'exploitation

C'étaient des colonies où la métropole se consacrait principalement à l'exploitation économique.

Les Européens y exerçaient une politique d'occupation : un gouverneur, le commandement militaire et de nombreux fonctionnaires de l'administration y maintenaient l'ordre.

Colonies de peuplement

Ces colonies recevaient une population immigrante blanche de façon permanente. Elles bénéficiaient d'une certaine autonomie vis-à-vis des métropoles.

Protectorats

Ces territoires, après l'occupation, maintenaient leur organisation étatique, leur gouvernement indigène et leur propre appareil administratif.

La ruée vers l'Afrique

À partir de 1870, la colonisation fut rapide, brutale et toucha presque toute l'Afrique (à l'exception du Libéria et de l'Abyssinie).

La Conférence de Berlin (1885) a défini les règles et les zones d'occupation pour chaque puissance. Cela a donné lieu à une véritable course à l'Afrique entre les puissances impérialistes.

L'occupation de l'Asie

L'Asie fut occupée par les puissances d'Europe occidentale, ainsi que par la Russie, les États-Unis et le Japon.

L'Empire britannique

À la fin du XIXe siècle, la Grande-Bretagne possédait le plus grand empire colonial du monde.

L'Empire français

Le second empire colonial était français ; sa concurrence avec l'Empire britannique était énorme.

Autres empires coloniaux

La Russie possédait également des territoires coloniaux, tout comme les États-Unis, le Japon, les Pays-Bas, le Portugal, l'Allemagne, l'Italie, la Belgique et l'Espagne.

Progrès et transformations dans les colonies

Les puissances coloniales ont construit des ports, des routes, des voies ferrées, des ponts, des lignes téléphoniques, des hôpitaux, des écoles...

Causes de la Première Guerre mondiale

Rivalités coloniales

Les conflits entre l'Allemagne, qui possédait peu de colonies, et la Grande-Bretagne et la France, qui cherchaient à s'imposer, ont failli dégénérer.

Exaltation nationaliste

Face à la perte de l'Alsace-Lorraine par la France lors de la guerre franco-prussienne (1870-1871), le nationalisme s'est exacerbé.

Conflits dans les Balkans

Cette région comptait de nombreux peuples qui cherchaient à devenir indépendants de l'Empire ottoman (Grèce, Serbie, Bulgarie, Roumanie et Monténégro).

Course aux armements et alliances

Les États ont dépensé beaucoup d'argent dans la fabrication d'armes.

Les grandes puissances se sont alliées :

  • La Triple Alliance : l'Allemagne, l'Italie et l'Autriche-Hongrie.
  • La Triple-Entente : la France, la Grande-Bretagne et la Russie.

Le déclenchement de la guerre

Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand a été assassiné par un étudiant nationaliste.

La Grande Guerre (Première Guerre mondiale)

La Première Guerre mondiale, ou Grande Guerre, fut sans précédent par le nombre de pays et d'êtres humains impliqués. Elle connut différentes phases :

La guerre de mouvement

La guerre des tranchées

Les crises de 1917 et la fin de la guerre

La guerre à l'arrière

La guerre de mouvement

Les armées allemandes ont attaqué la France en passant par la Belgique et le Luxembourg, mais ont été stoppées lors de la bataille de la Marne (6 au 13 septembre 1914).

La guerre des tranchées

Les fronts se sont immobilisés et des tranchées ont été creusées.

En raison des alliances formées entre les pays :

  • Triple-Entente : France, Grande-Bretagne, Russie.
  • La Triple Alliance : Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie (cette dernière rejoignant la Triple-Entente en 1915).
Les crises de 1917 et la fin de la guerre

La Russie a connu la Révolution de 1917 et s'est retirée de la guerre.

Les États-Unis sont entrés en guerre lorsqu'un sous-marin allemand a détruit un de leurs navires.

Le 11 novembre 1918, l'armistice a été signé, menant à la paix.

La guerre à l'arrière

Pendant que les hommes étaient en guerre, les femmes travaillaient dans les usines de munitions, d'armes, etc.

En raison des nombreuses victimes, une propagande moderne a été utilisée pour recruter des hommes.

L'introduction des femmes au travail

La guerre a donné aux femmes un nouveau rôle dans la société : elles ont été autorisées à travailler.

Elles ont également pu voter grâce à un grand mouvement féministe.

L'organisation de la paix

En janvier 1919, une conférence s'est ouverte à Paris pour établir la paix. Trente-deux pays étaient présents pour prendre des décisions, mais ce furent les quatre puissances victorieuses qui les prirent.

Le Traité de Versailles : Conditions politiques

  • Transfert de territoires allemands : l'Alsace-Lorraine (à la France), le corridor de Dantzig (à la Pologne), Eupen et Malmedy (à la Belgique) et le Schleswig (au Danemark).

Le Traité de Versailles : Conditions militaires

  • Abolition du service militaire.
  • Réduction de l'armée allemande à 100 000 hommes.
  • Démilitarisation de la rive gauche du Rhin et d'une bande de 50 km sur la rive droite.

Le Traité de Versailles : Destruction de l'empire colonial allemand et de son commerce

  • Transfert aux Alliés de tous les droits et titres sur leurs colonies.
  • Cession de la plus grande partie de la marine marchande allemande.

Le Traité de Versailles : Réparations

  • Transfert des biens d'Alsace-Lorraine, de la Sarre et de Silésie.
  • Paiement de réparations de guerre s'élevant à 6,5 milliards de livres.

La Société des Nations

À la suggestion du Président Wilson, une nouvelle organisation, la Société des Nations, fut créée pour garantir la paix. Cependant, elle n'eut finalement pas beaucoup d'importance.

La période de l'entre-deux-guerres

Introduction

Cette période s'étend de 1919 à 1938, entre la Première Guerre mondiale et le début de la Seconde Guerre mondiale. L'Europe est restée affaiblie après la guerre, tandis que les États-Unis sont devenus la première puissance mondiale. Les points saillants de cette période furent la Révolution bolchevique, la crise de 1929 et la naissance du fascisme en Italie.

La Russie avant la Révolution

La Russie était une monarchie dirigée par un tsar autoritaire.

Sa technologie était en retard et son activité principale était l'agriculture.

L'URSS de Staline

L'économie, la politique et la société furent collectivisées.

  • La propriété privée fut interdite.
  • Une économie dirigée par l'État fut instaurée.
  • La priorité fut donnée à l'industrie lourde.

Les Années folles

Les États-Unis détenaient plus de 50% de l'or mondial.

  • Une société de consommation fut créée.
  • Il y eut une surproduction.

Le Krach de 1929

Le 24 octobre 1929, les actionnaires voulurent vendre leurs actions, mais personne ne voulut acheter, ce qui fit chuter le prix des actions. Beaucoup furent ruinés et ne purent rembourser leurs prêts aux banques. Les gens retirèrent leur argent des banques, et de nombreuses banques firent faillite.

Le New Deal

Le New Deal fut un programme de réformes économiques visant à encourager :

  • L'aide aux entreprises en difficulté, la création de nouvelles entreprises publiques dans les secteurs où l'investissement privé était insuffisant, et la gestion des stocks agricoles.
  • L'État établit son contrôle sur les banques, avec l'obligation de fournir des prêts à faible intérêt pour aider les entrepreneurs à développer ou créer de nouvelles entreprises.
  • L'État encouragea la mise en œuvre de travaux publics.

Le fascisme en Italie

En Italie, la situation de crise fit émerger la figure de Mussolini. Aux élections de 1922, son parti remporta 22 des 500 sièges. Il organisa la Marche sur Rome des Chemises noires. Le monarque, sous la pression des conservateurs, le nomma chef du gouvernement.

Mussolini entreprit un processus de privation de liberté et de persécution de ses opposants. L'Italie devint une dictature.

La mise en place de l'Allemagne nazie

En 1918, l'Allemagne devint une république.

Adolf Hitler était un ancien soldat qui fonda le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) et créa une organisation paramilitaire, les Sections d'Assaut (SA).

Pour obtenir le vote de la classe ouvrière, Hitler avait promis du travail, l'amélioration des salaires et une progression vers une société plus solidaire.

Lors des élections de 1932, il obtint 13 millions de voix. Après l'incendie du Reichstag, il élimina ses adversaires et demanda les pleins pouvoirs.

Le Troisième Reich

Quelques mois plus tard, l'Allemagne nazie devint une dictature. La police d'État (Gestapo) et les SS imposèrent leur régime par la terreur, traquant les opposants et les Juifs pour les envoyer dans des camps de concentration.

Confrontations en Catalogne et en Espagne

1902-1939

À la fin, il y a une annexe spéciale sur la République.

Dans les premières décennies du XXe siècle, la Catalogne a initié une dynamique politique différente de celle du reste de l'Espagne : les partis dynastiques ont perdu le pouvoir face au nationalisme catalan et au républicanisme.

La classe ouvrière

Au début du XXe siècle, la Catalogne a vu l'émergence d'un nouveau groupe porteur de l'idéologie républicaine. Ce groupe présentait un discours ouvriériste, révolutionnaire et anticlérical.

L'anarchisme s'est consolidé comme la force hégémonique au sein de la classe ouvrière catalane.

La Solidarité Catalane

En 1907, de nombreux partis politiques ont formé une coalition électorale appelée Solidarité Catalane.

Avec un programme qui exigeait l'autonomie de la Catalogne.

La Semaine Tragique

En 1909, une émeute éclata à Barcelone, connue sous le nom de Semaine Tragique. Pour la réprimer, le professeur Ferrer i Guàrdia fut fusillé.

La Mancomunitat de Catalogne

En 1914, une institution fédérale fut formée en Catalogne, la Mancomunitat, convoquée et présidée par Enric Prat de la Riba. Elle créa des infrastructures et des services publics.

Les dernières années de la monarchie (1917-1931)

La crise de 1917 (1)

Des troubles politiques et sociaux ont éclaté en 1917. D'une part, les partis d'opposition se sont réunis en une Assemblée parlementaire et ont demandé la convocation de Cortes constituantes. Pendant ce temps, des groupes militaires se sont organisés pour faire face au gouvernement.

La crise de 1917 (2)

Enfin, la CNT et l'UGT ont organisé une grève générale révolutionnaire.

Le gouvernement a réussi à réprimer les grèves et à négocier avec les militaires et les politiques.

L'ère des gouvernements de concentration

Après la crise de 1917, des gouvernements de concentration furent formés. La Lliga Regionalista lança une campagne de protestation en faveur du Statut d'autonomie de la Catalogne (1919).

La dictature de Primo de Rivera (1923-1931)

En 1923, le capitaine général de Catalogne, Miguel Primo de Rivera, avec le consentement d'Alphonse XIII et le soutien des organisations patronales et des groupes politiques conservateurs, a mené un coup d'État et a instauré une dictature militaire inspirée du fascisme italien.

De la monarchie à la République

La proclamation de la République

Les élections municipales furent annoncées pour le 12 avril 1931. Les résultats furent similaires dans l'ensemble, mais la coalition républicano-socialiste triompha dans les grandes villes, ce qui mit en évidence un rejet de la monarchie et un désir de changement politique.

Le gouvernement provisoire (1)

Un gouvernement provisoire fut immédiatement formé et commença à mettre en œuvre les premières réformes :

  • Amnistie pour les prisonniers politiques et liberté des partis et des syndicats.
  • Lois pour améliorer la situation sociale des travailleurs.
  • Mise en place d'un gouvernement provisoire en Catalogne.

Le gouvernement provisoire (2)

La Constitution de 1931

La Constitution reconnut la laïcité de l'État et le suffrage universel. Elle reconnut le droit à la propriété privée et accepta la possibilité de créer des gouvernements autonomes.

La République en Catalogne

Le gouvernement provisoire

Après la victoire électorale, la Gauche Républicaine de Catalogne (ERC) forma le gouvernement provisoire de la République en Catalogne et put également créer un statut d'autonomie. Un comité se réunit à Núria pour rédiger le statut, qui fut ensuite présenté aux Cortes de Madrid et approuvé, après plusieurs retouches, le 9 septembre 1932.

Élections au Parlement de Catalogne (1932)

Le Statut d'Autonomie de 1932 (1)

Le Statut reconnaissait la Catalogne comme un territoire autonome au sein de l'Espagne.

  • Les institutions de base étaient le Parlement, le Conseil exécutif et le Président.
  • L'espagnol et le catalan furent reconnus comme langues officielles.

Le Statut d'Autonomie de 1932 (2)

Les travaux de la Generalitat

La Generalitat créa des écoles primaires, secondaires et professionnelles, ainsi que des universités autonomes. Le dictionnaire catalan de Pompeu Fabra fut également publié.

Le Biennat Réformiste (1931-1933)

Les réformes républicaines : Réforme de l'armée (1)

Manuel Azaña entreprit la réforme de l'armée, car il la considérait techniquement en retard et excessivement nombreuse par rapport aux troupes à commander. Il fit voter une loi qui permit la retraite de près de la moitié des officiers.

Les réformes républicaines : Réforme de l'armée (2)

Les réformes républicaines : Réforme de l'armée (3)

Les réformes républicaines : Éducation et religion

La nouvelle Constitution instaura la séparation des Églises et de l'État, abolissant ainsi le budget des cultes et du clergé.

Elle tenta également de promouvoir l'éducation laïque, et l'État assuma la responsabilité des écoles publiques.

Les réformes républicaines : Réforme territoriale

La Constitution ouvrit la voie à la décentralisation de l'État, permettant à la Catalogne, au Pays basque et à la Galice de bénéficier d'une autonomie.

Les réformes républicaines : Réforme agraire

La République chercha à résoudre un problème majeur en Espagne : de nombreux travailleurs n'avaient pas de terres. Une nouvelle loi, en 1932, décréta l'expropriation des grands domaines non cultivés et permit leur distribution. L'IRA (Institut de Réforme Agraire) devait indemniser les propriétaires et faciliter l'installation des familles paysannes.

L'opposition aux réformes : Le conservatisme (1)

Les grands propriétaires terriens, l'Église catholique, une partie de l'armée et de larges secteurs des classes moyennes et supérieures se sentaient menacés dans leurs propriétés et le pouvoir qu'ils avaient exercé pendant des siècles dans la vie espagnole.

L'opposition aux réformes : Le conservatisme (2)

En 1932, un coup d'État dirigé par le général Sanjurjo fut réprimé par le gouvernement. Des groupes fascistes, comme la Phalange (FE), et des monarchistes, comme José Calvo Sotelo, furent également créés.

L'opposition aux réformes : La classe ouvrière

La lenteur des réformes, en particulier de la réforme agraire, exacerba le mécontentement des ouvriers et des travailleurs qui voulaient des changements plus rapides.

Ainsi, certains organisèrent des soulèvements qui furent durement réprimés par les forces de police.

Le Biennat Conservateur et le Front Populaire (1933-1936)

Comparaison des élections de 1933 et 1936

Les gouvernements conservateurs

En novembre 1933, les élections furent remportées par les partis de droite (40%) et du centre (21%). Alejandro Lerroux, du Parti Radical, fut élu Premier ministre avec le soutien parlementaire de la CEDA.

Le nouveau gouvernement lança un processus de démantèlement des réformes du biennat précédent. Cette situation radicalisa les partis de gauche.

Les émeutes de 1934

En 1934, une restructuration du gouvernement permit l'entrée de ministres de la CEDA, ce qui provoqua le déclenchement d'émeutes en Espagne.

Les émeutes de 1934 (en Catalogne)

En Catalogne, la première confrontation eut lieu lorsque la Cour de Madrid annula la loi sur les contrats de culture votée par le Parlement de Catalogne, qui n'accepta pas cette décision et la réapprouva.

Le choc décisif fut en octobre 1934, lorsque le président de la Generalitat proclama l'État catalan au sein de la République espagnole. La rébellion fut rapidement écrasée, le Parlement et le gouvernement catalans furent dissous, et ses membres emprisonnés.

Le Front Populaire (1936) (1)

Les désaccords entre les partis de la coalition gouvernementale (Parti Radical et CEDA), ainsi que des scandales de corruption, notamment au sein du gouvernement, entraînèrent la convocation de nouvelles élections en février 1936.

Le Front Populaire (1936) (2)

La préparation du coup d'État

Le secteur le plus radical de la gauche prônait une révolution sociale, tandis que l'extrême-droite défendait la nécessité d'un coup d'État. Les tensions culminèrent avec l'assassinat de Calvo Sotelo, un événement qui fut utilisé par les opposants à la République pour justifier l'arrêt des réformes républicaines par les armes.

Le déclenchement de la Guerre Civile

Le soulèvement militaire (1)

Le 17 juillet 1936 à Melilla, Tétouan et Ceuta, puis le 18 sur la péninsule, un secteur important de l'armée a mené un coup d'État.

Le 19 juillet, le chef du gouvernement, José Giral, décida de donner des armes aux milices des syndicats et des partis du Front Populaire.

Après deux jours de combats de rue, les rebelles militaires se rendirent.

Le soulèvement militaire (2)

Distribution d'armes aux milices

L'internationalisation du conflit (1)

La Guerre d'Espagne fut considérée comme une confrontation entre les forces démocratiques et les régimes fascistes.

Les militaires rebelles reçurent l'aide de l'Allemagne et de l'Italie (ainsi que du Portugal, mais en moindre mesure).

Un accord de non-intervention fut signé par certains pays européens (l'Allemagne, l'Italie et le Portugal ne respectèrent pas le traité).

Les deux zones opposées

La zone républicaine : guerre et révolution

Le déroulement du conflit

La fin de la guerre et l'exil

Le déroulement du conflit

La stratégie des rebelles consistait à avancer du sud vers Madrid.

La fin de la guerre et l'exil

En février 1939, seules Madrid et la zone centrale restaient aux mains des Républicains. Entre février et mars, Franco occupa l'ensemble du territoire.

Le 1er avril, la fin du conflit fut déclarée. Craignant la répression franquiste, on estime que plus d'un demi-million de personnes franchirent la frontière française pour s'exiler.

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