Logique et Métaphysique d'Aristote: Concepts Clés

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Logique d'Aristote

La logique, selon Aristote, est un instrument de la science. Elle montre comment un problème scientifique est résolu en reliant le singulier et le multiple, l'universel et le particulier.

Le syllogisme exprime un rapport qui montre comment on passe de l'universel au particulier. Exemple : « Tout homme est mortel. Socrate est un homme. Donc, Socrate est mortel. »

L'induction (inverse) : si nous connaissons tous les cas particuliers et en tirons une conclusion générale, l'induction est complète. (Exemple : Les hommes, les chevaux et les mulets vivent longtemps et sont des animaux sans fiel, donc les animaux sans fiel vivent longtemps.)

Nous avons une connaissance scientifique si nous savons : qu'une chose existe, quelle est son essence, et pourquoi elle existe.

Démonstration = syllogisme scientifique (basé sur des principes premiers) :

  • Axiomes communs à toutes les sciences, ou à certaines.
  • Thèse : propre à une science (hypothèses, définitions).

Définition = essence (ce qu'est une chose).


Métaphysique d'Aristote

La métaphysique s'occupe de ce qui est le plus universel : « l'être en tant qu'être et ses attributs essentiels ». Ontologie : science de l'être. « L'être et l'unité ne font qu'un. »

1) Nous demandons ce qu'est l'être des choses : ces substances, les changements dans la substance ou les processus qui mènent à des substances ou les détruisent.

2) Substance : suite à des changements dans le matériau du substrat, la substance (physis) n'est pas affectée. Chaque individu a sa substance. Elle est inchangée.

Premier objet : le réel et les substances (individus concrets, une lanterne, Socrate, etc.). Substance secondaire : l'espèce et le genre (l'homme, l'animal...).

L'accident (quantité, qualité, relation, lieu, heure, position, état, action et passion) n'est pas séparé de la substance de base.

3) La forme et la matière : la substance première/seconde ne peut être statique (ex : embryon). Théorie hylémorphique (par opposition à Platon, qui croyait à l'idée éternelle et statique). La matière est en puissance de la forme.

- Forme : substance seconde. Les espèces sont éternelles, mais seulement disponibles sur le sujet. La priorité est sur le terrain puisque : 1) c'est l'essence d'une chose, 2) c'est la nature, elle est définissable.

- Matière : le champ suivant/second (par exemple, le bronze/bois). La matière première est absolument illimitée, éternelle, sans forme et sans qualités (apeiron d'Anaximandre).

4) La puissance et l'acte : explication physique du changement et du mouvement de la substance. L'être (la loi) et le non-être (potentiel). Même le « non-être » est « l'être ».

- Puissance (production d'une action) : elle est dans l'agent. (Le feu a le pouvoir de brûler).

La puissance passive est affectée par un agent. (L'allumette a le potentiel d'être brûlée).

Loi : 1) Energeia : l'activité, la force, l'action. L'action serait quelque chose qui a une puissance active. L'action du feu, par exemple, est de brûler.

2) Entéléchie : ce qui est arrivé. La mise à niveau de la finition et de ce qui était en puissance. Exemple : la graine devient un arbre.

Les types de changements : 1) Les changements substantiels (génération (non-être -> être) et corruption (être -> non-être)).

2) Les changements accidentels (quantitatif, qualitatif (altération) et locatif).

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