Les Lumières : Critiques de Voltaire, Diderot, Montesquieu et Rousseau
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Voltaire et la dénonciation de l'esclavage
Voltaire dénonce fermement les pratiques de l'esclavage. Il affirme que c'est l'inhumanité des maîtres qui cause tous les maux des esclaves. Il insiste sur le fait que les Noirs doivent être traités avec la même humanité que les domestiques. Voltaire juge les conditions des esclaves comme étant *lamentables*.
En outre, il souligne la corruption qui conduit les parents à vendre leurs propres enfants, renforçant sa critique de cette institution barbare.
Diderot : Défense de la liberté et critique de l'autorité
Diderot défend les valeurs liées à la liberté. Il affirme que chacun doit jouir de la liberté, car les hommes naissent tous libres et égaux en droits.
Il distingue deux types d'autorité :
- L'autorité naturelle (enseignée par les parents).
- L'autorité non naturelle (établie par la force).
Diderot affirme que l'autorité par la force est illégitime. Par conséquent, prendre le pouvoir par la force s'appelle une usurpation. En revanche, l'autorité par consentement confère un pouvoir légitime et est avantageuse pour le peuple.
Montesquieu : La mode comme critique du pouvoir politique
Montesquieu utilise la mode pour critiquer le pouvoir politique. Il suggère que suivre aveuglément la mode du roi signifie que les Français manquent de personnalité, qu'ils sont futiles et légers.
Par ailleurs, Montesquieu dit que le regard des personnes peut lever les préjugés ou modifier les mœurs du peuple français. De plus, il pense que la mode ne peut pas aller de pair avec la politique, car cela engendrerait de l'instabilité.
Rousseau : La société civile, source de l'inégalité
Selon Rousseau, ce qui cause la fin de l'égalité entre les hommes, c'est la société ou le *monde civilisé*. Ce passage à la civilisation provoque une hiérarchie et une distinction entre le pouvoir et la misère, notamment par l'existence de l'esclavage.
Ainsi, la civilisation est à l'origine du mal parce qu'elle pervertit l'homme et crée des distinctions économiques et politiques.