La Maison de Bernarda Alba : Analyse et Contexte

Classified in Langue et de philologie

Written at on français with a size of 4,61 KB.

Introduction

L'auteur de ce livre, Federico García Lorca, est né en 1898 à Grenade. Tout au long de sa vie, il a voyagé à travers l'Espagne. Après son retour dans sa ville natale, il est devenu administrateur de la compagnie théâtrale « La Barraca ». Lorca appartenait à la génération littéraire de 27. Il a été influencé par le modernisme à ses débuts et avait pour objectif de renouveler radicalement l'art et la littérature. L'auteur a été fusillé en 1936 pendant la guerre civile espagnole par l'armée fasciste.

5. Conclusions

La Maison de Bernarda Alba est une œuvre courte, mais riche en contenu, qui peut être utilisée pour tirer des conclusions morales et ouvrir les yeux sur certaines situations. Elle aborde un sujet qui reste d'actualité : l'absence de liberté des femmes dans la société de l'Espagne profonde. Elle enseigne également que l'amour ne connaît pas de limites et montre comment il est possible de l'atteindre. L'œuvre est un mélange de réalisme et de symbolisme, sans que l'on puisse pencher davantage d'un côté que de l'autre, puisque les événements décrits auraient pu se produire dans la réalité sans aucun problème.

4.2. Sujet de l'œuvre

Le problème principal est l'absence de liberté des femmes à cette époque. Cette liberté est supprimée par les règles que les femmes devaient respecter et qui régissaient même leur façon de se regarder.

3. Caractéristiques des personnages

Bernarda

Personne autoritaire qui accorde une grande importance aux apparences et se préoccupe beaucoup des critiques.

Angustias

39 ans, fille du premier mariage. Héritière d'une fortune enviable qui lui permet d'attirer Pepe el Romano, malgré son âge et son manque de charme. Elle a perdu son enthousiasme et sa passion.

Magdalena

30 ans. D'une part, elle montre des signes de soumission, mais peut nous surprendre avec d'amères protestations. Elle préférerait être un homme, car elle a abandonné l'idée de se marier.

Amelia

27 ans ; caractère effacé, résigné, craintif et timide. « Pas de miel ».

Martyre

24 ans. Personnage complexe. Elle aurait pu se marier si sa mère ne l'avait pas empêchée. Malade, déprimée, pessimiste. La passion l'entraîne vers une turpitude irrépressible.

Adela

20 ans. Incarnation de la rébellion ouverte. La plus jeune, belle, passionnée. Sa vitalité (costume vert), sa force et sa passion la font éclater en cris rauques : « Mon corps sera à qui je veux ! » ou « Je me souviendrai de tout ! ». Au mépris de la morale établie, elle est prête à payer cher. Elle est prête à porter une « couronne d'épines » pour Pepe el Romano. Moment culminant : lorsqu'elle provoque la rébellion. Fin tragique : nom de « noble nature ».

Autres personnages

Maria Josefa

Grand-mère dont les paroles mêlent folie et vérité. « Laissez-moi sortir ! » Elle se fait le porte-parole de l'aspiration commune et exprime poétiquement les problèmes centraux : la frustration des femmes, le désir de mariage et de maternité, le désir de liberté. Elle ouvre les espaces.

La Poncia

La vieille servante : impliquée dans les discussions, dans les conflits, elle fait des avertissements, donne des conseils, même dans l'intimité de Bernarda, mais elle ne manque jamais de rappeler les distances qui les séparent. Elle assume sa condition, mais est pleine de haine. Le contenu de ses conversations avec les filles est cru et sexuel, ce qui apporte un élément de contraste et de trouble. Elle possède une sagesse rustique et populaire, et son discours est marqué par le goût de la richesse et de la création.

La jeune fille

Elle participe du ressentiment à l'égard de l'amour (et du mari décédé), mais elle est soumise et hypocrite. Elle est le reflet de la Poncia, mais elle est arrogante et grossière envers le mendiant.

Pepe el Romano

Il n'est pas sur scène, mais il est omniprésent. Incarnation de l'homme, objet du désir. Tout ce qui est dit de lui suffit à dresser son portrait et à décrire ses objectifs : l'argent pour Angustias, mais l'amour pour Adela. Il joue un rôle de « catalyseur » pour les forces latentes.

2. Espace et temps

Tout se passe à l'intérieur de la maison, car Bernarda et son deuil ne permettent pas de sortir, sauf dans quelques rares cas (le jardin de la maison). L'action se déroule pendant une chaude journée d'été.

Entradas relacionadas: