Materialismo y Epicureísmo

MATÉRIALISME

Mouvement de pensée sur la nature de l'être qui considère qu'il n'existe pas d'autre substance que la matière (monisme). Il défend l'idée que la pensée et la conscience sont des produits secondaires de la matière et donc des illusions. Le matérialisme rejette l'existence de l'âme, de l'au-delà et de Dieu, s'opposant en cela au spiritualisme et à l'idéalisme. Le matérialisme est étroitement lié au développement de la science et se nourrit de ses résultats pour évoluer et se structurer au fil des siècles. Le matérialisme recouvre donc plusieurs formes qui vont de l'atomisme des philosophes Grecs, Democrite et Leucipe, à la science moderne. Ses différents courants se distinguent par la façon dont est conçu l'esprit, la conscience ou l'entité mentale. Cependant, sa plus grande expression apparaît au XIXe siècle avec la philosophie de Marx, Le matérialisme historique est une conception matérialiste de l'histoire. Cette doctrine permet une analyse de l'histoire, des luttes sociales et des évolutions économiques et politiques fondées sur leurs causes matérielles, en particulier l'histoire des classes sociales, de leurs rapports, et de leur évolution.

ÉPICURISME

L'épicurisme est une école philosophique fondée à Athènes par Épicure en 300 av. J.-C et qui sera développée par la suite par le poète romain Lucrèce. L'épicurisme est axé sur la recherche d'un bonheur et d'une sagesse dont le but est l'atteinte de l'ataraxie, la tranquillité de l'âme. C'est une doctrine matérialiste et atomiste. Cette physique matérialiste nous ouvre les chemins de la paix et de la sérénité, de l’ataraxie, à savoir l’absence de trouble et d’inquiétude. Tout d’abord, nous n’avons pas à craindre les dieux, qui sont des êtres immortels et bienheureux. Mais nous devons également nous pénétrer de l’idée que la mort ne nous concerne en rien. En logique ou épistémologie, Épicure considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance et annonce ainsi l'empirisme. Épicure est sensualiste : il attache à la représentation sensible un rôle capital dans la formation du savoir. La doctrine d'Épicure peut être résumée par ce que les épicuriens ont appelé le tetrapharmakon (quadruple-remède formulé ainsi : 1. Les dieux ne sont pas à craindre. 2. La mort n'est pas à craindre. 3. On peut atteindre le Bonheur. 4. On peut supprimer la douleur.