Microéconomie : Histoire, Doctrine et Innovations de la Pensée Économique

Classé dans Économie

Écrit le en français avec une taille de 4,5 KB

Histoire et Doctrine de la Microéconomie : Les Innovations dans la Pensée Économique

En microéconomie, on considère l’existence d’agents économiques représentatifs (ayant des caractéristiques similaires). Il y a les consommateurs et les producteurs. La micro permet donc d’étudier les habitudes de consommation, l’impact de la variation de la demande sur un marché, l’impact de la structure de marché sur le comportement des agents du marché, etc. Par exemple, lorsqu’un marché est extrêmement concurrentiel, un type de prix sera défini et donc un niveau de consommation aussi. Par contre, s’il y a moins de concurrents, quel sera l’impact sur la structure de marché et l’impact sur la consommation ?

I. Origine de la Théorie Microéconomique

L’analyse microéconomique résulte de l’analyse des néoclassiques. Fin XIXème début XXème siècle, émergent les écrits de 3 auteurs majeurs néoclassiques. La micro est née aux environs de 1870. Ces auteurs fondateurs publient leurs travaux sur la découverte de nouveaux outils d’analyse de l’économie. Ils s’intéressent au comportement des consommateurs et producteurs. Ils étudient le comportement de ces acteurs dans un système économique. Il s’agit du Britannique S. Jevons (1835-1882), du Français L. Walras (1834-1910) et de l’Autrichien C. Menger (1840-1921). Ces auteurs apparaissent comme les fondateurs du courant néoclassique ou, autrement dit, de la microéconomie. Cette approche s’intéresse à la consommation, à la production et à la fixation de prix sur le marché à travers le mécanisme d’Offre et de Demande.

L’approche micro est différente de celle des classiques. Ces derniers étudiaient la croissance économique, l’accumulation du capital, le devenir du système économique à long terme (LT). À l’inverse, les néoclassiques ont une analyse complètement différente, focalisée sur le court terme (CT). Ils étudient comment les agents économiques utilisent de façon optimale leurs ressources limitées. Il s’agit donc d’un problème d’allocation optimale des ressources dans un contexte de ressources limitées. Comment un consommateur peut-il utiliser au mieux son budget, comment maximise-t-il sa satisfaction avec ses ressources limitées ? Comment un chef d’entreprise peut-il utiliser ses ressources pour maximiser son activité ?

De façon générale, la micro s’est aussi intéressée à des équilibres généraux, plus précisément à l’équilibre général du système économique mais dans un contexte statique. La rareté devient un élément fondamental en micro. En effet, à court terme, les ressources sont supposées fixes. Alors que chez les économistes classiques (ayant une vision à LT), les ressources peuvent varier et être reproductibles. Cette nouvelle approche aborde une nouvelle définition de la théorie de la valeur qui est basée sur l’utilité (satisfaction). Cette nouvelle théorie de la valeur n’est plus fondée sur la valeur travail (comme pour les économistes anglais comme Smith, Ricardo et Marx). En effet, la valeur des biens est capitale dans un système économique. La valeur des biens permettra de déterminer le prix des biens et donc le niveau de consommation et de profit.

La Révolution Marginaliste et l'Utilité Marginale

Un élément important à l’origine de la micro a été la révolution marginaliste dont le fondateur est Léon Walras. Il introduit la notion d’utilité marginale. Maintenant, l’analyse des phénomènes micro se fera à la marge grâce à ce concept. Cette notion d’utilité marginale est introduite dans la théorie de la valeur subjective du bien associée à la satisfaction. Cela signifie que la valeur d’un bien ou d’un service dépend donc de l’utilité que va apporter la dernière unité de bien consommée. Exemple de la consommation de chocolat : l’utilité marginale du 16ème carré consommé sera nulle. Le niveau de satisfaction supplémentaire à la consommation d’une unité en plus baissera. Comme tout consommateur rationnel, s’il n’y a plus de satisfaction marginale, nous allons arrêter de consommer ce bien. Donc Walras fait une hypothèse très forte sur la rationalité des agents.

Entrées associées :