Mobilité Internationale et Modernisation Bancaire au XIXe Siècle

Classified in Économie

Written at on français with a size of 3,79 KB.

La Mobilité Internationale des Facteurs au XIXe Siècle

L'Étalon-Or et la Modernisation du Secteur Bancaire

L'étalon monétaire se caractérise par son soutien, sa convertibilité en billets, leur libre circulation et son taux de change fixe en fonction du poids de chaque monnaie en or. Grâce à la frappe libre et illimitée, la force libératrice de l'étalon monétaire pouvait évoluer de deux façons:

  • Bi-métallisme: Ce système a prévalu de 1780 au milieu du XIXe siècle. La stabilité reposait sur le prix des métaux (or et argent) pour garantir la coexistence des monnaies.
  • Monométallisme: Ce système a causé de l'instabilité dans les pays à bi-métallisme en raison de la dépréciation de l'argent par rapport à l'or, ce qui a conduit à l'adoption du monométallisme.

Dans le sillage de la croissance économique, les banques d'emprunt ont joué un rôle d'intermédiation. La modernisation du système bancaire était basée sur le capitalisme financier, c'est-à-dire la banque en tant que régulateur du processus de boom économique en contrôlant les aspects structurels, commerciaux et industriels.

Concernant le modèle d'organisation, nous distinguons:

  • Une concentration en Europe.
  • Une dispersion aux États-Unis.

Selon la nature des opérations, nous avons:

  • Banques commerciales ou de dépôt: Grande-Bretagne.
  • Banques d'affaires ou industrielles: Belgique et Allemagne.
  • Banques mixtes: États-Unis et France. Il s'agit d'une combinaison de prêts commerciaux à court terme avec des investissements de portefeuille à long terme.

Les Flux Financiers Internationaux

L'investissement extérieur: L'origine de l'excédent est générée de deux manières: par l'épargne interne (produite par les ménages et les entreprises du pays) et par l'épargne externe (si la balance des paiements est positive, plus d'argent entre qu'il n'en sort). Une partie de cette épargne est investie dans l'économie, le développement, etc., mais aussi en capital social ou à l'étranger.

Les investissements à l'étranger peuvent être de deux types:

  • De portefeuille: Achat d'actions à court terme dans une optique de rentabilité spéculative.
  • Directs: Achat d'entreprises intégrées dans le système de production. Il s'agit d'un investissement à long terme avec une participation d'investisseurs étrangers.

Les principaux pays d'origine du capital étaient la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne. Il existait des différences entre eux quant aux secteurs et aux territoires dans lesquels ils investissaient. Les Britanniques optaient pour l'outre-mer (Amérique latine), en particulier dans le secteur ferroviaire et le commerce. La France, quant à elle, privilégiait la périphérie de l'Europe (Espagne, Italie et Russie), qui absorbait 90% des investissements français, notamment dans l'achat de la dette publique de ces pays.

Les pays d'accueil peuvent être classés en:

  • Colonies: Investissements directs à long terme dans des activités productives destinées à l'exportation. Investissements également dans les infrastructures de transport, les ports, les voies ferrées, etc., le tout lié aux exportations. Ces infrastructures n'avaient pas pour fonction de relier le marché intérieur, mais simplement de répondre à la demande du secteur des exportations.
  • Pays indépendants: Investissements dans l'exploitation de produits primaires destinés à l'exportation et dans les infrastructures nécessaires. Achat également de la dette publique émise par d'autres pays.

Entradas relacionadas: