Musique Contemporaine: Styles et Compositeurs
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I. DIFFÉRENTES STYLES
1. Le développement des ensembles de musique contemporaine. Le quasi monopole des institutions en FR: Boulez a contribué à l’institutionnalisation de la musique contemporaine. En 1975 (Boulez) IRCAM (lieu universel musique contemp.); autres GRM (Schaeffer), CEMAMU (Xenakis).
Développement ensembles contemporaines: le domaine musical (1954-1973), 2e2m (1972: l’un + ancien ensemble consacré mus. contemp.); l’itinéraire (1973): grisey,murail promouvoir musique jeunes/
2. Orient-Occident:
a. Jean-Claude ELOY (1938): Étude Conser Paris de piano et d’onde Martenot/ Étude composition avec Milhaud&Boulez. Premières oeuvres inspirés par Messiaen, Schoenberg, Webern. Années 70 se détourne du sérialisme grâce à l’électronique -> travaille à Cologne avec Stockhausen. Gaku-no-Michi: Tokyo (1977): au Studio électronique de la radio Tokyo; film sans images pour sons électroniques et concrets. Anâhata (1986): 5 musiciens traditionnels du Japon + un percussionniste + sons électroniques et concrets, lumières/ b. Xu YI (1967) Née à Nankin (Chine) Arrive en FR en 1988 et suit le cursus de composition&informatique musicale à l'Ircam (1990-91) et au CNSMDP avec G. Grisey. Étude composition au Conser Sanghai (dès 17 ans). Compositrice musique spectrale. « Le compositeur est un magicien du temps. » Influence pensée taoïste (se fonde sur l'existence d'un principe originel à l’origine de toute chose, appelé « Tao »). Le taoïsme chez elle: 1) le sens des équilibres: choix des hauteurs avec le yi yang; 2) le naturalisme: préfère sons concrets aux électroniques.
Le plein du vide (1977): pour 14 instruments et dispositif électronique spatialisé en huit pistes/
3. Le théâtre musical:
Courant musique contemporaine. Le musical justifie et organise le théâtre. Apparait années 60. Spectacle théâtral dont la dramaturgie est essentiellement commandé par un projet musical et n’a de sens que par celle-ci. Avec Mauricio Kagel, compositeur argentin établi en Allemagne. Orientation contestataire -> ex Kagel: Kontra-danse (1971, non danseurs); Déménagements (machinistes, joués par des non-artistes)/ a. BERIO (1925-2003) Épouse Cathy Berberian (1950)-> explorera toutes las possibilités de la voix. Formation traditionnelle Conservatoire de Milan. Il à assistera Darmstadt où rencontre Boulez, Pousser, Kagel… Directeur département d’acoustique IRCAM (1974-1980)/ Fonde le centre de Tempo Reale (1987). Sequenza III (1966): Studio Milan, pour voir de f. seule; négation du langage, on ne reconnait presque plus le texte originel (Kutter). Virtuosité vocale, sons inventés, éléments traditionnels (trilles, tremolos) échos instrumentaux (glissandi, sforzandi..) contraste entre statisme et volubilité (rire, parle) -> S’inscrit dans la continuité de Thema (Omaggio a Joyce) (1958).
b. LIGETI (1923-2006) Né en Roumanie, élevé en Hongrie. Étude Académie de Musique Franz Liszt Budapest. Fuit Hongrie suite à la révolution 1956, d’abord Vienne, puis Cologne accueilli par Stockhausen. Étudie au studio NWDR et rencontre Boulez, Berio...
Connu comme compositeur musique instrumentale, mycropolyphonie. 3 oeuvres électroniques en NWDR.Aventures et nouvelles aventures (1965): action musico-dramatiqe en 14 tableaux, 1ºstyle experimental Ligety, un opéra qui se déroule a l’intérieur de musique, renonce utilisation du langage (onomatopées). c. KAGEL (1931-2008) Compositeur argentin établi en Allemagne. Étude musique, littérature et philo. S’installe à Cologne 1957. À partir 1960: théâtre instrumental -> Theatralisation du geste intérieur a la pratique instrumentale, à la production du son. Distinction avec theatre musical, distinction entre l’action chanté (opéra) et participation théâtrale d’une instrumentiste exécutant une pièce. Oeuvre très variée et difficile à definir.Dressur (1977): pièce scénique 3 percussion/ d. APERGHIS (1945) 1976 cree ATEM (Atelier théâtre en musique). Fait appel à des comédiens et musiciens. Integre dans ses pièces éléments vocaux/inst + gestuels/sceniques -> traitement identique. Récitations (1978): pour soprano solo, combinatoire virtuose de phonèmes; écriture (grande vitesse, repetition, accumulation…), exige participation creative de l’interprete, virtuosité vocale.