Organisation et Compétences des CCAA en Espagne

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Subdivisions des Communautés autonomes

Les CCAA ont des compétences en matière d'organisation territoriale, avec des limites :

  1. Garantie institutionnelle de l'autonomie locale des entreprises
  2. Garantie d'un minimum
  3. Compétence de l'État sur les fondements juridiques des administrations publiques. Les CCAA auront des pouvoirs exécutifs et législatifs de développement, si elles ont assumé la responsabilité de l'administration.
  4. Il y a des provinces (régime provincial), représentant un accroissement des pouvoirs de la Navarre au-delà de ce que dit la loi. Dans le cas du Pays Basque, il s'agit d'une limite à la compétence des CCAA et de l'autonomie.
  5. Cadre constitutionnel de l'autonomie financière

Art. 156 de la CE (Constitution Espagnole) garantit l'autonomie financière pour assumer les responsabilités des CCAA, compte tenu de leur coordination avec le Trésor de l'État et les principes de solidarité. Art. 157 de la CE définit les ressources des CCAA : impôts cédés, les suppléments, leurs propres impôts et transferts. La CE ne réglemente pas le système de financement, parce que personne ne savait ce que seraient les CCAA et leurs compétences.

Art. 158 de la CE contient deux principes :

  1. Prévoit l'existence de crédits budgétaires libres conformément aux pouvoirs pris en charge.
  2. Afin de garantir le principe de solidarité pour le bon équilibre économique entre les territoires de l'Espagne, l'établissement d'un fonds de compensation territoriale pour les dépenses d'investissement dans toutes les régions.

Ressources des Communautés autonomes

  1. Financement par l'État (inconditionnel) : ce financement n'est pas indépendant dans un pourcentage élevé, il dépend de l'État. Ce financement peut être inconditionnel et peut être utilisé à des fins publiques.
  2. Financement indépendant de l'État (conditionnel) : L'action doit viser les CCAA pour un but particulier et cela crée le fonds de compensation inter-territorial.

Régimes spéciaux financiers

Il s'agit de la Navarre, du Guipuzcoa, de l'Alava et de la Biscaye : qui collectent les taxes elles-mêmes (plus de 80% de leurs revenus de manière indépendante) et versent une contribution à l'État en vertu d'un accord.

Article 30 : Répartition des pouvoirs

Les pleins pouvoirs de l'État

Sont ceux dans lesquels l'État détient le pouvoir législatif et exécutif : la nationalité, l'immigration et l'émigration, l'immigration et l'asile, la défense et les forces armées, la justice, les douanes et le régime tarifaire, etc. Ces pouvoirs doivent être interprétés strictement également afin d'éviter qu'ils ne se réduisent au fil du temps.

Les compétences partagées

Il existe plusieurs modèles :

Législation de l'État, mise en œuvre CCAA

Le projet de loi comprend le pouvoir légal. Les règlements visent simplement à régir les organisations qui exercent le pouvoir exécutif et la compétence des CCAA. La loi de l'État couvrira les questions du travail, mercantile, pénal, de procédure, civile, etc.

Législation de base État, développement CCAA

L'État couvrira des domaines tels que la santé, la sécurité sociale, l'administration publique, l'environnement, etc.

Les CCAA assurent, d'autre part, l'élaboration de la législation de ces domaines et leur mise en œuvre.

Autres cas de pouvoirs de l'État

Parfois, la CE attribue certains pouvoirs aux CCAA en termes de loi de l'État :

  1. Création de la police autonome, en respectant une loi de l'État qui régule les forces de sécurité de l'État
  2. Organisation des circonscriptions territoriales au sein de leur territoire, en respectant les dispositions de la LOPJ
  3. Financement des Communautés autonomes, tout en respectant la LOFCA (Loi Organique de Financement des Communautés Autonomes)

Compétences assumées par les CCAA

Il y aura des questions de compétence exclusive, comme l'organisation de leurs institutions de gouvernement autonome. D'autre part, nous avons des responsabilités partagées et la mise en œuvre des fonctions législatives de l'État. Il peut y avoir un cas de partage du pouvoir exécutif, il y aura donc deux administrations dans la même affaire. Il est proposé que d'une seule administration, l'État, il faudrait appliquer le principe de subsidiarité, qui implique que l'autorité compétente doit agir en tant que l'autorité la plus proche des citoyens, à condition qu'elle ait une capacité suffisante.

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