Péché Mortel, Véniel et Vices : Définitions et Conséquences

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Quand y a-t-il Péché Mortel ?

On commet le péché mortel quand il y a à la fois matière grave, pleine conscience et propos délibéré. Le péché mortel détruit en nous la charité, nous prive de la grâce sanctifiante et conduit à la mort éternelle de l'Enfer s'il n'y a pas de repentir.

Pardon du Péché Mortel

Il est pardonné ordinairement par les sacrements du Baptême, de la Pénitence ou de la Réconciliation.

Quand y a-t-il Péché Véniel ?

Le péché véniel, qui est radicalement différent du péché mortel, est commis quand sa matière est légère, ou même si elle est grave mais sans qu'il y ait pleine conscience ou total consentement.

Conséquences du Péché Véniel

  • Il ne rompt pas l'alliance avec Dieu, mais il affaiblit la charité.
  • Il traduit un attrait désordonné pour les biens créés.
  • Il empêche les progrès de l'âme dans l'exercice des vertus et dans la pratique du bien moral.
  • Il mérite des peines temporelles purificatoires.

Comment le Péché Prolifère-t-il ?

Il crée un entraînement au péché et, par sa répétition, il engendre le vice.

Définition des Vices

Étant contraires aux vertus, les vices sont des habitudes perverses qui obscurcissent la conscience et inclinent au mal.

Les Sept Péchés Capitaux

Ils peuvent être rattachés aux sept péchés que l'on appelle les Péchés Capitaux :

  1. L'orgueil
  2. L'avarice
  3. L'envie
  4. La colère
  5. La luxure
  6. La gourmandise
  7. La paresse (ou acédie)

Responsabilité et Structures du Péché

Responsabilité des Péchés d'Autrui

Oui, il y a responsabilité lorsqu'il y a de notre part une coopération coupable.

Les Structures du Péché

Ce sont des situations sociales ou des institutions contraires à la Loi divine; elles sont la manifestation et le résultat de péchés personnels.

La Dimension Sociale de l'Homme

En même temps qu'il est appelé personnellement à la béatitude, l'homme a une dimension sociale, qui est une composante essentielle de sa nature et de sa vocation. Tous les hommes sont en effet appelés à la même fin : Dieu lui-même.

Il existe une certaine ressemblance entre la communion des Personnes divines et la fraternité que les hommes doivent instaurer entre eux, dans la vérité et dans la charité. L'amour du prochain est inséparable de l'amour pour Dieu.

Rapport entre la Personne et la Société

Le principe, le sujet et la fin de toutes les institutions sociales sont et doivent être la personne.

Sociétés Nécessaires et Utiles

Certaines sociétés, telles que la famille et la cité, lui sont nécessaires. D'autres associations lui sont aussi utiles, tant à l'intérieur de la société politique que sur le plan international, dans le respect du principe de « subsidiarité ».

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