La Politique Étrangère de Bush et la Rupture Post-2001
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La politique de rupture de George W. Bush
Bush doit trancher entre les différents courants, mais il se laissera porter par le deuxième courant des conservateurs. La devise de sa politique est : « America first, security first ».
La politique étrangère de Bush sera marquée par une rupture et une remise en cause constante de l’ancienne politique du président précédent.
Trois exemples de rupture politique
- Remise en cause du Traité d’Ottawa sur les mines antipersonnel.
- Retrait du Protocole de Kyoto.
- Changement dans la rhétorique (Doctrine Wolfowitz) : faire en sorte qu’il n’y ait pas d’autre superpuissance.
Détails des changements stratégiques
- Avec Bush, l’utilisation du terme de « partenaire » pour la Chine et la Russie est révolue ; on utilise désormais « Compétiteur stratégique ».
- La Doctrine Wolfowitz va s’appliquer : l’administration américaine va élargir l’OTAN pour isoler la Russie. Autre élément : après les attentats de 2001, il y a le relancement de l’IDS (Initiative de Défense Stratégique) pour rendre les USA invulnérables.
- L’administration Bush remet en cause un accord de 1972. Il s’agit d’un volet de SALT I : l’ABM (Anti-Ballistic Missile Treaty). Une carte blanche va être donnée au gouvernement israélien de Sharon. Or, la Palestine est sous le coup d’une Intifada.
Soutien à Israël
Bush a donné son soutien à Israël pour deux raisons principales :
- L’influence du Lobby Juif.
- L’existence d’un courant extrêmement conservateur (chrétien) aux USA, dont les membres ont une conviction personnelle. Ils sont persuadés qu’au Jour du Jugement Dernier, si l’État d’Israël reste debout, les Juifs se convertiront. Ce courant conservateur est connu pour ses actions d'influence.
Les attentats du 11 septembre 2001
Septembre 2001 : attentats. Le président se trouvait en Floride. Dans l’histoire des USA, le territoire n’avait été attaqué que 3 fois ; celle-ci est la 4ème.
Débat sur la réponse stratégique
Les néoconservateurs vont lui préconiser de frapper le terrorisme partout où il se trouve. Powell, quant à lui, obtient l’accord du président : il faut constituer autour des USA une vaste coalition internationale. Il ne faut pas frapper le terrorisme partout, mais là où est venu le mal : l’Afghanistan, qui abrite Oussama Ben Laden.
L’imam du Jihad est Adam.
Signes avant-coureurs des attentats
Il y avait une série de signes avant ces attentats :
- 1996 : Premier attentat contre un intérêt américain (base militaire en Arabie Saoudite).
- 1998 : Deux attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
- 2000 : Attentat contre un navire de guerre américain.