Les Possibilités de Choix dans l'Ordre du Jour Politique

Les possibilités de choix dans l'ordre du jour

Pourquoi existe-t-il de grandes possibilités de choix dans la formation de l'ordre du jour ? Quels facteurs déterminent ces possibilités de choix ?

Un problème a la possibilité d'être choisi comme un point prioritaire à l'ordre du jour. Nous les appelons les « possibilités de choix ».

En prenant en compte l'importance de la notion du temps dans l'exploration spatiale, Kingdon établit une analogie entre les possibilités de choix et les fenêtres qui régissent les lancements spatiaux, les qualifiant de « fenêtres politiques ». Ces fenêtres sont des occasions de promouvoir certaines initiatives, mais elles se présentent et ne sont ouvertes que pour de courtes périodes. Si les participants sont incapables de tirer profit de ces possibilités, ils doivent attendre une nouvelle occasion.

Le flux des possibilités de choix est régi par des pratiques institutionnelles et les habitudes de la vie politique. Par exemple, les élections créent des incitations pour les candidats à rechercher et à défendre des questions qui entraînent des changements dans les bureaux clés du gouvernement, ouvrant de nouvelles possibilités d'accès à l'ordre du jour pour de nouveaux problèmes latents ou supprimés. Bien entendu, presque tout changement de personnel dans les postes stratégiques du gouvernement crée des possibilités de choix dans leurs domaines de compétence.

Conclusions sur la formation de l'ordre du jour

Quelles sont les principales conclusions d'Ancien et Cobb ?

Le processus de formation de l'ordre du jour que nous avons essayé de présenter est complexe et souvent désordonné. Néanmoins, il est important de reconnaître que les enjeux dans le processus sont très élevés et qu'un seul succès, même partiel, ne peut compenser les nombreux échecs.

Parce que les possibilités d'accéder à l'ordre du jour sont limitées, ceux qui souhaitent procéder à des réformes doivent être bien préparés à saisir les opportunités quand et où elles se produisent.

Enfin, voici un conseil de Nelson Polsby (1984) :

Peut-être l'erreur la plus commune des observateurs et des participants est d'œuvrer pour une innovation en espérant un succès rapide, de mesurer les progrès uniquement à court terme, de se décourager et de tomber dans la tentation d'employer des stratégies qui sont momentanément gratifiantes, mais destructrices à moyen terme.