Primo de Rivera : Origines et Chute de la Dictature en Espagne
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Introduction
Primo de Rivera, surnommé le roi Alphonse XII, était catholique et contrastait avec sa vie privée. Sa formation militaire a forgé son machisme et sa valeur pour la discipline, mais il rejetait la culture tout en admirant les intellectuels. Son plus grand échec fut de ne pas moderniser le libéralisme.
1. Origines de la dictature
Le 13 septembre 1923, un coup d'État a été bien vu par le roi Alfonso XIII. Les destinées de la dictature et de la monarchie étaient liées, soutenues par des militaires comme Sanjurjo. Alfonso XIII soutenait la dictature, bien que la constitution ne lui permettait pas de régner. Kitaro a offert García Prieto à Primo de Rivera avant de donner le coup. Le roi a dit non et a publié un décret de démission.
Primo de Rivera a formé le gouvernement. Son personnel a lancé une politique dans laquelle ses relations avec le roi se sont détériorées. Il a été opposé par le Parti communiste et la CNT, qui ont organisé des grèves dans plusieurs villes. Il a échoué, et ces mouvements ont été déclarés illégaux.
Le soutien est venu de l'armée d'Afrique, de l'Église, de l'aristocratie, ainsi que du journal nationaliste bourgeois. Le PSOE et l'UGT n'ont pas attaqué la position, mais ont collaboré avec le régime. Lorsque la dictature est tombée, ils ont alors commencé à critiquer.
2.1 Formation militaire et politique
- Présidée par Primo de Rivera et l'armée.
- Primo de Rivera prend le conseil d'administration, responsable devant le roi, et se propose de résoudre le problème du Maroc, le séparatisme catalan, la méchanceté de l'Église, l'agitation sociale, la crise politique et la corruption.
- Les mesures de régénération ont été acceptées par le peuple pour garantir l'ordre public, déclarant un état de guerre, révoquant les dirigeants civils et militaires, suspendant la constitution et interdisant les partis politiques et syndicats.
- Les tribunaux ont été fermés, entraînant 1260 attaques.
2.2 Attitude politique
La régénération politique de Primo se déroule et se termine par la corruption. En 1924, il crée le parti Union patriotique, qui devient le seul parti politique de la monarchie centralisatrice. Les chefs de parti, les propriétaires fonciers, ont reçu un soutien, mais ce jeu n'a pas été soutenu par le peuple.
En 1927, le Parlement a créé une assemblée générale dictatorial.
2.3 La question du Maroc : le débarquement d'Alhucemas
L'Espagne connaît une crise majeure aggravée par l'arrivée à Alhucemas. Primo souhaite diminuer les troupes espagnoles au Maroc. La bourgeoisie et l'oligarchie ont convenu de maintenir le commerce là-bas. Cet événement a provoqué des insurgés attaquant les Marocains et envoyant le chef d'une île française.
En 1925, il y a un renforcement de l'armée d'Afrique. La loi sur la dictature est bien accueillie par tous. Primo de Rivera change son gouvernement, et les nouveaux ministres sont des civils comme José Calvo Sotelo.
3. Intervention de l'État (1925-1930)
3.1 Ajustements gouvernementaux
À partir de là, Primo ajuste son gouvernement, intégrant des personnes comme Eduardo Aunos, José Calvo Sotelo, ou le comte de Guadalhorce. L'économie et le ministre des Finances (José Calvo Sotelo) ont mené une réforme fiscale, suivant les idées de Joaquín Costa.
Le comte de Guadalhorce a effectué des travaux de construction publique, construisant 7 000 km de routes, modernisant les chemins de fer et créant des bassins de rivière.
3.2 Politique sociale
Le ministre Eduardo Aunos a tenu une politique paternaliste, améliorant les conditions sociales, en accordant une assistance maternité pour les familles nombreuses et en augmentant les prestations de sécurité sociale. Des comités paritaires de l'éducation ont été créés, ainsi que 5 000 écoles et 5 000 postes d'enseignants.
4. Chute de la dictature et fin de la monarchie
4.1 La dictablanda
En 1929, la règle de six ans de Primo de Rivera semblait malheureuse en raison de plusieurs de ses performances. Sa maladie a affaibli sa position face à ses adversaires. Tous ceux qui l'avaient soutenu ont détourné leur soutien face à la crise économique.
Primo a essayé d'obtenir le soutien de l'armée, mais n'a pas réussi. Le 30 janvier 1930, il a démissionné et est mort plus tard à Paris. À partir de cette époque, le roi devait trouver un nouveau chef du gouvernement.
4.2 Aznar et la transition
Berenguer a convoqué des élections à l'Assemblée constituante, mais n'a pas eu de soutien et a donc démissionné. En 1931, Aznar arrive au gouvernement, et les élections municipales du 31 avril se soldent par une victoire républicaine, entraînant la démission du roi et la proclamation de la Seconde République le 14 avril.