Principes de l'État et Droit Autonome en Espagne

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Dispositif de démarrage à 6

Le CE, dans son article 2, n'a pas établi un modèle définitif de l'état fermé, mais se limite à établir des éléments de base, permettant une grande flexibilité dans l'élaboration de modèles d'État qui ont été élaborés grâce à l'adoption des statuts d'autonomie différents.

L'absence de définition d'un modèle de l'état fermé montre que le CE n'a pas déterminé si l'état doit être formé par les régions, ni combien ou qui elles sont, ni ce territoire. Tout ce que je peux voir simplement dans l'article 152, c'est son organisation interne.

L'incertitude sur ces questions constitutionnelles et la capacité des territoires constitutifs des nouveaux gouvernements régionaux, tout en respectant les limites constitutionnelles, est ce qu'on appelle le premier appareil.

7) Quel est le principe en vertu duquel s'applique le droit autonome ?

La capacité des territoires constitutifs des nouveaux gouvernements régionaux, tout en respectant les limites constitutionnelles.

8) Quels sont les principes clés issus de la CE et de la loi, et qui s'appliquent au niveau régional ? Expliquez brièvement.

  • Principe d'unité de l'État : Comme indiqué dans le CE, dans son article 2, il est basé sur la nation espagnole indissoluble. L'État comprend tous les territoires, occupant cette position de supériorité sur les entités en son sein. L'État a la souveraineté, l'unité politique, l'unité légale et l'unité économique.
  • Principe de l'autonomie : La reconnaissance institutionnelle garantie par la proclamation de l'unité indissoluble de la nation espagnole, le droit à l'autonomie des nationalités et régions qui la composent, est étroitement liée au premier appareil. L'autonomie n'est pas la souveraineté, et il revient aux Statuts de la Communauté autonome de déterminer la portée. La portée de l'autonomie ne peut être modifiée unilatéralement par l'État, sauf si les lois sont utilisées pour déprécier.
  • Principe de loyauté institutionnelle et de solidarité : La loi 30/92, article 4, stipule que les autorités sont liées par le principe de loyauté institutionnelle et doivent donc respecter l'exercice légitime des pouvoirs par d'autres administrations. Elles doivent peser dans l'exercice de leurs propres pouvoirs, tout en tenant compte de l'intérêt public en cause. Le principe de solidarité est un mécanisme de mise à niveau des conditions socio-économiques et désigne à la fois les territoires et les citoyens.
  • Principes de coordination, de coopération et de collaboration : Ces principes établissent des canaux de communication entre les différentes administrations de l'État. La coordination vise à intégrer les différentes parties dans un ensemble. Elle permet d'éviter les contradictions et doit être comprise comme l'a exposé la décision 42/83 TC. Le principe de coopération consiste à fournir de l'aide aux compétences de gestion d'une autre entité, telles que la coopération économique, technique et administrative. Le principe de collaboration est l'exercice conjoint des compétences de chacune des entités qui regroupent leurs activités afin d'optimiser les résultats.

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