Procédure pénale : ordinaire et sommaire
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Il existe deux types de poursuites pénales pour poursuivre les crimes : la procédure ordinaire et la procédure sommaire.
La procédure pénale ordinaire
Elle se déroule en deux étapes : l'enquête ou la période d'instruction et le procès. Ici, vous pouvez voir deux étapes clairement définies : l'instruction ou la recherche améliorée, menée par le juge pénal, et le procès mené par le tribunal supérieur.
Dans ces processus, la recherche a un délai de quatre mois, qui peut être prolongé jusqu'à 60 jours supplémentaires afin de recueillir plus d'éléments. La seconde étape est celle du procès oral qui se déroule devant le collège de la chambre criminelle, en vertu des principes directeurs de l'oralité, de la publicité, de la contradiction et de l'immédiateté.
Procédure pénale sommaire
Elle a été établie afin d'atteindre la rapidité dans l'administration de la justice. À l'origine, elle a été créée pour les délits mineurs tels que les lésions, le défaut de paiement d'une pension alimentaire, les crimes contre la vie, le corps et la santé, etc.
Ce processus donne pouvoir au juge, omettant d'informer, qui détermine la peine sur le seul mérite de la procédure dans l'enquête sans plus d'analyse ou d'évaluation de la preuve et sans procès lui-même. En conséquence, il y a violation des garanties de l'oralité, de la contradiction et de l'immédiateté.
Résumé du processus constitutionnel
La procédure pénale "ordinaire", qui a été créée par le législateur en 1939 comme le seul moyen d'enseigner la justice pénale, en liaison avec la procédure sommaire, en vient à occuper une place privilégiée dans le système de distribution de la justice pénale.
Le décret-loi n° 17110 a introduit la procédure en référé pour huit crimes. Plus tard, en 1981, le décret législatif n° 124 commence sa position dominante en augmentant le nombre de crimes qui doivent être traités conformément à ses règles. La loi n° 26.689, de décembre 1996, fait passer la procédure sommaire pénale comme la manière hégémonique pour la distribution de la justice pénale dans notre pays.
Contenu de la procédure pénale : vue d'ensemble et critique
Les fondations politiques et juridiques
Nous avons été spectateurs de la réforme du contrôle pénal dans notre pays depuis le milieu des années 90, en particulier celle relative aux procédures pénales. Loi 26689, qui étend les pouvoirs de la procédure pénale sommaire, du 31 novembre 1996.
La procédure pénale sommaire est inconstitutionnelle
Réunion en une seule main de l'enquête et de la poursuite
La procédure pénale sommaire prévoit, dans son caractère essentiel, la concentration sur une seule personne des fonctions d'enquête et de poursuite. Ce monopole est préjudiciable à la Constitution, principalement pour les raisons suivantes :
- Le manque d'impartialité
- Le manque d'égalité
- La délégation des fonctions
- La procédure pénale sommaire n'est pas publique
Sommaire de culpabilité
Article 1.- Les juges de première instance du tribunal pénal connaissent les procès sommaires et condamnent en vertu des présentes infractions en vertu du Code pénal. Dans le cas d'un cumul d'infractions, dont certaines sont plus graves et qui ne sont pas incluses dans la procédure en référé, les procédures seront suivies par le processus régulier.
Article 2.- La procédure sommaire s'applique aux infractions suivantes en vertu du Code criminel :
- Crimes contre la vie, le corps et la santé : meurtre, avortement, blessures, mise en danger et abandon de personnes en danger.
- Crimes contre la famille : mariage illégal, crimes de violence à l'autorité parentale, omission d'aide aux familles.
- Crimes contre la liberté : violation de la liberté personnelle, violation de la vie privée, violation de domicile, violation du secret des communications, violation du secret professionnel, violation de la liberté de réunion, violation de la liberté du travail, violation de la liberté d'expression, violation de la liberté sexuelle, agression publique.
- Crimes contre la succession : vol, détournement, escroqueries et autres fraudes, fraude dans l'administration des affaires juridiques, usurpation, dommages.
- Crimes contre la confiance et la bonne foi dans les affaires : faillite, usure, mandats excessifs.
- Crimes contre les droits de propriété intellectuelle : crimes contre les droits d'auteur et crimes contre la propriété industrielle.
- Crimes contre l'économie : abus de pouvoir économique, thésaurisation, spéculation et falsification.
- Crimes contre l'ordre financier et monétaire : crimes monétaires.
- Infractions fiscales.
- Transformation et commerce de produits illégaux.
- Crimes contre la sécurité publique : danger commun, crimes contre les moyens de transport, de communication et autres services, crimes contre la santé publique.
- Crimes contre l'écologie.
- Crimes contre la tranquillité publique : crimes contre la paix publique.
- Crimes contre l'État et la défense nationale : crimes contre les symboles et les valeurs du pays.
- Crimes contre la volonté populaire : crimes contre le droit de vote.