Le règne de Louis XIV : Religion, Économie et Guerres
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Le culte protestant est alors interdit, beaucoup se convertissent et près de 250 000 personnes quittent alors la France pour conserver leur religion. Certains se révoltent, comme les Camisards dans les Cévennes en 1702.
L'économie du royaume sous Colbert
Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) est à la fois ministre des Finances, de la Marine, des Travaux publics et de toute la vie économique du royaume.
Il développe une politique mercantiliste qui vise à faire entrer le plus d'or et d'argent possible dans le royaume, en cherchant principalement à limiter les importations et à augmenter les exportations. Pour cela, il accroît les productions industrielles et crée à cet effet les manufactures royales.
Pour développer le commerce extérieur, il entreprend plusieurs actions :
- Il fait creuser des canaux et aménager des ports (comme Sète, Lorient, Brest).
- Il crée des compagnies de commerce.
- Enfin, il fait la conquête de nouvelles colonies (l'ouest de Saint-Domingue, actuel Haïti, et la Louisiane) et fait mettre en valeur la Martinique, la Guadeloupe et La Réunion.
Tout cela afin de dynamiser l'élan commercial.
Les guerres de Louis XIV et leurs conséquences
Durant les 54 ans de règne de Louis XIV, la France connaît 29 ans de guerres. Elles lui permettent de renforcer sa gloire et son autorité par de grandes victoires (telle la bataille d'Almansa en 1707, aux côtés des Espagnols contre une coalition portugaise, anglaise et hollandaise) et d'étendre son royaume (Franche-Comté, Flandre du Sud, Strasbourg).
Les effectifs de l'armée professionnelle augmentent fortement, la marine de guerre se développe et les villes frontalières stratégiques sont entourées de fortifications sous la direction du ministre Vauban (Bayonne, Besançon, Toul).
Ces guerres vont toutefois peser considérablement sur l'économie du royaume et contribuer à l'augmentation des impôts qui, ajoutée aux pénuries alimentaires, conduit à des révoltes populaires se multipliant au début du XVIIIe siècle. Il s'agit principalement de révoltes populaires, la haute noblesse n'étant plus en mesure, sous Louis XIV, de tenter de se rebeller comme précédemment.