Régulation de la pression artérielle et activité physique
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Chapitre 11: Régulation de la pression artérielle
La pression artérielle
La pression artérielle dépend du débit cardiaque. Elle évolue entre deux valeurs: la maximale, dite *systolique*, et la minimale, dite *diastolique*. Les valeurs de la pression artérielle sont maintenues dans des limites étroites grâce à la mise en jeu constante d'un réflexe. Elle est donc soumise à régulation.
Le contrôle de l'activité cardiaque
Au sein de l'organisme, l'activité cardiaque est néanmoins modulée par le système nerveux. Le cœur est innervé par 2 nerfs *parasympathiques* issus du bulbe rachidien et des nerfs *sympathiques* issus de la moelle épinière. Ce sont des nerfs efférents, c'est-à-dire qu'ils conduisent des messages du centre bulbaire cardio-modérateur (nerfs parasympathiques) vers le cœur, et du centre médullaire cardio-accélérateur (nerfs sympathiques) vers le cœur.
Les messages véhiculés par les nerfs parasympathiques ont pour effet de ralentir la fréquence cardiaque (FC) et ceux conduits par les nerfs sympathiques entraînent une augmentation de la FC.
Un réflexe agissant sur la fréquence cardiaque
Une augmentation de la pression entraîne dans les secondes qui suivent une diminution de la fréquence cardiaque; une diminution de la pression artérielle provoque une augmentation de la FC. Le *Nerf de Hering* est un nerf afférent qui véhicule des messages nerveux vers le bulbe rachidien, messages qui le renseignent sur la valeur de la pression artérielle. Tous les réflexes comprennent cinq éléments:
- Des capteurs: *barorécepteurs*
- Des nerfs afférents: le *nerf de Hering* et de *Cyon*
- Un centre nerveux: centre cardio-modérateur
- Des nerfs efférents: *parasympathiques*
- Un organe effecteur: le cœur
Chapitre 12: Pratiquer une activité physique en préservant sa santé
La réalisation du mouvement
Le corps réalise en permanence des mouvements. Les muscles sont rattachés aux os par les tendons. On appelle *muscles antagonistes* les muscles qui, lorsque les uns se contractent, les autres se relâchent. La contraction est un raccourcissement de la longueur du muscle et une augmentation de son diamètre.
Les accidents de l'appareil locomoteur
Les fractures osseuses sont des ruptures de l'os avec ou sans déplacement. Elles nécessitent une immobilisation du membre concerné.
Au niveau des muscles, des fibres peuvent être rompues. Cela peut aller d'un simple claquage, où seules quelques cellules sont rompues, à une déchirure complète du muscle.
De la même façon, un effort inadapté peut conduire à une rupture des tendons. Au niveau des articulations, deux types d'accidents peuvent se produire: d'une part les *entorses*, qui correspondent à une distension ou à une rupture des ligaments consécutive à un étirement trop conséquent; d'autre part, les *luxations* où, sous l'effet d'un choc, les os se déboîtent au niveau de l'articulation, provoquant les mêmes conséquences au niveau des ligaments que les entorses.