Relations Humaines, Dignité, Droits et Vie en Communauté

Relations humaines

L'étude des relations humaines, qui se produisent entre les membres d'un groupe social particulier ou entre différents groupes sociaux, vise la réalisation de leurs intérêts et objectifs respectifs de la manière la plus efficace possible. C'est l'objectif de la discipline connue sous le nom de relations humaines.

Sujet et objet des relations humaines

La création de nombreux groupes sociaux a finalement conduit à une participation active des personnes appartenant à ces groupes. L'action de l'homme se développe dans deux domaines bien définis :

• Le champ individuel : L'individu agit comme une entité autonome et indépendante, mû par l'instinct et ses intérêts personnels, cherchant à satisfaire ses besoins particuliers. Il agit subjectivement.
• Le champ collectif : Ici, l'intérêt poursuivi est celui du groupe social auquel l'individu est intégré, aligné sur ses propres intérêts. Il agit objectivement.

Les relations humaines établissent plusieurs sujets dans le but de favoriser la sociabilité d'un groupe, qui devient ainsi l'objet de cette discipline.

Dignité humaine

La signification de ce terme repose sur le concept de personne humaine, dérivé du mot latin dignus qui signifie "digne" ou "méritant".

Pour comprendre ce concept, il faut d'abord définir la personne : parmi les individus de la nature, c'est celle qui montre des signes d'humanité tels que la conscience, la raison, la liberté, la sociabilité, l'affection et la volonté.

La dignité humaine garantit la liberté de débattre des questions d'intérêt public et de former des partenariats (syndicats, partis politiques, etc.) pour défendre ses intérêts et y participer.

Les différents types de droits

Droits inaliénables

Ce sont des droits fondamentaux qui ne peuvent être légitimement refusés à une personne. Aucun gouvernement n'a la compétence ou le pouvoir de refuser de tels droits, car ils font partie de l'essence même de la personne. Ces droits sont inaliénables.

Droits indivisibles

La nature indivisible des droits de l'homme souligne l'absence de contradiction entre eux et met en évidence l'étroite relation entre les droits individuels et les droits sociaux. Le droit d'être libre, d'être égaux en dignité, d'avoir la liberté de pensée, de conscience, de religion, de parole, d'assemblée et d'association est étroitement lié au droit au travail, à des conditions de travail équitables, à la sécurité sociale, au droit de former des syndicats et de s'y affilier, au droit au repos, aux congés payés périodiques, à un niveau de vie suffisant, aux soins de santé et à l'éducation.

Droit civil

Le droit civil est l'ensemble des règles et principes juridiques régissant les relations patrimoniales ou personnelles entre des entités publiques ou privées, qu'elles soient physiques ou morales.

Il peut également être défini au sens large comme l'ensemble des principes et règles juridiques qui régissent les relations les plus générales de la vie quotidienne des personnes.

Il comprend notamment :

• Le droit à la liberté individuelle : Ce droit implique la protection de la liberté de tous les citoyens, même les plus impopulaires, y compris contre la volonté de la majorité.
• Le droit à la sécurité : Il garantit l'intégrité physique et protège l'individu contre la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants.
• Le droit à la liberté de pensée et de conscience : Les individus sont libres d'adhérer à une religion ou une conviction, de pratiquer et de manifester leurs croyances, tout en respectant les droits des autres.
• Le droit à la liberté d'expression : Tous les citoyens ont le droit d'être entendus.
• Le droit de réunion et d'association.

Droit politique

Le droit politique inclut la justice naturelle (équité procédurale) dans l'application de la loi, tels que les droits des accusés (droit à un procès équitable, procédure régulière, droit à compensation ou recours juridique), ainsi que les droits de participation à la vie civile et politique (liberté d'association, liberté de réunion, droit de pétition, droit de vote).

Les droits civils et politiques constituent la première partie de la Déclaration universelle des droits de l'homme (les droits économiques, sociaux et culturels en formant la deuxième partie). La théorie des trois générations de droits de l'homme considère ce groupe comme les « droits de première génération », et la théorie des droits négatifs et positifs les classe généralement comme des droits négatifs.

Droits sociaux

Les droits sociaux sont conçus pour garantir à tous les citoyens un minimum de qualité de vie au sein de la société, leur permettant de se développer pleinement. Ils incluent par exemple le droit aux soins de santé, la limitation des heures de travail, etc.

On distingue les droits civils et politiques (droits de la personnalité) des droits sociaux et économiques (droits de subsistance). Historiquement, seules les violations des droits de première génération (civils et politiques) étaient considérées comme des violations des droits humains.

Droit économique

Le droit économique est l'ensemble des principes et règles juridiques, relevant principalement du droit public, qui encadrent l'ordre économique inscrit dans la Constitution. Il habilite l'État à planifier (de manière indicative ou impérative) le développement social et économique du pays et à réguler la coopération humaine dans les activités de création, distribution, échange et consommation des richesses générées par le système économique.

Droits liés au genre

Ces droits concernent l'égalité entre hommes et femmes. Historiquement, les droits des femmes ont souvent été considérés comme inférieurs à ceux des hommes, les cantonnant principalement aux rôles de mère, enseignante ou infirmière. Cependant, ces dernières années, les femmes accèdent de plus en plus à des postes "masculins" bien rémunérés, tandis que les hommes occupent davantage de fonctions traditionnellement féminines ou liées au foyer. Les relations entre hommes et femmes deviennent plus égalitaires, et la supposée supériorité masculine est de plus en plus remise en question.

Minorités ethniques

Les minorités ethniques se caractérisent par une culture et un mode de vie qui les distinguent de la société majoritaire. On peut citer comme exemples les populations autochtones, les personnes noires, les Roms (Tziganes) et les Juifs. Les préjugés, la discrimination, la ségrégation et la violence envers ces minorités sont des manifestations de racisme.

L'homme et la communauté

Fondements essentiels de la coexistence humaine

Groupe social et communauté

Un groupe social est un ensemble de personnes partageant un intérêt et un objectif communs. Cela mène à la notion de communauté, qui désigne un ensemble formé par l'association de personnes partageant des actes, des coutumes, etc., similaires.

Pour qu'une communauté existe, plusieurs éléments distinctifs sont nécessaires :

1. Un groupe de personnes.
2. Son établissement sur un territoire donné et permanent.
3. Une intégration basée sur un passé historique commun.
4. Une conscience d'unité.
5. La capacité d'agir collectivement pour résoudre des problèmes ou répondre à des besoins communs.

Lorsque nous parlons de communauté, nous faisons référence à l'homme et à son mode de vie en association avec d'autres.

Les groupes sociaux peuvent être créés par les circonstances ou se former autour d'intérêts communs spécifiques, limités dans le temps et l'espace.

Le facteur humain dans la vie relationnelle

L'homme, de par ses caractéristiques naturelles, passe la majeure partie de sa vie en tant que membre d'un groupe social plutôt qu'en individu isolé. C'est un aspect fondamental.

Ses actions doivent être coordonnées avec celles des autres, nécessitant une adaptation aux différents tempéraments, idéologies, etc.

Le facteur humain revêt donc une importance capitale dans la vie relationnelle.

L'individu aspire à affirmer sa propre volonté. Lorsqu'il travaille ou collabore au sein d'un groupe social, il souhaite agir selon ses propres termes, sans imposition ni soumission à des règles strictes, ce qui peut entraîner rejet ou rébellion (parfois justifiés, parfois non).

Par conséquent, le facteur humain intervient de deux manières :

1. Individuellement : Par sa propre réflexion, l'individu cherche à influencer les autres membres du groupe.
2. Collectivement : L'individu est également influencé par les autres membres du groupe et doit s'adapter à eux.

Interaction

L'interaction est l'action réciproque qui se produit entre les membres d'un groupe social.

Ce n'est pas un événement isolé ni une simple réponse à des stimuli au sein d'un groupe social, mais un processus continu qui se développe à travers les actions et réactions de chacun de ses membres.