Stendhal : Biographie et Mythe Personnel

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Stendhal (1783-1842)

Introduction et personnalité

On peut le placer dans ce réalisme romantique, bien que son esprit soit plus romantique que celui de Balzac.

Stendhal est un pseudonyme. Toute sa personnalité se caractérise par l'oscillation entre le masque et l'exhibitionnisme. On a compté plus de 200 pseudonymes dans son œuvre. Son vrai nom était Marie-Henri Beyle. Il sera égotiste.

Le pseudonyme viendrait d’une ville.

Jeunesse et influences

Il est né à Grenoble. Lorsqu’il est petit, il perd sa mère, Henriette Gagnon, ce qui le marquera fortement. Il sera élevé par sa tante qu’il va haïr. Il la représente dans ses souvenirs comme un ogre.

  • Son précepteur : Raillane.
  • Philosophie : Homme voltairien, sceptique du point de vue des croyances, très tolérant.

L'Italie et le mythe personnel

La « rêverie positive » est associée à la mère et à la famille maternelle, à laquelle Stendhal associe des origines italiennes. Il va beaucoup aimer l’Italie ; elle sera sa mythologie personnelle, un espace presque mythique.

Stendhal est capable de construire un récit à partir de n’importe quoi. De la plus petite anecdote, il la transforme. Il invente rapidement à partir d’un petit fait.

Il invente son propre roman familial et une origine italienne : un certain Gagnoni aurait fui l’Italie pour avoir tué un homme et serait allé à Avignon. C’est de cette façon qu’il invente l’histoire de sa famille. Il aura un goût prononcé pour l’héroïsme.

Carrière et maturité littéraire

Les années napoléoniennes

Pendant sa jeunesse, il ira à Paris où il exercera quelques travaux, mais il a déjà l’idée d’être écrivain. Il ira chez son cousin, Daru, et grâce à lui, il entrera en contact avec l’armée napoléonienne (personnage admiré par Stendhal). Il participera à la Campagne d’Italie grâce à Pierre Daru.

En Italie, il tombera amoureux de la musique italienne, mais ce séjour sera très court. Ses ambitions sont d'écrire des livres et de vivre avec une actrice.

Grâce à Daru, il obtient un poste dans l’administration napoléonienne, ce qui lui permet de parcourir toute l’Europe.

Milan et la période de maturité

La chute de Napoléon change tout en 1814. Il passe ce temps à Milan où il commence son métier d’écrivain de manière plus constante et plus sérieuse. Il aime beaucoup l’opéra.

Il revient à Paris en 1821 (jusqu’à 1830), période où commence vraiment la maturité de son écriture et sa dimension comme écrivain.

Ses grands ouvrages aboutissent à la publication de :

  • Le Rouge et le Noir

Il sera nommé consul de France dans une petite ville, Civitavecchia, mais c’est un petit poste.

Autres œuvres majeures issues de sa recherche dans les manuscrits italiens :

  • Chroniques italiennes
  • La Chartreuse de Parme

Mort et postérité

En 1841, il revient à Paris et mourra en 1842 d’une attaque d’apoplexie (accident cérébral).

Dans sa tombe, il y a l’épitaphe qu’il écrivit lui-même : « Arrigo Beyle, Milanese, visse, scrisse, amò. »

De son vivant, il ne fut pas connu du grand public, mais il obtint une reconnaissance au XIXe siècle.

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