Théorie de la connaissance

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Opinion et croyance

L'opinion est une évaluation subjective, souvent une évaluation personnelle de la réalité fondée sur nos intérêts, nos croyances et nos désirs, mais elle ne repose pas sur des raisons impérieuses.

Les croyances peuvent être de deux types :

  • Douteuse : lorsqu'on n'est pas sûr de la vérité et qu'on a des doutes.
  • Affirmée : on parle de foi quand on est sûr de quelque chose, mais qu'on n'a pas assez de preuves pour le prouver.

La connaissance est la croyance dont nous sommes sûrs et que nous pouvons prouver. La capacité de justifier rationnellement quelque chose est caractéristique de la connaissance. La croyance cesse alors d'être subjective et devient une connaissance objective et vraie.

  • Théorique : celle qui reste au niveau d'abstraction de la connaissance. Se réfère à la connaissance métaphysique.
  • Pratique : il n'y a pas de connaissance pratique sans théorie. Elle vise à transformer la réalité.

Témoignage et intersubjectivité

L'intersubjectivité est le critère qui repose sur l'idée que la connaissance est objective, partagée par tous et non exclusive à une seule personne. Nos croyances doivent être acceptables pour tout sujet rationnel.

Il est clair que nos opinions sont influencées par la culture et l'éducation. La connaissance est évidente lorsqu'elle produit une certitude qui nous empêche de douter de sa vérité.

Les faits

  • Vérité des faits : essaie de révéler la réalité elle-même. Ce n'est qu'une approximation de la vérité car nous n'avons que les apparences. Les faits tentent de percevoir la réalité telle qu'elle est.
  • Vérité propositionnelle : décrit notre réalité. Nous formulons des phrases qui décrivent le monde et déterminons si elles sont vraies ou fausses, en nous basant sur notre langage et notre vision.
    • Vérité des propositions empiriques
      • Vrai par correspondance : une proposition est vraie lorsqu'il y a adéquation entre la proposition exprimée et la réalité à laquelle elle se rapporte. Cette théorie, proposée par Aristote, stipule qu'une proposition est vraie lorsque ce qui se passe dans la réalité correspond à ce qu'elle décrit.
      • Vrai par cohérence, ou vrai par succès.
    • Vérité des propositions formelles

Dogmatisme, scepticisme et relativisme

Le dogmatisme est la position selon laquelle nous pouvons acquérir une connaissance sûre, universelle et absolument certaine. Il défend la possibilité de développer nos connaissances de manière progressive et continue. Principal philosophe : Descartes.

Le scepticisme (opposé au dogmatisme) doute de la possibilité d'une connaissance certaine. Il estime que la quête d'une connaissance ferme et sûre est irréalisable. Principal philosophe : Pyrrhon.

Le relativisme nie l'existence d'une vérité absolue et rejette la possibilité d'un savoir universel et objectif, car ce qui est vrai dans un temps et une culture donnés ne l'est pas dans un autre. Les sophistes sont les précurseurs du relativisme.

Épistémologie

C'est la branche de la philosophie qui étudie et analyse la connaissance, en déterminant son origine, la méthode à suivre et les limites de ce que nous pouvons savoir.

Caractéristiques du langage

La linguistique considère le langage comme la capacité humaine de communiquer à travers un système de signes. Cette capacité se manifeste dans le langage particulier utilisé par chaque locuteur et possède les caractéristiques suivantes :

  • Il est arbitraire ou conventionnel : des mots différents expriment la même notion dans différentes langues.
  • Il est articulé et donc créatif : la nature articulée du langage garantit sa créativité et son originalité.

La phrase

Grâce au processus d'abstraction, de réduction, de tri et de catégorisation de la multitude des perceptions de l'environnement, nous formons des concepts universels qui contribuent à notre compréhension de la réalité.

Pensée, langage et réalité

Pour construire un concept tel que « arbre », nous faisons abstraction des caractéristiques communes des arbres que nous avons vus (pins, chênes, pommiers...) et ignorons les différences superficielles (taille, forme du tronc et des feuilles, couleurs...). Grâce à ce processus d'abstraction, de réduction et de catégorisation de la multitude des perceptions de l'environnement, nous formons des concepts universels qui contribuent à notre compréhension de la réalité.

Connaissance propositionnelle

Les propositions empiriques affirment ou nient quelque chose sur le monde. Elles ont un contenu empirique qui peut être confronté à l'expérience, comme « le tabac cause le cancer ».

Les propositions formelles n'ont pas de contenu empirique. Elles ne disent rien sur le monde, mais décrivent les relations entre les symboles.

Réponse :

Platon

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