Les Théories Évolutionnistes : Lamarck, Darwin et la Synthèse Moderne
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Les Théories Évolutionnistes
Les théories évolutionnistes considèrent que les espèces ont subi une évolution au fil du temps, se transformant les unes en les autres pour donner de nouvelles espèces. Parmi ces théories, on souligne celles de Lamarck et Darwin :
La Théorie de Lamarck et le Lamarckisme
(Jean-Baptiste de Monet, comte de Lamarck, 1809) - Il s'agit de la première tentative d'explication systématique de l'évolution des espèces. L'évolution est considérée comme un processus lent et graduel dans lequel les changements dans l'environnement entraînent des changements dans les espèces (les caractères acquis sont héréditaires). Lamarck n'a pas pu fournir de données pour prouver sa théorie. Aujourd'hui, nous savons que les caractères acquis ne sont pas héréditaires.
La Théorie Darwinienne ou de la Sélection Naturelle
(Charles Darwin, 1859) Cette théorie explique l'évolution par un mécanisme de sélection naturelle. Darwin a également estimé que les espèces évoluent lentement et progressivement. Cette explication a été appuyée par de nombreux tests et observations. La sélection naturelle, proposée par Darwin pour expliquer l'évolution des espèces, comprend les énoncés suivants :
- Dans une espèce, il existe des différences ou des variations entre les individus qui sont héréditaires.
- Il naît plus d'individus d'une même espèce qu'il ne peut en survivre.
- Certaines de ces variations héréditaires fournissent aux individus des avantages pour survivre par rapport à ceux qui n'en ont pas.
- Les individus qui ont ces avantages laissent plus de descendants.
Lentement, au fil des générations successives, les variations héréditaires avantageuses sont sélectionnées et les autres sont éliminées. En conséquence, la population se transforme en une nouvelle espèce.
Anatomie Comparée
L'anatomie comparée étudie les homologies de structure, ou les similitudes héritées par les organismes, tant dans leur squelette que dans tout autre organe. Les espèces ayant un ancêtre commun récent ont plus en commun que celles dont l'ancêtre commun est plus éloigné. Les homologies reflètent le processus de l'évolution, ou phylogénie, et permettent de construire l'histoire évolutive des organismes.
La Théorie Synthétique de l'Évolution
La théorie synthétique intègre, dans le cadre de la théorie darwinienne, les lois de Mendel, la théorie chromosomique de l'hérédité et une nouvelle approche pour les études génétiques de la génétique des populations. Elle est basée sur les principes suivants :
- L'unité de l'évolution n'est pas l'individu, mais la population.
- La reproduction différentielle est le mécanisme par lequel l'action conjointe de la variation génétique et du stress de l'environnement entraîne la sélection.
- L'évolution est causée par un changement progressif dans la composition génétique des espèces.
La Théorie Neutre de l'Évolution
La plupart des mutations sont neutres à la sélection naturelle. Cela a un double sens : soit le changement n'affecte pas l'adaptation de l'espèce (comme chez l'autruche), soit il s'agit d'un polymorphisme des protéines (protéines, mutations, avec la même fonction). Par conséquent, le maintien de ces changements est une question de hasard.
L'Étude des Fossiles
La présence de fossiles d'espèces éteintes et leur distribution temporelle révèlent un processus de changement au fil du temps. Bien que seule une petite partie des organismes morts parvienne à être fossilisée, cela suffit à prouver que les espèces apparaissent, meurent et sont remplacées par d'autres à travers le registre fossile. Dans certains cas, les fossiles ont permis de reconstituer l'évolution. On appelle « chaînon manquant » un fossile présentant des caractéristiques intermédiaires entre deux groupes indépendants. Ces formes intermédiaires montrent une parenté évidente entre eux.