La définition de l'être humain

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Ils définissent l'être humain comme un animal politique, un animal qui parle, un animal raisonnable, un être qui rit, qui pense, qui juge, qui travaille et qui crée. Dans la définition métaphysique traditionnelle, « l'homme est présenté d'emblée comme un certain être qui, à la différence des autres animaux, serait doué d'une faculté qui lui assure un certain rayonnement, la faculté de raisonner ». Je suis d'accord avec cette définition parce que l'être humain n'est pas un animal, les animaux n'ont pas de la morale ni sont raisonnables.

Une bonne définition

Parce qu'elles sont, quant à leur extension, possiblement trop larges et certainement trop restreintes. Une bonne définition doit valoir pour tout le défini, et pour lui seul. Ce n'est pas le cas de celles, pourtant si fameuses, que je viens d'évoquer. Imaginons qu'on prouve l'existence, chez les dauphins ou chez tel ou tel extraterrestre, d'un langage, d'une organisation politique, d'une pensée, d'un travail, etc.

Revenir à la biologie

Il faut revenir à la biologie. Non pour trouver d'autres traits, qui seraient tout aussi discutables: la station debout, le pouce opposable aux autres doigts, le poids du cerveau ou l'interfécondité ne sont pas non plus, au sein de l'humanité, sans exception. S'il faut revenir à la biologie, ce n'est pas d'abord pour définir un concept, mais pour renouer avec l'expérience, qui est celle de l'humanité sexuée, de la conception, de la gestation, de l'enfantement des corps. Cette appartenance débouche sur une autre définition, qui n´est plus fonctionnelle mais générique: Est un être humain tout être né de deux êtres humains.

La génétique et l'humanité

Non, parce que l'humanité n'est pas un jeu ; c'est un défi, pas d'abord une création, mais une transmission. Pas une invention, mais une fidélité. Qu'on puisse utiliser les formidables avancées de la génétique pour rendre à chaque être humain, dans la mesure du possible, la plénitude de son humanité (c'est ce qu'on appelle les thérapies géniques), personne ne songe à s'en plaindre. Ce n'est pas une raison pour vouloir transformer l'humanité elle-même, voire l'améliorer. De mon point de vue, on est humain en fonction de sa génétique et de sa compétence, en fonction de ses traits physiques et de ses capacités. Mais on peut aussi modifier son corps sans cesser d'être humain.

La valeur de la vie humaine

Cette phrase renvoie à l'idée que chaque être humain a de la valeur et de l'importance pour un autre être humain. Elle souligne l'importance de traiter les autres avec respect, empathie et compassion. En général, cette phrase évoque la valeur sacrée de la vie humaine et la nécessité de la protéger et de la respecter. L'humanisme et la compassion sont des valeurs présentes dans la phrase, qui peuvent être considérées comme fondamentales pour l'éthique universelle.

Karl Marx

Karl Marx : Marx était un philosophe et économiste allemand, connu comme l'un des fondateurs du socialisme et du communisme. Selon Marx, les êtres humains sont probablement des êtres sociaux et sont déterminés par les relations sociales et économiques dans lesquelles ils vivent. Il pensait que l'histoire de l'humanité était l'histoire de la lutte des classes et que la classe ouvrière finirait par s'élever contre la classe et créerait une société communiste dominante dans laquelle les inégalités économiques et sociales seraient éliminées. Selon lui, la essence de l' être humain est le travail.

L'humanité

L'humanité n'est pas une essence à contempler, ni un dieu ou un absolu à adorer. C'est une espèce à préserver, une histoire à connaître, un groupe d'individus à reconnaître, une valeur à défendre.

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