La mondialisation économique et le développement durable

L'aspect financier de la mondialisation économique montre la mainmise des pays développés, **CRITIQUÉE** par les mouvements **ALTERMONDIALISTES** sur l'économie globale. Ainsi, seuls 10 pays développés contrôlent 86 % de l'investissement à l'étranger mondial. La montée en puissance des multinationales est parallèle : les 100 premiers groupes mondiaux sont responsables du tiers de l'investissement à l'étranger mondial. Ces échanges financiers ont une ampleur sans rapport avec l'économie réelle : plus de 1 500 milliards de dollars s'échangent chaque jour alors que les échanges de biens et de services portent sur 100 milliards.

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

En 1987, dans le rapport **Bruntland**, les Nations Unies ont défini le *développement durable* comme « le mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. ». Le développement durable vise à réduire les inégalités sociales et la pression sur l'environnement. Le modèle actuel de développement épuise progressivement les ressources non renouvelables (charbon, pétrole…) et la pollution qu'il produit détériore les ressources renouvelables (l'air, l'eau et le sol). En plus, il n'est pas capable d'éliminer la pauvreté et de réduire les grandes inégalités existantes.

Les problèmes principaux liés au modèle économique dominante sont :

1. Pollution atmosphérique : Provoquée par l'émission de gaz à l'atmosphère, la pollution provoque des problèmes environnementaux comme le smog, la pluie acide, le trou dans la couche d'ozone, l'effet de serre et le réchauffement global.
2. Rareté de l'eau : L'usage excessif de l'eau douce (3% de l'eau de la planète) dans les pays développés et la répartition inégale provoquent un manque de ce bien, nécessaire pas seulement par la consommation humaine, mais aussi par l'agriculture et d'autres usages. La réduction de la consommation, unie à d'autres possibilités (exploitation des aquifères, désalinisation, dépuration d'eaux grises…).
3. Déforestation et dégradation des sols : Les forêts ont un grand intérêt du point de vue économique, mais surtout environnemental. La déforestation provoquée par l'action humaine (défrichage, exploitation forestière, urbanisation) détermine la perte de biodiversité, le changement climatique et une dégradation des sols qui peut provoquer la désertisation des moyens. (* 212)

La prise de conscience écologique est fondamentale pour résoudre le problème. La possible solution passe par le modèle des « trois R » (Réduire, Réutiliser, Recycler), et par le compromis des puissances économiques face aux problèmes de l'environnement.