La Suprématie de l'Église et le Droit Canon au Moyen Âge
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- L'empereur a tenté d'établir une tutelle de l'Église.
- Pape : l'Église a cherché à se protéger elle-même.
Le pape Grégoire VII établit un ensemble de propositions de politique :
- La primauté du pape sur les évêques.
- L'autonomie de l'Église et du clergé contre les puissances temporelles.
- Leur subordination à la protection de Rome.
L'autonomie de l'Église et du clergé contre les puissances temporelles justifiait la levée du privilège du clergé par rapport à un forum temporaire et la revendication d'un forum spécial ou tribune privilégiée pour l'Église, entraînant l'assujettissement des pouvoirs temporaires au pouvoir ecclésiastique, attribué au pape, de déposer ou priver les rois de leur position. Les sujets ont le devoir d'obéir à cette autorité.
Cette suprématie du droit canon est contestée au XIIIe siècle, lorsque la théologie commence à insister sur l'idée que, dans la sphère temporelle, il est légitime de poursuivre des fins qui n'ont rien à voir avec le salut post-mortem, mais plutôt avec le bon ordre terrestre.
L'intervention corrective de la loi canonique doit être vérifiée lorsque la règle temporaire sur des aspects cruciaux remet en doute le caractère surnaturel, de la même manière que l'intervention de Dieu (le miracle) n'est évidente que lorsque l'opération de l'ordre du salut est en jeu.
Les Civilistas et Canonistas reconnaissent que s'il y a un conflit sérieux entre eux, le dernier mot reviendra à l'ordre ecclésiastique, le droit canon, qui apparaît comme le paramètre principal de la politique dans les cas où l'application de sources légales prouve le péché terrestre.
Le droit des rois et de l'Église a été un facteur très puissant de l'uniformité des droits locaux.
5.1.3. Droit reçu et droit traditionnel
Les coutumes générales ou locales de divers peuples d'Europe contrastent avec le droit romain.
- Dans les bonnes personnes : au début des années, le droit médiéval européen a été caractérisé par la différence de la situation juridique personnelle, typique d'une société d'états :
- Les individus étaient divisés en « états », certains liés à la dignité (nobles vs roturiers), d'autres à la religion (clergé vs laïcs), d'autres par profession (militaires, étudiants, agriculteurs, bureaux vils), d'autres par sexe et âge (hommes, femmes, personnes âgées).
- Parmi les individus, des liens de dépendance pouvaient être noués, limitant le statut juridique des subordonnés (seigneurs, vassaux, mari, femme).
Le droit romain, bien qu'il reconnaisse l'état d'esclavage et se différencie pour les citoyens étrangers, a été essentiellement égalitaire en ce qui concerne le statut des citoyens, y compris le traitement des hommes et des femmes.
- Dans le domaine des droits économiques : les droits locaux européens sont caractérisés par de fortes restrictions sur la disponibilité des actifs, en particulier la terre. Ce patrimoine était lié à une famille et ne pouvait pas être transféré entre vifs sans le consentement des parents, ce qui se produisait au moment de la mort. Les règles de succession des biens étaient souvent fixées par contrat ou par testament, les liant à une lignée particulière. Dans ces cas, le propriétaire était un fiduciaire pour la vie d'un ensemble de biens, devant maintenir l'intégrité pour remise ultérieure à un successeur par défaut. Cependant, ces biens pouvaient être utilisés par différentes personnes pour un spectacle ou pour fournir des informations utiles à d'autres.