Symbolismes et atmosphère dans le roman

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Symbolismes pour montrer l'atmosphère

L'auteur utilise des symbolismes pour montrer l'atmosphère du début du chapitre, qui n'est rien de plus que l’état d’esprit d'Adelise quand elle arrive à la ville, afin de montrer l'angoisse qu’elle ressent dans ce nouveau monde inconnu et chaotique, et il utilise le temps pour cela: “des nuages haut pendus chutaient avec des fracas” page 17; “la pluie avait soulevé une odeur de moisi sur la ville, chose qui angoisse Adelise” page 18. La pluie a ce ton mélancolique qui nous rend tristes, peut-être le gris de ses nuages ou la langueur de sa chute ont à voir avec cette tendance à la mélancolie. Adelise laissait derrière elle non seulement sa vie, mais son seul ami de cœur: l'arbre.

Arrivée à la ville

Avec l'arrivée d'Adelise à la ville, l'auteur, à travers la description et l'utilisation d'adjectifs, utilise l'environnement pour révéler et dénoncer la situation socio-économique du pays, c’est-à-dire, la situation de chaos, de précarité, de misère et de pauvreté dans laquelle vivaient les nègres en Martinique : “(...) leurs pantalón étaient en haillons et leurs chemises étaient aussi sales que des torchons de pieds. (...) il leur manquait pas mal de dents (...)” page 21 ; « Adelise decouvrit un vaste plateau fourmillant de petites cases construites les unes sur les autres, dans le plus parfait désordre... » page 23 ; « La case de Philomène ne possédait qu’une seule et unique pièce séparée en deux par une toile chiffonnée (...) » page 25. Toutes ces données nous servent de point de départ pour que nous puissions décrire plus tard la révolte sociale qui se produit au chapitre 10 où ils revendiquent leurs droits sociaux : « Mes frères, aujourd’hui les blancs-France tuent les nègres comme des merles dans ce pays. (...) Ils croient que nous sommes une race de capons mais nous ne sommes pas de manicous. Nous ne nous cacherons pas! (...) » page 136 – chapitre 10.

Utilisation de l'imparfait

L'auteur utilise l'imparfait pour établir l'environnement et l'atmosphère, ce qui marque le fond des événements spécifiques qui vont arriver à Adelise tout au long du chapitre et du roman. “Certains observaient Adelise d’un air curieux, surtout les hommes” pages 19-20 ; « Adelise empoignait fermement sa petite valise noire, se demandant quel chemin elle devait emprunter » page 18. Ici, on voit comment Adelise, nouvelle dans cette ville, nouvelle entre le chaos et le désastre que représente la ville, est perdue, sans direction et comme son angoisse est si évidente qu'il est perceptible. On notera que le chapitre alterne la narration au passé composé/passé simple pour avancer l'intrigue et à l’imparfait pour établir le fond de la narration, celui-ci établit le contexte et l'atmosphère de l'histoire. L'important, cependant, est de noter que dans le contexte de la narration tous ces verbes à l’imparfait servent à marquer le fond des événements spécifiques qui arrivent à Adelise quand elle arrive à la ville : « en face d’elle, il y avait un cimetière » page 18. Ici le cimetière n'est pas seulement un symbolisme, l'expression à l’imparfait révèle le fond de l'intrigue, celui-ci se développera dans une ville déjà morte et l'objectif de l'auteur est de le faire savoir au lecteur.

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