Le XVIIIe siècle : le siècle des Lumières

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DU XVIIIe SIÈCLE : LE SIÈCLE DES LUMIÈRES

Le XVIIIe siècle est le siècle de la sensibilité : le public découvre les richesses du cœur et des sentiments. Ce siècle se caractérise par son humanité et la règle respectée est celle de faire du bien. Les écrivains ont réclamé le respect de la nature et la dignité humaine et ont condamné l’absolutisme. Ces idées ont été dues principalement à la diffusion du rationalisme (la doctrine de Descartes qui dit que c’est grâce à la raison qu’on pouvait distinguer la vérité de l’erreur). Donc, nous pouvons dire que le siècle XVIII est une epoque de reflexion. Les auteurs du XVIIIe sont des philosophes réformateurs, ils essayent de régler la societé. Les écrivains ont eu confiance en la raison donc ‘’ la lumière’’ désigne le passage de l’obscurité à la connaissance.

Les philosophes des Lumières ont défendu les idées de liberté, égalité, raison, progrès, la tolérance, la séparation des pouvoirs.

LE MOUVEMENT PHILOSOPHIQUE : Le XVIII siècle est le siècle de la réflexion philosophique. À continuation nous allons commenter et mentionner quelques auteurs et philosophes de l’époque : MONTESQUIEU :

Philosophe français, Montesquieu a inspiré la Révolution française. Il est l’auteur de L’esprit des lois, qui fait l’objet d’attaque de la part des religieux et des Lettres Persanes. Il s’est, de même, indigné contre les idées que les européens ont le droit de réduire les noirs d’Afrique a l’esclavage. Il a, en plus, étudié le régime démocratique anglais. Ainsi, il a réclamé une monarchie constitutionnelle à la monarchie absolue. Ses ouvres : Les considérations, L’esprit des Lois.

VOLTAIRE :

Fut enfermé à la Bastille pour voir écrit des vers satiriques sur le régent. Philippe d’Orléans et à la sortie de la prison il prend le nom de Voltaire. Il fut envoyé en exil à l’Angleterre et c’est là qu’il étudia le régime politique anglais et que son esprit prit une tournure philosophique. A son retour en France, il commence à écrire des ouvrages philosophiques et historiques. Il a abordé tous les genres littéraires : POESIE, THÊATRE, CONTE PHILOSOPHIQUE, HISTOIRE ET PHILOSOPHIE. Ses idées ont préparé la Révolution française. Il a défendu les idées de justice et la tolérance. Son esprit se résume en ces mots : liberté, tolerance, progrès. C’est qui est nouveau chez Voltaire c’est qu’il décrit l’histoire de la vie quotidienne des peuples, leur coutume, leurs littératures au lieu de l’histoire des rois.

JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712-1778)

Jean-jaques Rousseau perd sa mère à sa naissance et il fut élevé par son père qui négligea son éducation. A l’âge de 10 ans, il fut mis en pension. Il y vécut deux ans en pleine campagne, abandonné à ses rêves. Toute la doctrine de Rousseau se résume dans ce principe ‘’Lhomme, bon, libre et heureux dans l’état de la nature, est devenu méchant, esclave et malheureux par le fait de la société’’. Ainsi, la nature a fait l’homme mais la société l’a rendu misérable. En littérature : Il a traite avec passion les thèmes de l’amour, du rêve, de la mélancolie et a mêlé le sentiment de l’amour au sentiment de la nature. En politique : Il a mis la démocratie à la mode, défendu la liberté et attaqué l’injustice sociale. Il a, préparé la révolution française. En pédagogie : Il est considéré comme un des plus fameux pédagogues et les pédagogues modernes s’inspirent de ses idées.

DIDEROT (1713-1784) le directeur de l’Encyclopédie.

Diderot a été l’un des grands philosophes du XVIII siècle. Il a sacrifié 25 ans de sa vie pour la publication de l’encyclopédie. Diderot écrit plusieurs romans ou il tente de présenter la réalité. Passionné par le théâtre, il écrit deux drames : ‘’ le fils naturel’’ ‘’le père de famille’’. Mais l’œuvre la plus célèbre c’est : ‘’La Paradoxe sur le comédien’’ Qu’est-ce que les Lumières ?

Les lumières sont ce qui fait sortir l’homme de la minorité qu’il doit s’imputer à lui-même. La minorité consiste dans l’incapacité où il est de se servir de son intelligence sans être dirigé par autrui. Il doit s’imputer à lui-même cette minorité, quand elle n’a pas pour cause le manque d’intelligence, mais l’absence de la résolution et du courage nécessaires pour user de son esprit sans être guidé par un autre’’

Le roman et le conte : C’est au XVIII siècle que commence la grande époque du roman. Le roman est le genre littéraire qui se développe le plus au XVIII siècle. La bourgoisie s’enrichit, et augmente d’autant le nombre de ceux qui peuvent accéder au livre. La lecture commence à pénétrer dans les campagnes, grâce à la ‘’bibliothèque bleue’’.

Le roman picaresque : Ce roman c’est d’origine espagnole, il raconte les aventures de ‘’ picaros’’, valents qui pratiquent tous les métiers et connaissent, dans leurs errances, toutes les vicissitudes du sort.

Alain-René Lesage (1668-1747) un réalisme satirique

En France, René Lesage recueille cet héritage et écrit un des premiers romans picarsques français : Gil Blas de Santillane. Ici il raconte l’histoire d’un jeune garçon audacieux et spirituel qui fait fortune après de multiples aventures. Gil Blas nait en Espagne, il apprend à lire, écrire et a la chance d’être confié à un autre maître pour l’apprentissage du latin et du grec, disciplines encore fondamentales à l’époque… Gil quitte Oviedo, sa ville d’origine a l’âge de dix-sept ans pour aller étudier à l’université de Salamanque. C’est l’occasion de faire une satire, de ces différentes catégories sociales : on perçoit la cupidité des plus riches, l’incompétence des médecins, les ruses des voleurs… Le réalisme de cette œuvre mêlé à un humour constant rend la lecture particulièrement savoureuse. A travers ce personnage, on voit aussi une revendication du petit peuple qui rêve à plus de justice sociale, plus d’égalité… On retrouve ces thèmes dans deux grands romans de Marivaux ‘’la vie de Marianne’’ et ‘’le paysan parvenu’’ Le roman romanesque, donne une impression de réalisme et permet de passer en revue les différents milieux de la société avec un regard amusé et critique… La lecture en est à la fois riche d’enseignements et pleine de saveurs !

Le roman psychologique

Il s’agit de romans où un personnage fictif raconte sa vie, comme le Paysan parvenu ou Marianne de Marivaux. Ses héros n’ont aucune qualité, ils représentent des êtres moyens. L’analyse psychologue séduisent à de nombreux auteurs qui excellent ‘à rapporter les considérations de ses personnages sur le monde qui les entoure, leurs hésitations, leurs faiblesses.

Marivaux

Né à Paris, es un témoin essentiel de la société française de la première moitié du XVIII siècle. On a de lui cinq ou six romans, dont les deux plus connus sont : La vie de Marianne et le paysan Parvenu. Mais, les romans de Mariaux sont ce que nous avons depuis appelé des romans d’analyse.

La vie de Marianne commence comme un roman d’aventures, mais c’est sa propre vie que raconte la narratrice, une comtesse qui ne connait ses origines que depuis quinze ans, et s’est décidée à écrire ses mémoires. La vie de Marianne c’est un roman d’analyse, celui d’une femme qui raconte son destin avec une lucidité qui n’abolit pas la part du secret ni le mystère de l’incompréhensible.

Et le paysan Parvenu raconte l’histoire de Jacob, la paysan joli garçon qui réussit à faire fortune. Une caractéristique des romans de Marivaux es qu’il donne beaucoup de véracité à ses personnages.

Le roman sentimental

Il subit l’influence du roman sentimental anglais représenté par Richardson.

L’abbé prevost (1697-1763)

Prévost d’exiles mène une vie instable, partagée entre le sacerdoce et les aventures. Fixé à la Haye, c’est là qu’il publia ses Mémoires d’un homme de qualité, dont il avait composé les deux premiers volumes pendant son séjour à l’abbaye Saint-Germain-des-Prés ensuite à passer à Londres, il y a publia successivement : L’histoire de M. Cleveland, fils naturel de Cromwel. Il ne tarda pas à sentir qu’il n’est de véritable bonheur qu’au sein de sa patrie, et sollicita la permission de rentrer en France, où il reparut sous l’habit ecclésiastique séculier.

3.3.2. Jean – Jacques Rousseau (1712-1778) : les épanchements de la sensibilité-

- Né à Genève-orphelin de mère, il se rend à Paris après une enfance vagabonde, et commence à écrire. -Dans chacun de ses ouvrages, Rousseau va proposer un remède à la corruption des sociétés -Dans les Confessions, Rousseau se souvient de ses premières lectures : ce sont les romans d'amours laissés par sa mère .

-3.4. Le roman exotique

-Ce sont les Mille et Une Nuits ( traduits par Galland) au début du XVIIIème siècle qui favorisèrent l'essor d'un nouveau genre de contes orientaux et de fables où l'exotisme façon 'images d'Epinal' servira de cadres à des aventures dépaysantes (Jacques Cazotte par exemple et ses Contes arabes

3.4.1. Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814) : un disciple de Rousseau

-Fils d'un modeste directeur des Messageries du Havre,

-Disciple de Rousseau, dans la mesure où il place le bonheur et la vertu en dehors de la société, Bernardin de Saint-Pierre subit aussi son influence littéraire. Mais, précurseur du romantisme, il est également l'inspirateur du Chateaubriand du Voyage en Amérique, d'Atala et du Génie du christianisme.

.5. Le roman libertin :-Le mot « libertin » vient du latin « libertus » qui signifie « affranchi » mais a deux significations. Du temps de Pascal (XVII ème siècle), ce mot désignait la liberté de pensée affranchi de toute doctrine religieuse. Au XVIII ème siècle s'ajoute à ce sens une idée de transgression morale-Le libertinage est un courant de pensée qui naît au XVI ème siècle en Italie avec des auteurs comme Machiavel puis au siècle suivant en France. On parle alors de libre penseur -Le récit libertin se caractérise par la volonté de convaincre et de persuader qui privilégie la dialectique (= art de résonner) puisque le séducteur doit amener l'autre à reconnaître la loi du plaisir -Le récit libertin utilise la forme romanesque à la mode du XVIII ème siècle : le roman épistolaire. Il permet de multiplier les points de vue, de montrer la stratégie du séducteur et de montrer les conséquences sur les victimes. Il met en scène des personnages cyniques, experts dans l’art de la stratégie amoureuse et de la séduction.

Pierre Choderlos de Laclos (1741-1803) : un profond cynique

-Il mène une brillante carrière militaire, puis participe à l’action révolutionnaire. Il se rallie aux idées bonapartistes. -il a beaucoup écrit par ailleurs, et dans des registres très variés. Laclos compose ainsi des pièces galantes, madrigaux, badinages de salon, plaintes amoureuses. , Il crée un opéra-comique, rédige des comptes rendus littéraires, des écrits politiques extrêmement variés, des essais sur l’éducation des femmes.-- Les Liaisons dangereuses (1782) : recueil de lettres échangées entre deux libertins machiavéliques, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, qui jouent avec le coeur de leurs victimes.

2. Donatien de Sade (1740-1814) : un romancier à scandale

-Né dans une famille d'ancienne noblesse provençale,-Il passe une trentaine d’années en prison « pour libertinage outré et blasphème »

-Aristocrate riche et égocentrique, athée. -sujet à des accès de colère et de violence, il lui arrivait de maltraiter prostituées et domestiques en prison il écrire des romans érotiques - fait ses études à Paris -Il publie la Philosophie dans le boudoir (1795) et la Nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu, suivie de l'Histoire de Juliette, sa sœur, ou les Prospérités du vice (1797). Le scandale déclenché par ce dernier roman provoque de nouveau son arrestation

Le conte philosophique -le conte philosophique s'est imposé comme le genre voltairien-Pour composer ses contes, Voltaire utilise toutes les techniques du conte traditionnel : la narration se fait sur un ton plaisant, dans un univers intemporel et imaginaire-Le conte philosophique est donc un récit d'apprentissage. -les contes philosophiques de Voltaire illustrent bien des débats du siècle des Lumières et sont représentatifs des multiples combats menés par l'auteur, notamment pour le respect des droits, la tolérance, la liberté, etc -: l’art de Voltaire consiste à ne pas exprimer directement sa pensée, mais à la laisser aisément percevoir.

4. La poésie_André Chénier (1762-1794) : l’inspiration antique

-Élève brillant, passionné de culture grecque, il combat les idées révolutionnaires et meurt guillotiné. -Chénier privilégie le culte de la forme, du vers musical, et de la poésie lyrique. Sa poétique néo-classique peut se résumer en un vers extrait du poème « Invitation »

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